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Geek & Fun : les meilleures parodies de Windows

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Geek & Fun : les meilleures parodies de Windows

Cela fait une éternité que je n'ai pas posté dans cette rubrique "fun" du blog, à croire que l'actualité prêtait moins à rire, mais ce n'est pas une bonne excuse.

Je te parlais récemment de Windows 10 qui devrait débarquer bientôt, et qui sera sans doute la dernière édition du système d'exploitation de Microsoft, alors je me suis dit que l'occasion était idéale pour faire un point sur les différents trolls et parodies que ses utilisateurs du monde entier se sont amusés à réaliser.

Voici donc un concentré de vidéos, animations et sites web qui m'ont fait rire. Malheureusement tu verras que tout est en anglais, mais on comprend cependant assez facilement dans la plupart des cas. N'hésite pas à me demander s'il te manque quelque chose.

Si la matrice tournait sous Windows XP

Une parodie à mourir de rire qui devrait plaire aux fans du film culte du duo Wachowski. Tout est là pour nous replonger dans l'ambiance de Matrix, à un détail prêt...

... la matrice tourne sous Windows XP.

S'en suivent bugs, freezes, barres de chargement, et même le célèbre Clippy en guest-star... jusqu'au BSOD final.

Windows XP version 19.914

Windows 19.914

Une animation flash qui reproduit intégralement Windows XP, dans une version un peu particulière... je te laisse découvrir, il y a pas mal de choses à voir.

Essaye par exemple d'aller voir le dossier photos, de surfer sur Internet, ou de changer les paramètres de la souris

A découvrir ici.

Windows 93

Windows 93

Toujours plus fort, un système d'exploitation complet reconstruit en ligne, ceux-là sont allés au bout du délire.

Menu démarrer, antivirus, programmes en tout genre, jeux... et même un solitaire, plusieurs niveaux d'une parodie de wolfenstein 3D, star wars en ascii...

Tu as de quoi t'amuser pendant un moment.

En bous : Hydra et la fonction Rotate ont de quoi te faire devenir fou.

Windows 93

Le vrai Internet Explorer 9

A l'aube de la fin de la série des "Internet Explorer", tant décriée par les passionnés, il est encore temps de troller une dernière fois sur le navigateur web de Microsoft.

C'est le moment de ressortir des cartons la vidéo de promotion d'Internet Explorer... ou plutôt une version un peu modifiée, que beaucoup trouveront beaucoup plus proche de la réalité.

Là encore, tu devrais retrouver un tas de choses familières.

Si les Google Glass tournaient sur Windows

On reste dans l'idée du détournement de vidéo promotionnelle, avec cette parodie qui imagine les Google Glass embarquant un système d'exploitation Windows.

Les auteurs ont imaginé une expérience utilisateur un peu moins réjouissante : connexion obligatoire à windows live, problème de batterie, mises à jour intempestives, antivirus virulent, messages d'alertes en tout genre...

... et toujours ce cher Clippy bien entendu.

L'avenir nous dira rapidement si ces suppositions sont vérifiées, puisque Microsoft va bientôt se lancer dans le monde des lunettes de réalité augmentée avec son projet HoloLens.

Le vrai effet de Microsoft Surface (la table, pas la tablette)

Et oui, souviens-toi, avant de désigner la tablette tactile de la firme de Redmond, le projet Surface était une table tactile permettant tout un tas de manipulations de fichiers, seul ou en groupe.

Je trouve personnellement ce genre d'interfaces assez fascinantes, et j'espère que des projets bien pensés de ce genre se démocratiseront dans les années à venir.

Mais évidemment, de petits malins ce sont amusés à modifier les commentaires de la vidéo promotionnelle de l'outil... et il faut bien avouer que le résultat est franchement drôle.

La vision du futur de Microsoft

Les trolls n'ont vraiment aucun respect, ils s'attaquent même aux valeurs des entreprises et à leur vision du futur... pour notre plus grand plaisir.

On reprend la même méthode que les vidéo précédentes : un spot de promotion sur lequel on change la bande-son. Le résultat vaut le détour :-D

 

Alors, quelle est ta parodie préférée ? Moi j'ai un petit faible pour le Windows 93.

J'espère que tu n'as pas été choqué par tant de moqueries, il paraît que qui aime bien châtie bien ;-)

En passant et de façon plus sérieuse, si tu es intéressé pour jouer avec des simulations de vieux systèmes d'exploitation, en voici quelques uns : Windows 1.0, Windows 3.0, PC DOS 5, Mac OS System 7, Amiga 500, et des versions plus récentes à partir de Windows 95 et Mac OS 8.6.


Étape 1 : se jeter à l'eau

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Étape 1 : se jeter à l'eau

Je vais revenir aujourd'hui au sens initial de ce qu'est un blog, puisque pour une fois je vais t'en dire un peu plus sur moi et mes projets.

Tu as peut-être remarqué que je n'ai pas publié d'article depuis un moment ici, je ne suis ni en grève ni en vacances, mais quelques changements importants pour moi m'occupent un peu.

Peu d'entre vous savent qui je suis réellement, j'écris ici depuis le début sous un pseudonyme car, bien que je ne sois pas vraiment masqué, j'ai toujours cherché à ne pas mélanger ma vie en ligne et mes autres activités.

Cela fait maintenant plusieurs années que je mène une sorte de "double vie" :

- celle d'un salarié à temps plein la journée, dans un secteur d'activité n'ayant rien à voir avec le web et la technologie, responsable d'une petite structure dans ma région natale. Un travail passionnant, des responsabilités, une sensation de faire quelque chose "de bien" pour ma région, pour des entreprises, et pour un tas de personnes attachantes que j'ai croisé au cours de mes années d'activité.

- celle du blogueur / webmaster que tu connais mieux, sur ce petit morceau de web que j'ai investit, et partout ailleurs où je peux faire porter ma voix de passionné du web et des technologies. Une activité qui m'occupe de longues heures sur mon temps libre, en parfait amateur, car même si j'ai toujours expérimenté un tas de choses pour "monétiser" cette activité, cela n'a jamais été dans le but d'en faire mon gagne-pain. Je sais que c'est compliqué, réservé à une poignée de blogueurs et blogueuses... et ce n'est surtout pas ce que j'ai envie de faire pour gagner ma vie.

Le temps a passé depuis mes premières lignes ici, des lecteurs de plus en plus nombreux que je ne remercierai jamais assez, des rencontres formidables, une récompense aux Golden Blog Awards, des contacts avec des dizaines d'entreprises, des partenariats, des propositions pour un tas d'expériences intéressantes...

Tout ça me plaît, et j'espère pouvoir continuer longtemps.

Mais en y réfléchissant... écrire des articles, ce n'est pas vraiment ce qui me motive le plus. Ce que je voulais avant tout lorsque j'ai lancé ce site, c'était apprendre l'envers du décors d'Internet, être capable d'y créer moi-même quelque chose, laisser libre-court à mon imagination, expérimenter.

Et c'est ainsi que j'ai continué à me consacrer à d'autres projets en parallèle, comme le mini-site LittleThingz que j'ai laissé en veille depuis, en participant à la création du site du TEDxDijon, et un tas d'autres choses qui attendent encore dans mes cartons.

Je ne sais pas exactement quand est survenu ce fameux déclic. Celui où l'on réalise ce que l'on veut vraiment faire.

Car l'évidence était pourtant là : et si ce que j'aimais faire le plus au monde finalement, c'était ça ?

Si tous les articles de "motivation" que je publie chaque lundi matin n'avait en réalité qu'un seul objectif pour moi, me pousser à me jeter à l'eau ?

 

 

photo flickr / Matt Kowalczyk

Alors ça y est.

J'avais déjà laissé transparaître ce projet en tout début d'année, mais cette fois la machine est lancée.

Je quitte un boulot passionnant mais que j'exerce depuis trop longtemps, le confort d'un CDI, une ville que je connais bien et une super bande d'amis.

Je pars pour quelques mois de formation, histoire de transformer ma passion autodidacte en un vrai projet professionnel.

Je proposerai bientôt mes services d'intégrateur / développeur web. Pour des clients que j'espère nombreux et passionnants, pour proposer mes services à des entreprises, et pour continuer à développer mes propres projets, au lieu d'en abandonner la plupart par manque de temps.

Je compte toujours continuer à écrire ici, même si je dois modifier ma fréquence de publication, et si les thèmes abordés seront légèrement modifiés. Je pense par exemple que mes articles du lundi matin seront plus souvent tournés sur ma propre expérience, alimentées par ce changement de vie et les épreuves que je vais devoir affronter.

Pour le reste je pense que je poursuivrais sur la même ligne que ce que je fais déjà. Toujours en essayant de propose du contenu original, et en expérimentant tout ce qui me passe par la tête.

Merci encore à tous pour votre présence et votre soutien.

Et à bientôt pour la suite !

 

[Test] Plantronics BackBeat Pro, casque Bluetooth au look ravageur et au son excellent

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[Test] Plantronics BackBeat Pro, casque Bluetooth au look ravageur et au son excellent

Je te propose aujourd'hui un nouveau test de casque audio haut de gamme, après le Parrot Zik 2.0 que j'ai eu entre les mains il y a quelques semaines.

Plantronics est une marque qui te parle peut-être moins, à l'origine tournée vers les solutions audio pour le secteur aéronautique, qui propose depuis peu des produits à destination du grand public.

Le BackBeat Pro que je te présente aujourd'hui est un casque fermé sans-fil à réduction de bruit active, qui ne manque pas d'arguments comme tu vas le voir.

Caractéristiques techniques

Pour faire court :

- casque fermé à réduction active de bruit (ANR)
- micro intégré pour passer des appels téléphoniques, et pour la fonction OpenMic permettant d'écouter ce qui se passe autour de soi,
- autonomie annoncée de 24 heures (!) sans fil et ANR activée
- bluetooth 4.0,
- NFC,
- poids 340g,
- fourni avec câble 3.5mm, câble USB et housse de transport.

Proposé sur la plupart des boutiques à partir de 190 (exemple sur Amazon)

Look ravageur et ergonomie au top

Ce n'est certainement pas objectif, mais ce BackBeat Pro m'a fait forte impression. Si j'avais apprécié le look moderne et original du design de Stark pour le Parrot Zik 2.0, je suis conquis par le style "brut" du modèle proposé par Plantronics.

Il ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais il va droite au but : pas de fioriture, c'est presque bestial. Les plastiques, acier et similicuir semblent être de bonne qualité, et l'assemblage a été réalisé sans faute.

Le poids est assez élevé (340g), mais l'arceau et les oreillettes restent suffisamment confortables pour le faire en partie oublier, tout en le maintenant bien en place. Le réglage de la taille se fait facilement grâce à l'arceau cranté.

Le NFC embarqué permet d'appairer automatiquement le casque avec un smartphone ou une tablette, mais il n'est pas indispensable car le bluetooth permet de se connecter facilement.

Ce dernier est de type 4.0, permettant une portée (théorique) de près de 100m.

L'autonomie gigantesque annoncée semble tenir ses promesses, je n'ai personnellement eu besoin de le recharger qu'une seule fois après 2 semaines d'utilisation (il faut compter 2-3 heures pour une charge complète).

Contrairement au Parrot qui a fait le choix de commandes tactiles, on trouve cette fois des commandes physiques situées sur les oreillettes pour prendre le contrôle de l'appareil.

J'ai trouvé cela beaucoup plus intuitif et facile à utiliser en toute circonstance, bien aidé par le fait que les commandes soient précises et bien pensées.

On trouve à gauche la commande play / pause et l'activation du NFC par une simple pression en plein milieu, un petit interrupteur pour activer la réduction de bruit, et une grande molette permettant de naviguer entre les morceaux.

Également sur ce côté gauche : les connexions micro-USB pour la recharge et mini-jack.

A droite, le bouton central sert cette fois à gérer les appels entrants (décrocher / raccrocher), la molette à régler le volume, un interrupteur est présent pour activer le micro afin d'entendre les bruits extérieurs, et un autre sert pour la mise en marche du casque.

Celui-ci allume d'ailleurs brièvement de discrètes LED bleues lors de la mise en route pour vérifier le niveau de batterie. Elles sont accompagnées par une annonce sonore dans le casque, comme pour toutes les fonctions proposées, avec une voix féminine claire et agréable, disponible en 14 langues.

A l'instar du Parrot, le casque de Plantronics a la bonne idée de couper le son lorsque tu le retires de tes oreilles, et de le rallumer lorsque tu le repositionnes. Avec un petit effet de fade-in / fade-out agréable.

Un sans faute : le tout est bien pensé et agréable à utiliser en toute circonstance.

 

 

+++

 

Si le Zik 2.0 a mis le paquet sur les appareils mobiles avec une application permettant de gérer la réduction de bruit, l'égaliseur et une réverbération, pas de fioriture pour ce Plantronics qui ne s'embarrasse pas de ces considérations.

Une application "Plantronics Hub" existe pour les appareils de la marque, disponible sur Windows et Mac (mais pas Linux), iOS et Android... mais elle ne sert quasiment à rien pour le BackBeat Pro.

Étrangement pour régler les paramètres comme la langue, la désactivation des alertes sonores, les capteurs intelligents de l'appareil, ou mettre à jour le firmware, il faut passer par un autre logiciel nommé MyHeadset Updater.

Mais heureusement, la qualité de son du BackBeat Pro compense largement : il est puissant, équilibré sur tout le spectre (plus de détails avec de belles courbes sur Les Numériques)

J'ai toutefois noté une différence lorsque la réduction de bruit (ANR) était désactivée, avec des basses beaucoup moins puissantes. Mieux vaut se servir à fond de cette fonctionnalité, l'excellente autonomie de l'appareil permettant de ne pas s'en priver.

L'ANR n'est pas aussi impressionnante que celle du Parrot, ne nous coupant pas totalement du monde extérieur, mais elle atténue l'environnement sonore de façon plutôt efficace.

Lorsqu'un appel est reçu sur son smartphone connecté, une sonnerie se fait entendre dans le casque tandis que le volume de la musique diminue, et il suffit de décrocher en appuyant sur l'écouteur droit, ou de rejeter l'appel en laissant son doigt appuyé quelques secondes.

 

Les plus

- le look ravageur

- les commandes précises et bien pensées

- l'excellente autonomie

- la qualité du son

- un prix raisonnable pour ce niveau de gamme

Les moins

- deux applications dont une quasiment inutile

- ???

Conclusion

Tu l'auras compris, j'ai été conquis par ce casque de grande qualité, dont j'ai autant apprécié le look, l'ergonomie et la facilité d'utilisation, que la qualité du son.

Il ne propose pas autant de fonctionnalités que le Parrot Zik 2.0 que j'ai testé récemment, mais à moins de 200€ contre 349€ pour le Parrot, chacun devrait trouver son bonheur selon ses besoins et son budget.

Il m'a en tout cas donné furieusement envie de m'équiper.

N'hésite pas à nous faire part de tes commentaires si tu possèdes ce casque (ou un autre appareil de la marque).

 

Comment faire entrer un peu de vacances dans sa vie quotidienne ?

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Comment faire entrer un peu de vacances dans sa vie quotidienne ?

Le soleil a commencé à s'installer sur le mois de juin, apportant avec lui un début de parfum de vacances d'été bien méritées, qui malheureusement pour beaucoup mettront encore quelques semaines à arriver (bon, évidemment, il a suffit que je prévois de publier cet article aujourd'hui pour qu'une pluie continue s'abatte sur une partie de la France, pas de bol).

La fatigue des semaines de travail accumulées commence à se faire sentir, l'envie de profiter des beaux jours, de traîner le soir en terrasse, de changer d'air... difficile dans ces conditions de garder le maximum de motivation pour bosser.

Mais à bien y regarder, il y a sans doute quelques petits trucs à tenter pour essayer de faire entrer un peu de "l'esprit" de ces congés tant attendu dans notre vie quotidienne.

Tu ne vois pas ? Voici quelques idées.

Savoir prendre ses distances au travail

photo Elen Nivrae

Je pense que nous connaissons tous le relatif "état de grâce" que nous rencontrons en retournant au boulot après quelques semaines de congés. Certes, la concentration peut être plus difficile à conserver, et il faut souvent quelques jours pour retrouver le rythme, mais nous paraissons plus détendu, nous abordons les problèmes avec plus de confiance et de sérénité. Le fait d'avoir changé d'air pendant une courte période, de nous être vidé la tête, aide beaucoup pour nous plonger dans cette attitude "zen".

Comment retrouver ces bienfaits même sans avoir pris de congés ?

Faire des pauses

On le répète souvent : faire des pauses dans sa journée n'est pas synonyme de perte de productivité, puisque ces moments peuvent au contraire nous aider à retrouver une concentration maximale lorsque nous nous remettons à nos tâches.

Il s'agit donc de penser à en prendre à intervalle régulier, et de penser à changer VRAIMENT d'environnement pendant cette courte interruption (et pas simplement de passer de l'écran d'un traitement de texte à celui de ta page Facebook. N'est-ce pas ?)

J'utilise régulièrement la méthode pomodoro dont je t'ai déjà parlé ici, qui a le mérite de fixer précisément les périodes d'activités et de relaxation.

Cela peut aussi consister à casser un peu la routine, pour aller déjeuner avec un ami un midi, au lieu du traditionnel plateau repas au boulot.

Séparer clairement ses activités

Sauf exception, car je sais bien que l'on ne fait pas toujours comme on le souhaiterait, il est important de ne pas "emporter" son boulot avec soi lorsque l'on rentre le soir.

Car même si l'on peut avoir l'impression de travailler dans un mode beaucoup plus détendu, dans le canapé avec son ordinateur portable sur les genoux, cela n'empêche pas que l'on reste l'esprit dans le travail, et que l'on ne récupère pas du tout de la même façon.

Pour les acharnés qui ont du mal à décrocher, il est possible de programmer une activité particulière immédiatement en rentrant pour couper son élan (faire du sport, de la musique, regarder sa série TV préférée...), de passer du temps avec sa famille ou des amis, ou simplement de penser à faire un bilan avant de partir du boulot, pour clore une fois pour toute la journée.

Ne pas oublier de... s'amuser

Une fois de plus, il ne s'agit pas de prendre le risque de bâcler son travail par une attitude désinvolte, mais de ne pas oublier de prendre du recul sur les choses, et de profiter de la moindre occasion pour prendre du plaisir au travail.

Tu as sans doute des collègues qui ont de l'humour, des histoires drôles à raconter, des moments de convivialité à partager, durant les pauses ou le repas... alors autant en profiter !

Faire sans cesse de nouvelles expériences

photo pixabay

Les périodes de vacances ne sont pas bénéfiques seulement pour le repos qu'elles peuvent nous apporter (certaines sont même parfois bien fatiguantes lorsque l'on voyage), mais aussi parce que nous en profitons généralement pour faire de nouvelles choses, découvrir des lieux et des cultures, faire des activités originales.

Mais pourquoi devrait-on attendre pour profiter de ces bon moments ?

Être attentif à ce qui se passe autour de soi

Il se passe forcément des choses dans notre environnement direct, auxquelles nous ne faisons pas forcément attention, pris dans notre comportement routinier. Une exposition intéressante peut avoir eu lieu en ville, un spectacle de passage, l'ouverture d'un nouveau restaurant, une fête originale à quelques dizaines de kilomètres... le genre de choses sur lesquels notre attention va se porter lorsque nous sommes sur notre lieu de vacances, mais que nous avons tendance à oublier dans la vie de tous les jours.

Faire le touriste dans son propre environnement

Là encore, nous sommes curieusement souvent beaucoup mieux informés de l'histoire de l'endroit où l'on aura passé quelques jours de vacances, que de notre propre ville ou région. Combien de musées, monuments, éléments du patrimoine se trouvant autour de nous, que n'avons nous jamais pris le temps de visiter ?

Alors n'oublie pas d'aller rendre visite à ton office du tourisme local de temps en temps.

Sortir de sa zone de confort

Avoir de nouvelles expériences consiste simplement parfois à tenter de nouvelles activités que nous n'avons jamais pratiqué, qu'elles soient sportives, artistiques, culturelles, gastronomiques...

Les occasions ne manquent pas, il suffit souvent de rester attentif et de saisir les opportunités ;-)

Faire le vide dans son emploi du temps

photo flickr / bark

J'imagine que certains me diront que tout cela est bien beau, mais qu'en pratique si nous nous sentons si bien en vacances, c'est parce que nous avons du temps disponible pour réaliser toutes ces choses... et que ce n'est absolument pas possible en dehors de ces courtes périodes.

Vraiment ?

Apprendre à dire non

Passé le temps de travail incompressible, les obligations familiales, administratives et de gestion du quotidien, j'imagine que tu n'es pas le dernier à donner des coups de main à droite ou à gauche lorsque l'occasion se présente. Les passionnés d'informatiques savent de quoi je parle.

C'est tout à ton honneur ! Mais si tu commences à sentir le stress monter par les tâches qui s'accumulent et la peur de ne pas pouvoir tout assurer, il est sans doute temps d'apprendre à dire non quelque fois. En expliquant clairement pourquoi, tes proches comprendront.

Ne pas se surcharger

Nous n'avons parfois pas besoin des autres pour nous surcharger de choses à faire, et certains semblent avoir particulièrement peur du vide en remplissant systématiquement le moindre quart d'heure dans leur agenda.

Si c'est ton cas, alors prévois plutôt de laisser des plages "libres", pendant lesquelles tu feras ce que tu souhaites sur le moment, sans avoir planifié à l'avance.

Profiter du soleil et de l'environnement

Avec les beaux jours, n'oublie pas de profiter du soleil même si tu sais être condamné à passer plusieurs heures par jours enfermé, ce n'est pas une excuse !

Car c'est l'occasion idéal d'aller travailler à pied ou à vélo, d'aller se promener en sortant le soir, de profiter des terrasses et des jardins...

 

D'autres astuces pour donner un petit air de vacances à ta vie quotidienne ?

7 petits trucs pour booster ton surf sur le net

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7 petits trucs pour booster ton surf sur le net

Tout le monde utilise désormais le web, tous les jours ou presque, peu importe le moyen utilisé pour y accéder.

Je constate cependant très souvent, à mon plus grand désarroi, que beaucoup ne connaissent que très peu des "petits trucs" qui me font gagner tant de temps au quotidien.

Des astuces anodines, que la plupart des "power-user" trouvent totalement naturelles... mais ce n'est pas le cas de tout le monde.

Si tu connais déjà la plupart de ces astuces, désolé, mais tu peux toujours faire tourner cet article autour de toi, je pourrais parier qu'il sera utile à quelqu'un ;-)

Réouvrir en un clin d'oeil le dernier onglet fermé

 

Si comme moi tu as tendance à ouvrir des centaines dizaines d'onglets en même temps sur ton navigateur Internet, alors il t'arrive forcément parfois de fermer par erreur l'un d'entre eux, ou d'oublier simplement de vérifier quelque chose sur une page avant de cliquer sur la petite croix. Nos navigateurs possèdent heureusement une fonction d'enregistrement de l'historique, permettant de retrouver ce qui a été vu précédemment, mais qui nécessite d'aller fouiller dans d'obscurs menus.
Il y a heureusement plus simple : tu connais sans doute le petit raccourci Ctrl + T qui permet d'ouvrir un nouvel onglet... et bien il suffit de faire Ctrl + Maj + T pour réouvrir le dernier onglet fermé.

Je l'utilise tous les jours.

N'oublie pas également la fonction "Restaurer la session précédente" si tu as fermé ton navigateur par erreur ou dans la précipitation : elle permet de réouvrir tous les onglets de la session précédente, comme si rien ne s'était passé. Cela se trouve dans Paramètres / Historique sur Firefox, dans Paramètres / Reprendre mes activités là où je m'étais arrêté sur Google Chrome.

D'autres astuces sur la gestion des onglets.

Utiliser simultanément plusieurs comptes d'un même service

Il peut arriver, pour une raison ou une autre, de posséder plusieurs comptes sur un même service web : comptes Google privés et professionnels, services de messageries...

Malheureusement, la plupart d'entre eux ne permettent pas de switcher simplement d'un compte à un autre. C'est par exemple étrangement possible avec certains services de Google, mais pas tous, faisant passer par une fastidieuse étape de déconnexion / reconnexion pour y parvenir.

La solution la plus rapide pour des besoins ponctuels, c'est d'ouvrir une nouvelle instance de ton navigateur en navigation privée, pour laquelle tu te retrouves déconnecté de tous tes services.

Cela nécessite cependant de retaper ses identifiants à chaque fois, ce qui n'est pas idéal pour des besoins plus fréquents. La solution "extrême", mais sans doute la plus pratique, est de se servir de deux navigateurs différents.

Firefox et Chrome sont les plus populaires, mais tu es libre de faire ce que tu veux. Si tu ne tiens pas à utiliser l'un des deux pour une raison ou une autre, pense à la version libre Chromium, ou même à la version "Developer" de Firefox qui ne devrait pas trop te dépayser.

Rechercher à l'intérieur d'un site grâce à Google

Les systèmes de recherche interne des sites web sont bien pratiques sur le papier... mais malheureusement mal fichus pour beaucoup, voir totalement inefficaces (je viens de voir que le mien est cassé d'ailleurs, il faut que je regarde ça).

Pas de pitié dans ces cas là : Google sait très bien limiter ses recherches au contenu d'un seul site, il suffit d'ajouter site:url-du-site dans ta recherche. Exemple pour ce blog :

réseaux sociaux site:coreight.com

 

Tu n'as même pas besoin d'ouvrir la page du moteur de recherche, puisqu'il suffit de te placer dans la barre d'adresse du navigateur, au tout début de l'adresse du site, de taper tes termes de recherche, puis d'ajouter site: sans laisse d'espace avant l'URL.

Encore une fois, c'est une astuce que j'utilise tous les jours personnellement.

D'autres astuces sur la recherche.

Créer une barre des favoris claire et agréable

L'enregistrement de favoris dans son navigateur préféré et une fonction très pratique, mais impliquant d'aller fouiller dans la liste des sites que l'on a enregistré lorsque l'on recherche quelque chose.

L'affichage de la barre personnelle dédiées aux favoris (Firefox : clic droit sur une des barres / barre personnelle, Chrome : Favoris / Afficher la barre de favoris) est une solution intéressante, mais pas parfaite étant donnée l'espace limité (en plus de considérations esthétiques qui me sont propres mais que tu partages peut-être).

La plupart des sites, oserai-je dire "des sites dignes de ce nom", possèdent heureusement une favicon, généralement assez reconnaissable.

Il est alors possible de modifier les liens présents dans la barre de favoris pour effacer le texte et ne laisse que la favicon apparente. Un gain de place non négligeable, et un résultat plutôt sympa.

Survoler les liens pour connaître leur adresse complète

Une astuce que je pensais connue de tous, et pourtant... je constate trop souvent que beaucoup n'en ont pas conscience.
Sur tous les navigateurs, lorsque tu survoles un lien, l'indication de l'adresse de la page de destination apparaît tout en bas à gauche de ton navigateur. Cela peut t'éviter de nombreux soucis et t'éviter d'atterrir n'importe où.
C'est d'ailleurs une vérification indispensable sur les webmails, pour ne pas se faire avoir par des mails "douteux".

Ouvrir rapidement une page dans un nouvel onglet

photo pixabay

La molette du milieu est devenue la norme sur les souris moderne, permettant de grandement faciliter le scroll sur les pages sans avoir à utiliser les barres d'ascenseur.

Mais ce n'est pas tout ! Un clic sur cette petite molette permet dans la plupart des configuration d'ouvrir un lien dans un nouvel onglet, sans avoir besoin de faire apparaître le menu contextuel grâce au clic droit. Un gain de temps non négligeable vue le nombre de fois où nous sommes amenés à utiliser cette fonction.

Rechercher un terme ou une expression le plus vite possible

Définition, traduction, vérification, complément d'information, recherche d'image... combien de fois sommes nous amenés à nous poser des questions sur un mot ou un groupe de mot sur une page web, et de vouloir faire une recherche sur notre moteur préféré ?

Je pense que l'on peut évaluer le niveau de connaissance d'un internaute selon sa façon d'effectuer cette simple action. Dans l'ordre :

- niveau 1 : ouverture d'un moteur de recherche, écriture de la requête

- niveau 2 : utilisation de la barre de recherche ou d'adresse du navigateur pour taper la requête

- niveau 3 : sélection du mot ou groupe de mot, puis copié / collé dans l'une des barres du navigateur

- niveau 4 : sélection du mot ou groupe de mot / clic droit / "rechercher sur Google"

Je pense même qu'il y a une variante pour le niveau 4 : celui qui a une main sur la souris et l'autre sur le clavier, qui va sélectionner le mot avec la souris, et faire Ctrl + C / Ctrl + T / Ctrl + V / Entrée en un clin d'oeil. Essaye, tu verras.

 

Bien, j'espère que tu as appris au moins 2 ou 3 trucs. A ton tour maintenant de nous donner tes meilleures astuces !

 

Retourner à l'école après 30 ans

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Retourner à l'école après 30 ans

J'ai souvent l'impression que beaucoup de personnes ont gardé un vague souvenir négatif de l'école, comme une épreuve obligatoire avant de pouvoir enfin gagner leur vie. Et que beaucoup semblent avoir malheureusement perdu le goût inné pour l'apprentissage dès la fin de leurs études, ne prenant que très rarement la peine d'essayer d'apprendre quelque chose de nouveau dans leur vie quotidienne.

Je suis pourtant persuadé que l'une des choses les plus enrichissantes dans la vie est bien de garder cette curiosité qui nous pousse à observer notre environnement, essayer de le comprendre, et apprendre à faire de nouvelles choses.

Parmi les multiples façons d'apprendre, il y en a une qui peut donner les meilleurs résultats, mais qui demande un investissement important qui freine bien souvent la plupart d'entre nous : retourner à l'école.

Enfin, pour être plus exact : reprendre une formation "pure et dure", avec un professeur face à soi et des camarades de classe à ses côtés, peu importe ensuite qu'il s'agisse de cours du soir, d'études en alternance, d'une formation sur plusieurs semaines ou plusieurs années.

J'ai titré cet article "après 30 ans" car je parle de mon expérience personnelle, mais tu auras bien compris que cela peut s'appliquer de façon plus générale à toutes les situations de retour à la formation après une période plus ou moins longue d'activité professionnelle.

Quel intérêt à retourner à l'école ?

Retour à l'école : salle de classe

photo flickr / Texas A&M University

Se concentrer plusieurs heures par jour sur le simple fait d'apprendre

Je suis un autodidacte convaincu, et pourtant, si j'ai conscience de la masse de connaissances et compétences que j'ai pu acquérir par moi-même, en grande partie grâce à Internet, je me rends compte également très souvent des limites de cet apprentissage autonome : l'impression de manquer d'automatisme, de ne pas avoir en tête l'ensemble des outils à ma disposition, de passer beaucoup de temps sur des choses que d'autres peuvent faire bien plus rapidement.

Bref, je sais faire des choses, j'arrive généralement toujours à mes fins, mais parfois au prix de longues heures de recherches et de travail, que je pourrais sans doute économiser si mon apprentissage avait été un peu plus structuré.

L'immense avantage à se trouver dans une salle toute une journée avec un formateur face à soi et de nous obliger à focaliser notre attention sur un unique sujet, sur la compréhension de ce que l'on nous enseigne.

Il est bien plus difficile de se remettre dans les mêmes conditions sur une longue période avec les autres moyens d'apprentissage.

S'exercer

La plupart des formateurs habitués à faire face à un public d'adultes savent que ce type d'élève peut avoir du mal à rester concentré assis sur une chaise, d'autant plus si cela fait longtemps qu'il a quitté les bancs de l'école.

La solution consiste le plus souvent à présenter les cours sous la forme d'une multitude de cas pratiques et concrets pour lesquels les étudiants vont pouvoir s'exercer par eux-même.

Là-encore, le fait d'être "forcé" à se concentrer plusieurs dizaines de minutes à la résolution d'un problème est sans doute le meilleur moyen de faire rapidement des progrès.

Bénéficier du contact direct avec des spécialistes

Évidemment, l'intérêt d'avoir un "professeur" à portée de main est de disposer à la demande d'informations complémentaires, de réponses aux questions que l'on peut se poser, de disposer en surplus d'un tas d'astuces et de conseils, de corrections, de critiques... J'imagine d'ailleurs que les questions peuvent être beaucoup plus pertinentes venant de personnes ayant déjà eu une activité professionnelle, même dans un autre secteur d'activité.

Quelques critères à prendre en compte

Retour à l'école : panneau

photo flickr / Kelly Hunter

L'adéquation avec ton projet professionnel

Cela peut sonner comme une évidence, et pourtant, choisir une formation pour des compétences qui nous rapprochent de notre projet professionnel ne nous donnera pas pour autant toutes les cartes pour aboutir précisément à ce que l'on souhaite.

Souhaites-tu trouver un job salarié ? Travailler comme free-lance ? La formation choisie te donnera-t-elle toutes les cartes pour te lancer sur telle ou telle voie ?

Autant de question à se poser pour faire le choix de son cursus.

En parlant de projet professionnel, il ne faut pas oublier qu'une période de formation est parallèlement l'occasion de se faire des connaissances et d'entrer en contact avec des entreprises, bref de se constituer un début de réseau qui sera indispensable plus tard.

La durée de la formation

Es-tu vraiment prêt à retourner sur les bancs de l'école pour une, voire plusieurs années ?

Personnellement je ne m'y voyais pas du tout, et cela a drastiquement réduit le choix de formation à ma disposition.

Il existe bien entendu des tonnes de possibilités, entre les formations en alternance, les cours du soir, ou au contraire les journées complètes...

Le coût et le manque à gagner

Rien n'est gratuit dans ce bas monde, et les questions financières doivent être prises en considération pour ne pas risquer de se trouver en situation délicate.

La première chose est évidemment le coût de la formation, il existe d'ailleurs de multiples moyens de se faire aider pour ça, mais je n'entrerai pas dans le détail ici.

L'autre chose à prendre en compte est l'absence de revenu le temps de la formation, et surtout ensuite pendant une période difficile à estimer, le temps de trouver un emploi ou ses premiers clients. A ne pas négliger assurément... mais je pense sincèrement qu'il ne faut pas non plus se réfugier derrière cette excuse pour ne pas se lancer.

Une telle aventure comporte évidemment des risques, mais qui méritent 1000 fois d'être pris si c'est ce que tu veux vraiment faire. 

L'organisation

Enfin, beaucoup d'autres paramètres peuvent influer sur l'efficacité d'un retour à l'école tardif : Existe-t-il une formation proche de chez toi ? Devras-tu déménager ? Pourras-tu te consacrer pleinement à ce projet, en pensant aux nécessaires révisions à la maison ? 

Possèdes-tu le minimum de connaissances requis pour pouvoir accéder à la formation souhaitée ? Si non, disposes-tu de suffisamment de temps et de ressources pour te mettre à niveau avant de commencer ?

Bref, il faut faire un plan en essayant de penser à tout ça. Bien entendu, tout ne se passera pas comme prévu, mais avoir un plan pour la plupart des choses est déjà un peu rassurant, non ?

 

J'espère que ces quelques idées pourront aider ceux qui hésitent encore à se jeter à l'eau, ou qui viennent de se lancer.

Pour la petite histoire, j'ai choisi une formation d'intégrateur / développeur web de 3 mois à la 3W Academy, que j'ai commencé depuis une semaine, avec pour le moment une grosse révision pour moi des bases du HTML / CSS, et surtout beaucoup de pratique qui me manquait sur des exercices d'intégration. Les choses devraient se corser rapidement, je te tiendrai au courant. Je me suis installé dans la belle ville de Lyon pour l'occasion, mais pas uniquement pour les besoins de la formation car je compte y rester ensuite (d'ailleurs si des Lyonnais passent par ici, n'hésitez pas à me faire signe ;-)

Alors, parmi vous, qui a déjà vécu cette expérience ? Qui a ce projet ?

 

Une veille simple et efficace à l'aide de 4 outils

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Une veille simple et efficace à l'aide de 4 outils

Lorsque l'on est passionné par un sujet, où que l'on travaille dans un secteur d'activité qui bouge très vite (tu te doute que je pense au web et à la technologie, entre autres), on a généralement l'envie voire le besoin de se tenir informé de l'actualité.

Une activité qui peut s'avérer très vite extrêmement chronophage, surtout si l'on n'est pas correctement organisé.

A bien y réfléchir, j'ai personnellement mis en place au fil des années une stratégie que je pense assez efficace pour me tenir informé de l'actualité sans y passer trop de temps.

Cela se résume à l'utilisation de quelques outils que je connais bien, mais qui pourrait tout à fait être remplacés par d'autres si nécessaire (histoire de ne pas répéter les erreurs du passé)

Voici donc quelques idées.

Un outil de découverte

Veille techno découverte

Je commence par cette partie car je pense que c'est le point de départ si tu commences à t'intéresser à un sujet, et que tu ne connais pas encore précisément les "bonnes" sources d'infos à suivre.

Mais cette curiosité ne doit cependant pas s'arrêter à cette recherche initiale, et il me semble nécessaire de rester ensuite à l'affût des nouvelles sources pertinentes qui pourrait émerger.

Il s'agit donc de partir en quête de ces perles rares. Les réseaux sociaux sont à mon sens des outils idéals pour cet usage, à condition d'être organisé pour ne pas perdre trop de temps.

J'utilise pour ma part toutes les fonctions permettant de trier les sources d'informations : listes de Twitter, groupes de Facebook, cercles de Google+... et j'aime bien consulter les listes et abonnements des sources que je trouve les plus pertinentes.

Mon préféré : même si je suis présent sur de nombreux réseaux, Twitter rassemble pour le moment l'essentiel de ma veille à but de découverte (en plus de me permettre de rester en contact avec les copains du numérique... et de bien me marrer la plupart du temps).

Google+ viendrait en seconde position pour mon usage. A noter que StumbleUpon m'a amené pas mal de visiteurs ici depuis quelques semaines, ce qui m'a poussé à me replonger dans l'utilisation de cet outil qui est vraiment adapté à cet usage.

Alternatives libres : le choix est bien moins conséquent si l'on s'intéresse aux réseaux sociaux avec une philosophie libre, mais pour ne citer que les plus célèbres je prends personnellement du plaisir à me balader sur la Framasphère (le pod diaspora* francophone de référence). Les amateurs du principe de Twitter peuvent se retrouver sur identi.ca.

Un outil pour rassembler les sources d'infos et les surveiller

Veille techno outils sources d'infos

Passons aux choses sérieuses, car  il s'agit cette fois de rassembler les sources les plus pertinentes pour être sûr de ne rien manquer de ce qu'elles publient.

Chacun sa façon de faire, personnellement je trouve cette fois que les réseaux sociaux ne sont pas l'outil idéal pour ça, rares étant les comptes se limitant à y diffuser de l'information issue de leurs sites et blogs, le flux étant bien souvent "pollué" par un tas de considérations annexes peu utiles pour faire sa veille.

J'en reviens pour ma part à ce bon vieux lecteur de flux RSS qui, même si on prédit sa mort régulièrement, tire parfaitement son épingle du jeu pour cet usage : on rassemble les sources, on peut les trier et les classer, on peut connaître précisément le nombre d'articles qu'il nous reste à lire.

Mon préféré :  Feedly occupe cette place depuis de nombreuses années, je le consulte essentiellement depuis ma tablette.

Alternatives libres : il en existe des dizaines, j'ai même parfois l'impression que les libristes sont les plus attachés au système du flux RSS. Voici une belle liste pour commencer, tu peux par exemple jeter un oeil sur Fresh RSS monté par un compatriote que je vois passer de temps en temps sur les blogs libristes.

Un outil pour mettre temporairement de côté

Veille techno outil sauvegarde temporaire, article à lire

Il m'arrive régulièrement de tomber sur des articles qui me paraissent particulièrement pertinents et que j'aimerais lire à tête reposée, sans avoir nécessairement le temps de le faire sur le moment.

La solution consiste souvent à utiliser un outil de gestion de favoris (bookmarks, pour les anglophiles) pour les garder au chaud le temps nécessaire.

Chacun sa méthode une fois de plus, certains préféreront l'outil intégré au navigateur (à condition de pouvoir le synchroniser, sinon je ne vois pas l'intérêt), d'autres un service dédié comme pocket.

A noter que Feedly que je citais juste au dessus embarque un outil "Save for later" justement fait pour ça. Mais je ne l'utilise plus aujourd'hui car je suis assez exigeant, je t'en parle tout de suite.

Mon préféré : et oui, c'est une nouvelle fois Trello que j'utilise, qui prend décidément de plus en plus de place dans ma vie numérique. Je me suis récemment créé un tableau "Lectures" dont tu peux apercevoir un extrait dans la capture ci-dessus. Je te disais que je suis exigeant, car vu la quantité d'infos que j'ingurgite, il me faut la possibilité de classer par thèmes, puis d'ajouter des repères visuels si nécessaires, des commentaires... Trello est vraiment top pour ça.

Alternatives libres : si ma méthode à la mode Trello t'intéresse, tu pourrais jeter un oeil sur Libreboard ou Kanboard, cités par l'ami Nicolas dans un précédent article.

Un outil pour enregistrer et classer

veille techno outil sauvegarde et classement

Dernière étape : enregistrer les bonnes infos quelque part pour pouvoir les retrouver rapidement le jour venu.

On pourrait parfaitement utiliser le même outil que pour la sauvegarde temporaire, c'est d'ailleurs je pense ce que la plupart des gens font, et c'est ce que je faisais aussi autrefois.

Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je trouve finalement plus confortable d'utiliser deux outils distincts, je m'y retrouve mieux au quotidien. Chacun sa façon de faire à ce niveau.

Mon préféré : delicious m'accompagne depuis de nombreuses années, je crois même que c'est l'un des premiers services web auquel je me suis inscrit. Il est simple et fait parfaitement le boulot, avec son système de tags et son moteur de recherche performant.

Alternatives libres : je pense bien entendu à l'outil Shaarli créé par le célèbre sebsauvage.

 

Voilà donc ma méthode : la découverte, l'agrégation et le classement des sources, la sauvegarde temporaire, le classement définitif.

N'hésite pas à nous préciser ta propre façon de faire dans les commentaires, et les outils que tu utilises.

Allez, c'est pas le tout, j'ai encore 884 articles à lire dans mon lecteur de flux RSS ;-)

 

Oser sortir de sa zone de confort

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Oser sortir de sa zone de confort

Je suis très heureux aujourd'hui de partager une petite vidéo dessinée qui m'a beaucoup plus, découverte grâce à Paco, un lecteur qui me l'a fait passer la semaine dernière.

Je le remercie 1000 fois ! N'hésitez pas à me donner de bons liens comme ça, je suis toujours preneur.

Cette courte vidéo explique de façon très claire le concept de zone de confort, et donne quelques pistes pour nous aider à la maîtriser et à en sortir.

La vidéo est en anglais mais les sous-titres sont activables en français et sont plutôt bons. Pour les plus pressés je les ai retranscrit avec quelques petites améliorations sous la vidéo.

Voici votre ligne de vie. Vous êtes maintenant dans votre présent.
Vous avez laissé derrière vous votre passé, et votre futur est devant vous.
Si on vous demande comment vous voudriez que soit votre futur, la réponse sera facilement : " Je ne sais pas!... Je n'en ai aucune idée, mais en revanche je sais ce que je NE veux PAS qu'il m'arrive"
En général, vous savez ce qui vous plaît et ce qui ne vous plaît pas dans votre présent, et si vous y réfléchissez vous vous rendrez compte également de ce qui vous a plu et déplu dans votre passé. Cependant, il est très probable que l'inconnue sur ce que vous désirez pour votre avenir subsiste.

En général, depuis tout petit on nous enseigne une multitude de connaissances mais on ne nous apprend pas à avoir confiance en nous même.
Croire en vous-même et savoir exactement ce que vous voulez peut ressembler aux yeux de nombreuses personnes à de l'arrogance.
"Mon fils, il te faut travailler dur, te sacrifier, et accepter ton destin. Rêver les yeux ouverts est une perte de temps !"
Il y aura toujours des personnes pour vous rappeler que c'est comme le conte de la laitière (ndlr : je suppose qu'il s'agit de la fable "La Laitière et le Pot au lait" de Jean de la Fontaine ?). Une fable étrange que quelqu'un a dû inventer pour que les autres cessent de rêver. C'est dommage, car en réalité, le moyen d'atteindre votre but, c'est de rêver de ce que vous souhaitez, de mettre une date d'expiration à votre rêve et de tout faire pour y arriver.
Vous pouvez très bien faire dans le futur. Tout dépend de ce que vous croyez !

Le concept de zone de confort

Le concept de zone de confort

La première chose à faire est de prendre conscience de certains concepts basiques, les comprendre et les mettre en pratique.
Commençons par le concept de zone de confort.

C'est la zone imagée dans laquelle vous vous trouvez quand vous évoluez dans un environnement que vous maîtrisez.
Dans cette zone, les choses vous seront familières et confortables, qu'elles soient agréables ou non.
Par exemple, se trouver dans les bouchons tous les jours, c'est être à l'intérieur de votre zone de confort, parce que c'est ce que vous connaissez.

Votre patron qui vous passe un savon dans son bureau, cela fait partie de votre zone de confort parce que c'est ce que vous connaissez.
Vous amuser ou vous disputer avec votre partenaire, cela fait partie de votre zone de confort, parce que c'est ce que vous connaissez.
Vos habitudes, votre routine, vos facultés, vos connaissances, votre attitude et votre comportement font aussi partie de votre zone de confort.

La zone d'apprentissage

La zone d'apprentissage

Autour de votre zone de confort, se trouve votre zone d'apprentissage.
C'est la zone que vous quittez pour élargir votre vision du monde.
C'est ce que vous faites quand vous apprenez de nouvelles langues, vous voyagez vers des pays inconnus, vous découvrez de nouvelles expériences, vous enrichissez vos points de vue, vous changez vos habitudes, vous découvrez d'autres cultures ou faites la connaissance de nouveaux clients.
C'est la zone où nous observons, expérimentons, comparons, apprenons, apprécions,...

Il y a des personnes qui en sont passionnées, c'est la raison pour laquelle elles gravitent souvent vers leur zone d'apprentissage.

En revanche, pour d'autres personnes cela fait peur, et pour éviter cette situation elles ne se déplaceront que dans leur zone de confort. En sortir serait considéré comme dangereux.

La zone de non-expérience, ou zone de panique

La zone de non-expérience, ou zone de panique

Au-delà de votre zone d'apprentissage, se trouve ce que l'on appelle la zone de panique, ou zone de non-expérience.

Ceux qui ne souhaitent pas que tu y ailles, sont en général ceux qui n'en sortent jamais.
Ils disent que c'est la zone où peuvent t'arriver des choses très, très, très graves. C'est comme être au bout du monde... au-delà, le monde s'arrête :
"Ne sors pas, ça va être terrible! Et que se passerait-t-il si tu échoues?"

"Ok, d'accord, mais si je réussis?"
Ceci, les seules personnes à le dire sont celles qui considèrent que cette zone est en fait la zone magique. La zone dans laquelle peuvent vous arrivez des choses merveilleuses que vous ne connaissez pas encore, parce que vous n'y êtes encore jamais allé.
C'est la zone des grands défis.

Certains pensent que s'ils vont dans cette zone magique, ils ne pourront plus faire marche arrière, que leur zone de confort va disparaître.

Ce n'est pas vrai ! Sortir, signifie élargir votre zone de zone de confort et d'apprentissage. Changer ne signifie pas que vous perdez ce que vous aviez, cela signifie seulement que vous ajoutez quelque chose.

"Changer" est en fait "se développer". Cela peut ressembler à la peur de l'inconnu, mais en réalité, c'est la peur de perdre.
Perdre ce que vous aviez, ou pire encore : perdre ce que vous êtes.

Tension émotionnelle et tension créative

Tension émotionnelle et tension créative

La prochaine chose à prendre en compte est la tension émotionnelle et la tension créative. Elles agissent comme deux forces opposées. La première vous tire vers votre zone de confort, et la seconde vous fait avancer vers l'extérieur.

Pour pouvoir avancer, il vous faudra parvenir à ce que votre motivation sorte victorieuse de vos peurs. Vous devrez travailler sur votre tension émotionnelle et en particulier sur les peurs provoquées par le fait de sortir de votre zone de confort : peur de ce que diront les autres, peur d'échouer, peur du ridicule et de la honte.
Il vous faudra les reconnaître et les traiter.

Êtes-vous entrain de vous demander comment vous pouvez le faire ?
Croyez en vous-même !
Vous êtes le protagoniste de votre vie. Ce que vous ne décidez pas... d'autres le feront à votre place.

En gérant correctement vos peurs, votre auto-estime grandira. Celle-ci vous donnera une nouvelle vision de la réalité pleine d'opportunités. Vous pourrez ainsi mieux choisir votre objectif, avoir une idée claire de votre rêve, de trouver un "quoi" qui vous motive.
Ensuite, vous comparerez votre point de départ avec votre destination, et facilement vous vous sentirez tout petit.
C'est parfaitement normal : vous prendrez conscience de ce dont vous avez besoin d'apprendre.
Il sera utile de vous rappeler de vos origines, vos valeurs, vos principes, et de réfléchir sur votre mission personnelle dans la vie.
Pour aider à maintenir la tension créative, et pour ne pas céder à la tension émotionnelle, vous voudrez penser à votre vision personnelle.
Qu'y a t'il au-delà de ce rêve? Dans quel but souhaitez-vous réaliser ce rêve?
À partir du moment où vous transformez les préjugés qui vous limitent, que vous faites confiance en vous-même et en votre rêve, et que vous comprenez pourquoi et dans quel but vous le faites, le moment sera venu de passer à l'action et de laisser derrière vous votre zone de confort.
Vous expérimenterez la joie d'apprendre à poursuivre vos rêves.
Au début, vous pourrez vous sentir incompétent et vulnérable, vous penserez que c'est risqué.

Mais c'est ok ! Vous ne savez pas tout. Vous êtes humain après tout. Vous êtes en train d'apprendre... félicitations !
Vous êtes en marche vers votre rêve !

Ce qu'il vous manque pour commencer à récupérer votre sensation de compétence, c'est de revenir à votre zone de confort, pour les ressources personnels que vous possédez et que dans la précipitation, vous avez oublié d'utiliser.
Prenez tout ce qui vous sera nécessaire, mais soyez patient pendant votre préparation.

Soyez confiant dans votre objectif. Ayez votre stratégie bien préparée, soyez persévérant et positif...
Et plus tôt que ce que vous pouvez imaginer, votre rêve deviendra réalité.

Osez-vous rêver?

 


Stratégie d'un blogueur face aux communiqués de presse

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Stratégie d'un blogueur face aux communiqués de presse

Aaah, la joie d'être blogueur, de laisser courir ses doigts sur le clavier au petit matin, de suivre le souffle de l'information brûlante sur les réseaux sociaux, d'échanger avec une communauté de lecteurs passionnés, de se farcir ses 250 mails de retard...

Bon j'exagère un peu, mais il faut dire que ça s'amasse quand même un peu. Mais je ne vais pas m'en plaindre, car même si je sais que certains confrères n'ont aucune envie de recevoir ces courriels non-sollicités, pour ma part je trouve plutôt intéressant d'être informé en direct de l'actualité du monde des entreprises high-tech.

Même s'il est vrai que je n'ai jamais rien demandé.

L'ami Chob a donné récemment quelques conseils aux professionnels qui souhaitent établir des relations avec les blogueurs. Comme je souhaiterais que tout le monde les suivent !

Car il faut bien avouer que beaucoup de ces sollicitations sont plutôt inadaptées, maladroites,  voir franchement pathétiques.

J'avais présenté pour ma part il y a bientôt 2 ans les différentes façons qu'ont les marques pour entrer en relation avec des blogueurs.

Pour aller plus loin, voici aujourd'hui ma façon toute personnelle de traiter les sollicitations par courriels, les plus fréquentes étant les fameux communiqués de presse.

Les communiqués "classiques"

Le cas standard où l'entreprise à quelque chose à vendre, et serait bien contente que la blogosphère lui donne un coup de pouce.

Les communiqués hors-sujet : je ne réponds pas et prends des mesures radicales (en plus de maudire l'expéditeur jusqu'à la 42ème génération)

Les communiqués hors-sujet

photo flickr / G M

Certains semblent encore penser en 2015 qu'arroser les boîtes mails des journalistes et blogueurs du monde entier conduira inexorablement à la notoriété de leur entreprise.

Peu importe qu'ils contactent tous les sites de jardinage pour faire la promotion de leur nouveau lave-vaisselle.

Bref, lorsque je reçois un mail pour lequel je ne correspond visiblement pas à la cible, la solution est simple :

- si je suis de bonne humeur c'est la demande de désinscription (si le lien est bien présent dans le mail, comme le prévoit la législation en passant),

- si je suis un peu plus mal luné, le classement en spam directement. Et ouais, pas de quartier, il fallait faire attention.

Les communiqués mal rédigés impersonnels : je lis en travers, je ne réponds pas, et je supprime

Les communiqués mal rédigés impersonnels

photo pixabay

Ils sont bien trop nombreux : des mails imbuvables, trop long, plein de fautes, avec des images immondes, ou écrits sans aucun respect pour le destinataire (genre on ne s'est jamais parlé mais je suis ton pote. Bah oui quoi, tu es un blogueur, forcément un jeune débraillé de 15 ans, je pourrais être ton père).

Généralement, une fois que j'ai compris de quoi il retourne je ne tarde pas à cliquer sur le bouton supprimer. C'est peut-être un peu péremptoire, mais je vois difficilement en quoi tes produits ou services pourraient être intéressants si tu n'es pas capable de rédiger convenablement un email.

Les communiqués impersonnels mais rédigés convenablement : je lis, vais souvent voir le site, et demande parfois des infos supplémentaires

Les communiqués impersonnels mais plutôt intéressants

photo pixabay

Cette fois, aucun effort n'est fait pour s'adresser à moi en particulier, mais le mail est plutôt bien écrit, et le sujet est susceptible de m'intéresser. Dans ce cas je prends généralement toujours quelques instants pour aller voir de quoi il retourne.

Je prenais à coeur au début de faire une réponse systématique à ce type de courriel, au moins pour remercier, mais c'est devenu impossible pour moi désormais, et j'en suis désolé.

Dans quelques rares cas il m'arrive de demander quelques renseignements supplémentaires, dans ce cas la qualité de la réponse peut présager de la suite donnée.

Les communiqués faussement personnalisés : je ne réponds pas plus que les précédents

Les communiqués faussement personnalisés

photo flickr / Katie Tegtmeyer

Un cas particulier où l'expéditeur a pris la peine de taper mon nom où l'adresse de mon site dans le corps de son message, mais cela ne va malheureusement pas plus loin.

Attention, nous ne sommes pas dupes : ce n'est pas en copiant-collant 2 titres d'articles de nos blogs, ou en nous jetant des fleurs virtuelles, que cela nous fera irrémédiablement plonger tête baissée dans la promotion de vos services.

Bref, pour ces messages-là, pas traitement de faveur, je les traite exactement comme les précédents. Et d'ailleurs si les ficelles sont trop grosses j'aurai tendance à être un peu plus vif sur le bouton supprimer si je suis une nouvelle fois de mauvaise humeur. Non mais.

Les communiqués personnalisés, pertinents et intéressants : au minimum je réponds (mais parfois c'est long)

Les communiqués personnalisés, pertinents et intéressants

photo flickr / Ministerio TIC Colombia

Là, on sent que la personne à l'autre bout a pris la peine de parcourir ton site, qu'elle s'est un minimum intéressé à ce que tu fais. Si en bonus le contenu du communiqué m'intéresse, je prends généralement le temps de répondre, au moins pour remercier, même si cela ne donne rien de plus derrière.

Si je sens que le sujet peut intéresser les membres de ma communauté, j'envoie parfois un petit tweet ou un message sur Google+.

Il est très rare que j'en fasse des articles, comme tu l'auras remarqué ce n'est pas trop le sujet ici de faire ce genre de post. Néanmoins, un service qui aura retenu mon attention peu très bien se retrouver cité à l'occasion si le sujet s'y prête.

Pour peu qu'un échange sympathique par mail interposé se soit produit, je considérerais généralement avec attention les futurs communiqués qui me parviendront (s'ils ne sont pas trop nombreux).

En revanche, et c'est là le gros point noir de mon organisation, il est courant que mes délais de réponses soient gigantesques (de l'ordre de plusieurs semaines).

Bah oui, je dois aussi traiter les dizaines de mails des catégories précédentes pour tomber sur ces quelques perles rares, et puis j'ai bien autre chose à faire que ça.

Les communiqués avec partenariat

Pour appâter le blogueur avide de pouvoir, certaines marques n'hésitent pas à proposer des partenariats plus ou moins honnêtes.

Les communiqués-partenariat foutage de gueule : je supprime, ou je fais une contre-proposition au moins aussi indécente

Les communiqués-partenariat

photo pixabay

Ceux-là ont au moins le mérite de me faire rire dans la plupart des cas :

"Je vous propose du contenu GRATUIT pour votre blog ! (en échange de 2 liens vers le site de mon client)"

" Je vous propose un article COMPLET (mais hors sujet) et je vous offre 10€ !"

" Je vous propose un échange de liens avec mon blog sur les setters irlandais qui compte pas moins de 17 pages vues par jour !"

"Seriez-vous intéressé pour faire un article sur notre produit révolutionnaire ? (mais on ne peut pas vous le prêter pour un test, faut pas déconner)

Je m'amuse parfois à faire une contre-proposition à ces gentils partenaires potentiels, avec des tarifs d'articles sponsorisés multipliés par 2 ou 3, des demande de dons de produits pour les faire gagner à mes lecteurs...

Généralement la conversation tourne court.

Les communiqués-partenariat sérieux : je réponds (mais c'est aussi long)

Les communiqués-partenariat sérieux

photo pixabay

Il arrive, assez rarement malheureusement, que certaines boites mettent les moyens pour établir des partenariats intéressants, en proposant spontanément des prêts de produits, voire le don via l'organisation de jeu-concours, en étant prêt à mettre le prix pour un article sponsorisé objectif de qualité...

Là encore, je prends généralement toujours le temps de répondre, même si ma réponse est négative, avec la même problématique de délai.

 

Voilà ma façon de faire, j'espère que cela vous a éclairé. En tout cas je pourrais ressortir cet article aux spammers insistants qui s'étonnent de ne pas avoir de mes nouvelles. Non mauvaise langue, ça n'était pas mon unique objectif pour cet article ;-)

Je suis curieux à présent d'avoir les retours d'expérience des collègues, voire pourquoi pas de community managers ou autre responsables ayant la lourde charge de traiter avec ces satanés blogueurs.

 

Comment recharger son smartphone ou sa tablette plus rapidement ?

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Comment recharger son smartphone ou sa tablette plus rapidement ?

Nos appareils mobiles ont évolué à une vitesse folle ces dernières années, avec des écrans de plus en plus grands, toujours plus de capteurs et de technologie embarquée... et une autonomie de plus en plus dérisoire.

On nous parle régulièrement de nouvelles technologies révolutionnaires de batterie qui devraient sortir d'ici quelques années, en attendant il faut bien avouer que l'on se trouve bien démuni face à ce gros point faible qui réduit considérablement notre liberté d'utilisation.

Il existe de nombreuses façons pour tenter de diminuer la consommation énergétique de nos appareils, j'ai déjà évoqué ce sujet ici, et aussi un peu là.

Mais il y a un second paramètre sur lequel on peut essayer de jouer ; la durée de recharge, afin de profiter au maximum du moindre petit moment où l'on peut rassasier ce petit corps affamé.

Voici donc quelques idées.

Multiplie les chargeurs et câbles et profite de la moindre occasion

recharge rapide multiples chargeurs

photo flickr / Lisa Risager

Bien entendu, la première chose à laquelle on peut penser est de profiter de la moindre occasion pour redonner un peu de jus à son appareil.

Il est alors utile de faire en sorte d'avoir toujours un chargeur à proximité. Sauf si tu es assez fou pour en avoir toujours un dans la poche, l'alternative peut consister à essayer d'en avoir un à proximité des endroits où tu passes le plus de temps (à la maison, au boulot...) mais aussi là où tu pourras les retrouver lorsque tu te déplaces (sac de voyage, voiture...) Pour ça il n'est pas idiot de penser à investir dans l'achat d'un ou deux chargeurs supplémentaires. Fort heureusement avec la démocratisation du format micro-USB, il est possible de conserver les chargeurs de ses vieux appareils, où d'utiliser ceux d'autres machines si les formats sont similaires (hmm, désolé pour les possesseurs d'iPhone, quand on vous dit que c'est mal les formats propriétaires)

Tout ça est bien joli lorsqu'on a la chance de pouvoir se brancher sur une prise de courant, mais il ne fait pas oublier pour autant les autres cas. On trouve des chargeurs spécifiques pour pas mal d'autres situations : à brancher sur allume-cigare, solaires, voir même pour vélo, des batteries externes... sans oublier que certains lieux publics proposent des systèmes de recharge (certaines trains et gares...).

Et évidemment, il y a la solution de se brancher sur un port USB, sur son ordinateur, une station multimédia... ou tout autre appareil compatible.

Quoi que attention, ce n'est pas toujours la solution idéale, j'y arrive justement.

Oublie la recharge sur port USB si tu as le choix

Recharge rapide prise USB

photo pixabay

Je viens de te dire de profiter de la moindre occasion, y compris lorsqu'un port USB s'offre à toi, mais entendons-nous bien : si tu as le choix entre ce type de connexion et une prise électrique, ne réfléchis pas trop longtemps.

La recharge via USB est largement plus lente, à réserver aux occasions où tu n'as pas d'autre choix.

Pour te donner quelques chiffres : l'USB 1.0 et 2.0 est capable de fournir jusqu'à 0.5A, l'USB 3.0 (loin d'être encore présent partout) tourne à 0.9A, alors qu'un chargeur électrique dédié monte jusqu'à 1.5A. Il n'y a qu'avec l'USB 3.1 où l'on peut monter jusqu'à 3A, mais il est encore loin d'être démocratisé.

Tu l'auras compris : mieux vaut se brancher sur une prise de courant pour recharger plus vite lorsque c'est possible.

Utilise un chargeur plus puissant

Recharge rapide batterie de secours

photo flickr / Takashi Hososhima

Attention avant de t'enflammer : utilise un chargeur avec un plus forte intensité ne rechargera pas systématiquement plus rapidement ton appareil.

Cela dépendra de l'appareil concerné.

Il n'y a pour autant a priori pas de craintes à avoir, le standard USB est suffisamment intelligent pour que ton appareil ne surchauffe pas ni n'explose s'il utilise un chargeur plus puissant. Il utilisera la puissance qu'il peut utiliser, qui peut être plus élevée que celle de son chargeur d'origine, et c'est tout.

J'ai lu ça et là qu'il ne fallait cependant pas abuser, avec des risques de diminution de la durée de vie de la batterie, mais j'avoue ne pas pouvoir te confirmer ce point. Ces petits malins de constructeurs se couvrent en préconisant de n'utiliser que le chargeur fourni avec l'appareil, mieux vaut donc ne pas avouer que tu en utilises un autre si tu dois renvoyer ton téléphone en garantie pour une raison quelconque.

Enfin bref, si tu as une une tablette à la maison, avec un chargeur dont l'intensité est généralement plus élevée, il n'y a je pense pas trop de risques à ce que tu l'utilises pour ton smartphone lorsque tu es pressé. Évite simplement les chargeurs bas de gamme tombés du camion.

Les plus aventureux pourront jeter un oeil aux chargeurs rapides que proposent certaines marques s'ils pensent pouvoir gagner un peu de temps de charge.

Plus d'infos sur les chargeurs

Utilise un bon câble

Recharge rapide bon câble

photo flickr / Brendan C

J'étais un peu sceptique au début, puis j'ai été convaincu par un spécialiste : non seulement les câbles s'usent au cours du temps, et leurs performances se dégradent, mais en plus ils ne sont pas tous égaux d'origine.

Les câbles de mauvaise qualité sont à fuir comme la peste, et en supplément il existe des câbles de calibre 28/24 plus larges que les câbles classiques 28/28, qui s'abîment moins rapidement.

Ce sont ceux parfois fournis avec les tablettes ou smartphones de grandes tailles.

Recharge l'appareil éteint

Recharge rapide smartphone tablette éteint

photo flickr / r. nial bradshaw

C'est peut-être une évidence pour beaucoup d'entre vous, mais pas tous, et surtout nous avons parfois tendance à l 'oublier : nos appareils se rechargent plus rapidement s'ils sont éteints durant le processus, par le simple fait qu'ils ne consomment pas d'énergie pendant ce temps là.

Il peut donc être utile d'y penser pour gagner un peu de temps. Personnellement je profite toujours de la nuit pour à la fois recharger mon portable et l'éteindre totalement.

Utilise une batterie de rechange si c'est possible

Recharge rapide smartphone batterie rechange

photo flickr / Cheon Fong Liew

Évidemment, il est de plus en plus difficile de trouver des mobiles avec batterie amovible, les constructeurs utilisant bien souvent le prétexte du design pour nous ôter la possibilité de changer de réserve d'énergie.

Si par hasard ton appareil t'offre cette qualité rare, il peut être utile d'envisager l'acquisition d'une seconde batterie. L'idéal étant de pouvoir en recharger une pendant que l'autre est dans l'appareil à l'aide d'un chargeur externe.

 

Voilà pour ces quelques astuces, comme d'habitude n'hésite pas à compléter en commentaires !

 

 

 

Tu es peut-être (sans le savoir) un excellent ingénieur

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Tu es peut-être (sans le savoir) un excellent ingénieur

J'ai toujours eu un peu de mal avec les belles étiquettes qui nous collent à la peau pour la seule raison que l'on a frotté les bancs de telle ou telle école durant quelques années. Le titre d'ingénieur fait sans doute partie des dénominations les plus prestigieuses, sans que la plupart des gens ne sachent réellement ce qui se trouve derrière.

Car si toutes les écoles ne sont pas égales, tous les élèves ne le sont pas non plus, et ce n'est pas parce que tu n'as pas le sacro-saint diplôme que tu n'as pas les qualités requises à son obtention.

Alors peu importe les écoles que tu as fréquenté et le nombre d'années d'études que tu as supporté, peut-être as-tu toutes les qualités d'un bon ingénieur... voici quelques pistes pour le découvrir.

Tu passes ton temps à détecter ce qui fonctionne mal, et à chercher des solutions

Ingénieur recherche solutions

photo pixabay

Cela te paraît naturel, tu le fais d'ailleurs la plupart du temps sans même t'en rendre compte : tu ne peux t'empêcher de remarquer ce qui fonctionne mal, d'imaginer comment cela pourrait être amélioré, et de mettre généralement tes plans en action sans tarder. Tu règles régulièrement des problèmes quotidien chez toi ou chez tes proches par toi même, sans avoir besoin de faire appel à un professionnel (sauf si tu fais le calcul du temps gagné à sous-traiter, qui peut alors être utilisé à des occupations plus productives... mais c'est une autre histoire)

Tu es relativement bien organisé

Ingénieur organisation

photo pixabay

Attention, je ne veux pas dire que ton bureau est immaculé, sans aucun objet ne traînant négligemment dessus... je crois d'ailleurs qu'une part de désordre dans sa vie quotidienne est loin d'être néfaste. Mais disons que tu agis avec méthode lorsque tu dois résoudre un problème : tu sais comment accéder rapidement à l'information pertinente, comment utiliser les outils modernes qui te rendent plus efficaces, comment procéder par étapes avec méthode... jusqu'à arriver à ton but.

Tu as un excellent esprit de synthèse, et sans doute de grandes qualités pour l'enseignement

Ingénieur esprit de synthèse et enseignement

photo pixabay

Résoudre un problème complexe consiste toujours à le découper en problèmes plus simples, résolvables les uns à la suite des autres. Les bons ingénieurs ont cette capacité à comprendre les éléments complexes, mais également à synthétiser ceux qui possèdent une grande quantité de données et informations.

Une qualité qui en découle souvent est la capacité à transmettre aisément leur savoir aux autres. On dit d'ailleurs que celui qui n'est pas capable d'expliquer clairement quelque chose ne l'a en vérité pas vraiment compris.

Tu supportes relativement bien les périodes de stress et de forte pression

Ingénieur résistance stress et pression

photo flickr / Giuseppe Savo

Certains semblent comme pétrifiés dans les périodes de stress, mais de ton côté tu as plutôt tendance à bien t'en tirer. Cela ne veut pas dire que tu restes insensible, mais tu n'es pas moins efficace. Certains semblent même plus productifs sous la pression.
L'organisation que j'évoquais précédemment n'y est sans doute pas étrangère, alliée à ta capacité à analyser les problèmes et à les découper en plus petites parties moins impressionnantes.

Tu peux absorber une grande quantité d'information rapidement

Ingénieur apprentissage absorption informations

photo pixabay

Je parle régulièrement ici de l'importance d'avoir le goût d'apprendre tout au long de sa vie, et des différents moyens pour y parvenir.

Tout le monde n'assimile pas les informations aussi rapidement, mais entre nous, je reste persuadé qu'il s'agit avant tout de trouver la bonne méthode.

De ton côté, tu te surprends sans doute régulièrement à te plonger dans de longues heures de lectures, dans des livres, ouvrages spécialisés, magazines et revues techniques, et bien sûr sur Internet, et te rendre compte plus tard que tu as retenu une bonne partie de l'information lue.

Tu as la capacité à raisonner avec logique, imaginer la suite, et bâtir des plans

Ingénieur logique, imagination, élaboration plans

photo pixabay

Face à un problème, tu ne te laisses pas influencer par des paramètres non-pertinents : tu raisonnes toujours de façon logique, éliminant le superflu pour te concentrer sur l'essentiel, puis tu imagines les solutions et scénarios possibles, pour enfin bâtir des plans d'action. Cela peut d'ailleurs se produire aussi bien pour résoudre des problèmes complexes que pour l'organisation de ta vie quotidienne, même inconsciemment.

Tu es capable de te concentrer totalement sur la résolution d'un problème

Ingénieur concentration

photo pixabay

Lorsque tu as décidé de t'atteler à une tâche, tu te retrouves souvent complètement absorbé par ton objectif jusqu'à ce tu sois arrivés à tes fins. Rien ne peux alors t'en détourner, toute ton attention étant concentré sur le sujet qui te préoccupe.

Contrairement à ce qu'il peut paraître, tu es plutôt créatif

Ingénieur créativité

photo pixabay

L'image de l'ingénieur-nerd fan de math et de technologie, uniquement dévoué à remplir des pages de calculs, a sans doute vécu. Résoudre des problèmes complexes nécessite d'imaginer des solutions innnovantes, et tu le sais bien.
Tu utilises d'ailleurs une partie de ton temps libre à exercer une activité créative : peinture, musique,... ces périodes de repos pour le cerveau l'entraînant en plus à le faire travailler différemment.

Tu ne rechignes jamais à travailler (si ce que tu fais te plaît)

Ingénieur aimer travailler

photo pixabay

Tu as peut-être du mal à concevoir la pensée commune des personnes de ton entourage qui voient chaque nouvelle journée de travail comme une plaie qu'ils sont forcés de supporter.

Dans ton esprit, le défi de résoudre des problèmes t'anime chaque jour et te pousse à travailler sans le ressentir comme une contrainte. Même dans les moments de repos, ton esprit continue à imaginer des choses, à chercher des solutions.

Bien entendu, tout cela est valable si tu exerces ton activité professionnelle dans le secteur qui te passionne vraiment. Tout le défi consiste à le trouver.

Tu es capables de détecter des propres erreurs, de les analyser pour les corriger

Ingénieur apprendre de ses erreurs et les corriger

photo pixabay

Tu sais parfaitement que les erreurs sont indispensables pour avancer, et tu n'as pas de problème avec l'idée d'en faire, car cela te permet ensuite d'apprendre pour les corriger et d'avancer.

Tu n'abandonnes jamais

Ingénieur ne jamais abandonner

photo pixabay

Ta persévérance te fait rarement défaut : tu sais que peu importe le problème, il a forcément une solution, et qu'il te suffit de la trouver. Tu ne doutes jamais de ta capacité à y arriver, peu importe le temps qu'il te faudra.

 

Alors, te sens-tu l'âme d'un ingénieur ? Je repense toujours en passant à cette définition de "l'esprit hacker" que je trouve très proche de celle d'un ingénieur.

 

Utiliser Trello comme un pro

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Utiliser Trello comme un pro

Je te parle régulièrement ici du service web Trello, tellement je suis heureux d'avoir enfin trouvé un outil efficace pour m'organiser. J'y colle vraiment tout et n'importe quoi : listes de tâches, listes de lectures, idées en vrac, planning d'organisation de projets pro et perso... c'est sans doute toute la force de l'outil, de simplement proposer un cadre souple que l'on peut adapter à sa convenance.

Je me suis rendu compte que pas mal d'entre vous se sont créés un compte et utilisent Trello plus ou moins régulièrement. Je me suis donc dit que c'était l'occasion de faire quelques recherches sur les utilisations plus avancées de l'outil pour en discuter ici, et peut-être de donner envie à d'autres de s'y intéresser.

Je me suis largement inspiré d'un post du blog officiel de Trello, que je te conseille d'ailleurs de suivre si tu es un utilisateur régulier de cet outil.

Quelques raccourcis clavier pour commencer

Trello raccourcis clavier

photo pixabay

On ne le répète jamais assez : les raccourcis clavier, c'est la vie. Enfin, disons que le gain de temps et de confort d'utilisation est tellement important que TU DOIS prendre le temps d'apprendre au moins les principaux.

Trello est assez fourni en la matière, voici les principaux. Malheureusement certains sont configurés pour les claviers US, et je n'ai pas toujours trouvé d'équivalent pour nos claviers européens malgré mes recherches.

Navigation

Naviguer entre les cartes : , , et
Ouvrir une carte : Entrée
Ouvrir une carte juste après l'avoir créée : Maj+Entrée
Annuler une action ou fermer un menu : ESC
Supprimer tous les filtres affectés (par exemple via la recherche en haut) : X
Voir un rappel des raccourcis : avec Maj + / apparemment, mais chez moi sur Firefox cette combinaison est déjà utilisée pour la recherche rapide du navigateur, donc cela ne marche pas.

Menus des tableaux

Ouvrir le menu "Boards" (en haut à gauche) : B
Accéder à la barre de recherche : / sur les claviers US, chez nous je cherche encore
Ouvrir le menu de filtres : F
Menu principal (à droite) : W

Actions sur les cartes

Archiver une carte : C
Ajouter une "Due Date" : D
Accéder au menu d'édition rapide : au survol d'une carte, E
Affecter un label rapidement : au survol d'une carte Maj+, n° correspondant au numéro du label. La touche L ouvre le menu Label au-dessus de la carte.
Affecter ou retirer un membre : au survol, M ouvre le menu des membres.
Bouger une carte d'une liste à une autre : pour les claviers US :  > et <. J'ai trouvé que , marchait pour la gauche, mas il me manque la droite :-\
Éditer le titre d'une carte : T
Voter / Retirer son vote d'une carte (avec le power-up "vote") : V

Gestion de ses cartes personnelles

Trello peut être utilisé aussi bien à titre individuel que collectif, il permet notamment d'affecter un ou plusieurs utilisateurs à chaque carte.

Filtrer en un clin d'oeil les cartes auxquelles on est affecté : Q
S'abonner / se désabonner d'une carte : S (S pour "Subscribe")
S'assigner ou se désassigner d'une carte : Espace

Bonus : autocomplétion

Trello offre en supplément quelques fonctions rapides lors de la saisie d'informations :

@ propose la liste des membres
# propose la liste des labels

A noter que l'utilisation de @ créée automatiquement un lien vers l'utilisateur mentionné, et encore plus fort que # suivi du numéro d'une carte créé également un lien (ex: #27)

^ suivi d'un nom de liste et d'une position lors de la création d'une carte doit en principe la positionner à l'endroit souhaité, mais j'avoue ne pas avoir réussi à le faire fonctionner. Il est également en principe possible d'utiliser "top" ou "bottom" pour le positionnement.

La liste complète des raccourcis est disponible en anglais sur le site officiel.

Et même des "raccourcis souris"

Trello raccourcis souris

Je ne sais pas si l'expression "raccourci souris" existe, en tout cas je trouve que ça sonne pas mal, voici quelques astuces pour utiliser Trello plus rapidement, cette fois avec la souris en main.

Double clic n'importe où sur le tableau pour ajouter une liste

Lorsque ton tableau est bien encombré, il n'est pas nécessaire d'aller chercher le haut d'une colonne vide pour ajouter une liste, puisqu'un double-clic n'importe où sur un coin inoccupé du tableau ouvre une petit pop-up qui permet d'ajouter une liste en précisant son nom et sa position.

Drag & Drop et même copié-collé de fichiers

Pour joindre un fichier ou une image à une carte, tu peux entrer sur la carte et cliquer sur le bouton "Attachments", mais il existe deux façons plus simple de le faire :

- la première simplement par un glissé-déposé à partir d'un fichier de ton ordinateur

- la seconde (uniquement pour Chrome malheureusement) en copiant une image sur le web puis en la collant avec le raccourci classique Win + V (command + V pour les Maceux)

Le scroll horizontal, ce n'est pas sale lorsque c'est bien fait

Nous sommes assez peu habitués au scroll horizontal, qui peut vite arriver sur Trello si tu as tendance à multiplier les listes (tu verras, on y arrive vite)

Si la barre de scroll en bas de page ne te plait pas, sache que tu peux tout simplement cliquer n'importe où sur le tableau et déplacer ta souris pour le faire bouger. Bien pratique.

Formater son texte

Trello formater texte

Si tu aimerais pouvoir rendre tes textes de description ou de commentaire un peu plus attractifs, sache que Trello embarque le langage de balisage Markdown, qui te permet par exemple d'utiliser :

** texte en gras **

* texte en italique *

` portion de code `

[texte du lien](url_du_lien)

...

Plus de détails (en anglais) sur cette page

Maîtriser les fonctions de recherche

Trello recherche

La recherche n'est pas réservée à une société qui appartient désormais à une holding qui porte le même nom qu'une filiale d'un constructeur automobile allemand (c'était le point actualités. Pour mémoire si tu sors d'une grotte).

Les équipes de Trello ont l'air d'avoir bossé sur le sujet, et il est possible de chercher parmi tes cartes à deux niveaux.

Chercher des cartes sur tous les tableaux

C'est la méthode de recherche la plus visible, car elle est accessible via le petit champ tout en haut de chaque tableau.

Il te suffit de taper tes termes de recherche, et Trello va chercher tout seul les cartes correspondantes dans l'ensemble de tes tableaux.

Il est possible également de sauvegarder des recherches pour y accéder rapidement plus tard.

Trello fourni quelques opérateurs spéciaux pour faire des recherches plus précises :

- @ devant un nom va t'afficher toutes les cartes assignées à l'utilisateur concerné

- @me t'affichera les tiennes

- # devant un nom de label t'affichera la liste des cartes marquées avec celui-ci

- board:id sert à filtrer en fonction d'un tableau spécifique. Pas d'inquiétude si tu ne te souviens plus du nom exact d'un tableau, Trello te fera des suggestions lors de la saisie

- liste:name, la même chose pour filtrer selon une liste particulière

- has:attachments, has:description, has:cover, has:members, has:stickers pour filtrer respectivement les cartes possédant : une pièce jointe, une description, une couverture, des membres et des stickers

- due:day, due:week, due:month pour retourner les cartes avec une date de respectivement un jour, une semaine, un mois, ainsi que due:overdue pour les dates dépassées (overdue = en retard).

Mais il est aussi possible d'être beaucoup plus précis en incluant directement un nombre de jours, comme due:8

- même principe pour les dates de création des cartes, avec created:day, created:week, created:month, et created:16. On remet ça avec les dates d'édition avec edited:day... (je pense que tu as compris le principe)

- tu peux tester le contenu de n'importe quel élément, comme description:, checklist:, comment:, et name:

- is:open retourne les cartes ouvertes, et is:archived les cartes archivées

- is:starred restreints la recherche aux tableaux classés comme favoris

Voilà déjà une bonne liste. A noter que l'opérateur "-" devant n'importe quel autre opérateur sert à faire le contraire, comme -@coreight pour rechercher les cartes auxquelles je ne suis pas assigné.

Toute la documentation en anglais sur le sujet ici.

Chercher des cartes sur le tableau en cours

Si tu as suivi tu sais désormais comment rechercher sur tous les tableaux de ton Trello, et si tu as été vraiment attentif tu dois même pouvoir affiner une recherche pour un seul tableau.

Trello propose cependant un outil pour faciliter la recherche sur le tableau en cours, accessible via le menu à droite, nommé Filter Cards.

Tu trouves alors un champ de recherche tout en haut que tu peux utiliser de la même façon que le champ de recherche principal, mais aussi en dessous des éléments à cliquer pour filtrer rapidement selon les labels, utilisateurs, et date due.

Une fois le filtre activé tu peux continuer à utiliser ton tableau comme auparavant, avec simplement les cartes visibles en fonction de tes critères de recherche.

Il suffit de le désactiver pour revenir à l'affichage complet.

Des idées d'utilisation à gogo

Trello inspirations et idées d'utilisation

Les équipes de Trello ont trouvé un bon filon pour intéresser les utilisateurs : leur proposer des tonnes d'idées d'utilisation de leur outil.

Il existe ainsi deux entrées principales pour faire des découvertes :

- par cette page qui regroupe des tableaux intéressants, à parcourir.

- par celle-ci un peu plus détaillée, qui ajoute une description, des tags, et un champ de recherche.

Organisation d'événements, projets professionnels, gestion d'équipes... il y en a pour tous les goûts.

J'avais également de mon côté imaginé quelques idées d'utilisation pour organiser sa vie quotidienne.

Des templates tout faits pour aller plus vite

Trello Pro templates

Templates de tableaux

Maintenant que tu as trouvé tout un tas de tableaux particulièrement bien faits, tu as peut-être envie de t'en inspirer pour gagner du temps.

Ne te lance pas tête baissée dans une longue étape de création de toutes les listes et cartes utiles, car tu peux copier n'importe quel tableau public : ouvre le Menu ("Show Menu" en haut à droite), et choisi simplement "Copy Board"

Tu peux ensuite lui donner un nom, un emplacement, régler ses paramètres de visibilité (privé / public) et choisir si tu veux également copier l'ensemble des cartes présentes ou non.

Utile également si tu veux gérer plusieurs projets en autant de tableaux en recopiant de l'un à l'autre la même organisation.

Mais aussi des listes, cartes et checklist à copier

Et oui, ce n'est pas tout. Si tu as besoin de réutiliser certains éléments de tes tableaux, il est possible de tout copier pour aller le coller ailleurs :

- pour une liste, petit flèche en haut à droite, et Copy List,

- pour une carte, via le petit bouton "crayon" ou le menu, Copy,

- et même pour une checklist, mais cette fois c'est au moment de la création d'une nouvelle qu'il t'est proposé de "Copy items From" pour aller chercher une checklist existante.

Des power-ups pour en faire plus

Trello power-ups

En plus de ses fonctionnalités de base, Trello propose une courte liste de "power-ups" à activer pour en faire plus.

Un outil de vote

Extrêmement utile pour un usage collaboratif  (beaucoup moins en solo), la fonction de vote permet à chacun de mettre un petit pouce levé sur chaque carte, et ainsi de pouvoir compter ensuite les points.

Très pratique pour donner son avis sur des propositions et prendre des décisions.

Le top serait que les cartes puissent se classer automatiquement dans une liste en fonction du nombre de votes, peut-être une future amélioration pour Trello.

Un calendrier

Une fonction indispensable pour les power-users, qui ajoute simplement un petit lien en haut à droite de l'écran donnant accès à un calendrier en plein écran, où s'affichent sous tes yeux ébahis les cartes que tu as daté.

Une fonction qui fait disparaître les cartes les plus anciennes

J'avoue ne pas avoir trouvé d'utilité à cette fonction pour mon usage, mais je suppose qu'elle peut servir à d'autres : elle rend peu à peu moins visibles les cartes qui n'ont connu aucune activité.

pour activer ces power-ups, cela se passe dans le menu de droite.

Plein d'outils et d'extensions pour aller encore plus loin

Trello outils et extensions

Et oui, ce n'est pas tout !

Comme tout outil web moderne digne de ce nom, Trello propose une API pour que les développeurs puissent proposer leurs applications.

Et elles sont nombreuses. Pour tout te dire, elles sont tellement nombreuses que je vais sans doute te préparer un autre article sur le sujet.

Il existe notamment :

- des applications pour différents support, et pase seulement les apps officielles pour Android, iOS et Windows 8,

- des extensions pour navigateurs (beaucoup pour Chrome),

- des utilitaires pour associer Trello avec d'autres outils d'organisation (Outlook, Burndown, Zapier...),

- pas mal de projets complets pour étendre les fonctionnalités de l'outil,

- une liste de bookmarklets,

...

Tu peux en retrouver une belle liste sur ce tableau, mais encore une fois j'y reviendrai plus tard.

 

Voilà pour ce petit guide d'utilisation de Trello, n'hésite pas à partager tes trucs et astuces et surtout nous dire comment tu utilise ce bel outil.

Pour aller plus loin la documentation est assez complète, mais malheureusement tout en anglais.

Je n'oublie pas mes amis libristes dans l'histoire, qui vont sans doute me conspuer de faire la promotion d'une solution propriétaire, et vous propose aussi de jeter un oeil aux alternatives Libreboard et Kanboard.

J'avoue ne pas les avoir testé en profondeur, mais a priori les fonctions de base semblent assez similaires à ce que propose Trello.

 

Sommaire: 

Trello est un outil d'organisation vraiment pratique, quelques idées pour l'utiliser de façon plus efficace

Les meilleures sources pour trouver des logiciels libres

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Les meilleures sources pour trouver des logiciels libres

Je réponds aujourd'hui de manière un peu détournée à l'invitation de l'ami thebloom, qui m'a proposé de lister mes logiciels préférés à l'heure actuelle.

M'étant déjà prêté à l'exercice l'an passé, je me rends compte que ma liste n'a que très évolué en un an, alors j'ai choisi d'aborder le sujet sous un angle différent.

Nous utilisons tous les jours de multiples logiciels sur notre matériel informatique, sans forcément connaître leur origine, les entreprises ou communautés qui sont derrière,...

On entend cependant souvent parler de concepts peut-être un peu obscurs à tes yeux, les fameux "logiciels libres", ou encore "solutions open-sources", à l'opposé d'autres softs qui sont généralement dénommés comme "propriétaires".

Mais à quoi cela correspond-il ? Des logiciels gratuits ?

Pas exactement.

Pour faire très court, ce que l'on nomme un "logiciel libre" est plus précisément un logiciel distribué sous licence libre, ce qui veut dire que le code source qui sert à son fonctionnement est visible de tous et qu'il peut être utilisé, modifié et redistribué, selon certains modalités précisées dans la licence.

Ce qui ne veut pas forcément dire que c'est un logiciel gratuit, bien que l'expression anglaise "free software" puisse porter à confusion (free pouvant signifier aussi bien "libre" que "gratuit"). Associé au fait qu'en effet, de nombreux logiciels libres soient gratuits, mais ce n'est pas un pré-requis.

Pour plus de précisions, je te conseille la définition sur le site de l'AFUL (Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres), et pour aller vraiment plus loin cet article très complet.

Pour les puristes, il faudrait également préférer l'expression "logiciel libre" plutôt qu'open source, comme l'explique très bien Richard Stallman.

Quels avantages d'utiliser des logiciels libres ? Je t'en propose quelques uns dans le paragraphe suivant, avant de m'attaquer au coeur de notre sujet du jour : mes sources préférées pour trouver des logiciels libres de qualité.

Les avantages des logiciels libres

Open Source

Je ne vais pas te faire une longue dissertation sur le sujet, d'autres l'ont déjà fait bien mieux que moi, mais parmi les arguments en faveur des logiciels libres, je retiendrai surtout :

- leur adaptabilité : il est possible de réutiliser le code d'un logiciel libre pour créer un nouveau projet lorsque l'on a un besoin précis, plutôt que de repartir de 0,

- la visibilité sur le coeur du logiciel, afin de s'assurer de sa fiabilité, sa qualité et sa sécurité,

- la force d'une communauté ouverte par rapport à une équipe fermée, notamment concernant la rapidité de correction des éventuelles failles, et d'amélioration du logiciel,

- la relative indépendance par rapport à des facteurs extérieurs, bien plus que pour des solutions propriétaires,

- la qualité d'ensemble de ce genre de logiciels, dont le code peut être lu, relu et corrigé par de nombreux développeurs,

De très bonnes sources pour trouver des logiciels libres

Voici ma sélection toute personnelle, à compléter bien entendu.

alternativeTo.net

alternativeTo.net

C'est un site que j'ai pris le réflexe de consulter systématiquement dès que je recherche un logiciel. AlternativeTo porte bien son nom, puisque son but est de proposer une liste d'alternatives à un logiciel donné, en laissant la possibilité aux utilisateurs de voter pour leurs préférés afin d'effectuer un classement.

Le tout est rangé par des catégories correspondant aux différents systèmes (Windows, Mac, Linux, services web, Android, iPhone, iPad...)

Il ne propose pas que des logiciels open source, mais il est possible d'appliquer un filtre comme dans la capture d'écran ci-dessus. Un système de mots-clés permet également de préciser sa recherche pour une utilisation précise.

Un indispensable pour moi, y compris pour découvrir les logiciels les plus populaires dans un domaine précis.

La liste Framalibre de Framasoft, et toutes ses solutions associées

Framalibre par Framasoft

Je t'ai déjà parlé de Framasoft et de ses actions, il se trouve justement que la principale mission de cette association est de promouvoir le logiciel libre.

Elle propose ainsi un annuaire plutôt complet puisqu'il rassemble à l'heure où j'écris ces lignes pas moins de 1632 logiciels libres, classés par rubriques.

Ils sont ensuite séparés en quelques "indispensables", parmi les softs les plus connus, puis une liste plus longue recensant parfois plusieurs dizaines de solutions.

Tu peux bien entendu contribuer aux pages s'il manque quelques bonnes références.

Et ce n'est pas tout ! Framasoft propose aussi :

- de télécharger un ensemble de logiciels libres pour une clé USB, la Framakey,

- la même chose version DVD si tu préfères, le FramaDVD,

- un outil pour installer un ensemble de logiciels libres pour Windows en une seule fois, le Framapack,

- enfin un portail un peu plus "léger" pour ceux qui veulent débuter avec des logiciels libres sans se prendre la tête, le site Framastart, qui ne recense vraiment que les logiciels open-source les plus célèbres.

Le portail "Dégooglisons Internet", de Framasoft

Dégooglisons Internet

On continue dans les actions de Framasoft, avec le portail "Dégooglisons Internet" qui a fait parlé de lui il y a quelques mois, que je t'avais également présenté.

Plutôt que de logiciels propriétaires que l'on cherche à remplacer, il s'agit plutôt ici de proposer des alternatives à des services web centralisés et fermés, posant entre autres des questions importantes concernant le respect de nos vies privées.

Le petit moteur de recherche donne donc des pistes avec selon les cas des solutions alternatives présentes en ligne, où à installer soi-même sur un serveur, sans oublier bien entendu les solutions directement proposées par Framasoft (Framapad, Framapad, Framabee...)

Sur le même cas particulier des services web, l'anglophone Prism Break est une bonne source également.

Open Source Software Directory

Open Source Software Directory

Un portail que j'ai découvert récemment, en anglais, qui est plutôt bien fait même si les fonctionnalités sont limitées.

La page d'accueil nous propose 4 grandes catégories - Home Users, Business, Developers et Admin - elles-mêmes découpées en différentes sous-catégories listant un bon nombre de logiciels.

Il est uniquement possible de filtrer par système d'exploitation.

Pratique si tu ne trouves pas ton bonheur sur les autres sites.

Les blogs, réseaux sociaux et communautés en ligne

Les blogs, réseaux sociaux et communautés en ligne

Bien entendu, il ne faut pas oublier plusieurs sources indispensables de bons tuyaux sur le web :

- les réseaux sociaux, où l'on trouve des milliers de passionnés et spécialistes du sujet. J'ai l'exemple en tête d'une recherche qui me désespérait il y a quelques mois, celle du lecteur audio "idéal" pour mon PC principal sur Linux. J'ai posé la question sur la communauté LinuxFr très active sur Google+, et j'ai rapidement obtenu des dizaines de réponses via les commentaires et le petit sondage que j'avais créé.

Pour la question spécifique des solutions libres, le réseau social décentralisé Diaspora* se semble autrement particulièrement appropriée étant donnée la population de libristes qui le fréquente.

- toutes les autres communautés en ligne telles que les forums, sites d'informations... où s'échangent chaque jour des millions de bons plans. Bien sûr la difficulté est de trouver les "bonnes" sources d'informations, pour ça il faut de la patience.

- et évidemment les blogs, génériques ou plus spécialisés, il n'en manque pas qui partagent à longueur d'année leurs logiciels préférés. N'hésite pas également à poser la question directement à tes blogueurs préférés, la plupart seront ravi de te donner un coup de main dans tes recherches !

 

Bien, à présent comme le veut l'usage je t'invite à partager tes sources préférées en commentaires, qu'elles figurent dans cette liste ou pas.

Et n'hésite pas à partager autour de toi ;-)

 

Se souvenir de tout grâce à son smartphone

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Se souvenir de tout grâce à son smartphone

Nos smartphones ont évolué à une vitesse folle, et ce sont désormais de véritables petits ordinateurs que nous embarquons avec nous.

S'ils regorgent de fonctions plus ou moins utiles, si la surenchère technologique a poussé les constructeurs dans leurs derniers retranchements, il n'en reste que de disposer simplement de quelques composant électroniques et d'un peu de mémoire peut rendre de fiers services.

En prenant un peu de recul, je me rends compte que c'est finalement une des fonctions de mon smartphone que j'utilise le plus au quotidien : une deuxième mémoire, pour me souvenir de tous, tout le temps.

Voici comment.

En prenant des photos

photo pixabay

C'est  sans doute le moyen le plus facile pour capturer rapidement une information, même complexe : page de revue, menu de restaurant, horaires de boutiques, plans, document important, liste de courses...

Je l'utilise vraiment souvent pour ma part, dès que je veux garder sous la main un document écrit. L'amélioration des capteurs photos fait que les smartphones modernes peuvent véritablement faire usage de scanner d'appoint (quelques idées ici)

Et ce n'est pas tout, car c'est aussi le moyen idéal de se souvenir d'autres éléments complexes : pense ainsi à photographier l'assemblage d'une machine que tu vas démonter, le coffre de ta voiture bien rempli juste avant de partir en vacances pour tout faire rentrer sans t'énerver au retour... 

Évidemment si tu utilises souvent cette fonction pour te souvenir de tout ce qui traîne, il peut t'être utile de classer ces images, voir de leur ajouter quelques compléments écrits. Dans ce cas une application plus complexe peut t'être d'un grand secours.

Les outils les plus connus :évidemment la fonction appareil photo de ton appareil pour la capture, et en complément un outil de classement comme Evernote que tu connais sans doute.

Alternatives libres : J'avoue que je n'en connais pas, je suis preneur de tous les bons plans.

(pour rappel si tu cherches de bonnes sources de logiciels libres)

En tenant un carnet de note

photo pixabay

Si la photo est sans doute le moyen le plus rapide de capturer un document que tu as sous les yeux, il reste beaucoup d'autres cas où il est nécessaire d'enregistrer des informations sans pour autant pouvoir les photographier : lors d'une conversation, une pensée qui te passe par la tête,...

N'importe quel outil de traitement de texte sur smartphone pourrait faire l'affaire, mais tu as tout intérêt à essayer de garder un peu d'ordre dans tes notes, plutôt que de les jeter comme de simples post-it que tu auras un mal fou à retrouver.

Ce sont donc une nouvelle fois les outils de bloc-notes "intelligents" qui sont à l'honneur. Remarque que la plupart d'entre eux permettent également de prendre des notes au format vocal pour aller encore plus vite.

Les outils les plus connus : pas de surprise, une nouvelle fois Evernote, que l'on pourrait remplacer par Microsoft OneNote ou encore Simplenote.

Alternatives libres : Comme alternative à Evernote, je pensais en premier lieu à Laverna, mais il faudra te contenter de la version web sur mobile car il ne possède pas d'applications.

A défaut tu peux jeter un oeil à Janus Notes sur iOS, et Omni Notes ou TagSpaces sur Android.

En enregistrant des rappels, par date ou par lieu

Enregistrer des informations, c'est très bien, mais être capable de les retrouver au bon endroit et au bon moment, c'est beaucoup plus intéressant.

Les applications d'organisation de notes que je citais précédemment sont très intéressantes pour stocker toutes les infos utiles, mais il est possible de faire encore plus fort.

J'utilise ainsi régulièrement l'outil intégré à la recherche Google sur Android qui permet d'enregistrer des notes par commande vocale, en précisant une date de rappel ou un lieu.

Vraiment très pratique de se rappeler d'une information utile à son arrivée au boulot par exemple.

Outils les plus connus : l'outil de recherche de Google sur Android permet d'enregistrer des rappels par date et par lieu, je suppose que Siri fait la même chose sur iPhone. Autrement en se limitant à des rappels par date, n'importe quel outil d'organisation simple peut faire l'affaire, comme Trello que j'affectionne, ou tout simplement tous les outils de calendrier.

Alternatives libres : je n'ai pas connaissance d'outils libre permettant de se fixer des rappels par lieu, autrement par date j'ai découvert la solution de calendrier Baïkal pour Android et iOS qui à l'air sympathique.

En s'envoyant des mails

photo flickr / Vodafone Medien

Certains pousseront peut-être les  hauts cris, car c'est vrai que dans l'idéal il vaudrait mieux éviter, étant la quantité de mails que l'on reçoit déjà... mais en pratique je dois t'avouer que j'utilise cette technique régulièrement.

Lorsque je souhaite garder dans un coin de tête un élément, sans forcément le sauvegarder, sans en avoir besoin à un moment précis ou un endroit précis, mais que j'aimerais le revoir passer devant mes yeux une prochaine fois pour pouvoir le traiter... j'avoue que je n'ai rien trouvé de mieux que le mail.

Je consulte mes mails régulièrement, et même si j'en reçoit tellement chaque jour que certains peuvent rester enfouis un moment, je suis certain de les voir passer un jour.

Les outils les plus connus : je ne vais pas te faire la liste de toutes les applications de mails disponibles sur smartphones, les plus connus étant bien entendu Gmail et son cousin Inbox, mais encore Outlook, Yahoo! Mail...

Alternatives libres : J'utilise depuis un moment le client K-9 Mail sur Android qui, s'il n'est pas le plus beau ni le plus ergonomique, fait parfaitement le boulot. Je n'ai rien à proposer sur iOS en revanche.

En tenant des listes de tâches

Pour terminer, il n'est parfois pas nécessaire d'enregistrer de longs discours, des images, ou de programmer des rappels, mais tout simplement de devoir lister des éléments à retenir.

Tu penses bien entendu en premier lieu à la fameuse liste de course, mais cela peut tout aussi bien concerner une liste de tâches à effectuer, la liste des choses à emporter en vacances, la liste des cadeaux pour Noël...

Les outils les plus connus : Ils sont très nombreux, disponibles sur de multiples plateformes, pour n'en citer que quelques uns : Wunderlist, Remember The Milk, Asana, Trello...

Alternatives libres : LibreBoard et KanBoard ou encore Restyaboard qui se rapprochent de Trello, ou tout simplement Task Coach pour iOS et Android.

 

Voilà quelques idées pour te désencombrer la mémoire grâce à ton smartphone. Bien entendu, que cela ne t'empêche pas de travailler ta mémoire, la vraie ;-)

N'hésite pas à nous expliquer ta propre façon de faire en commentaire.

 

6 fonctions récentes mais méconnues de Facebook

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6 fonctions récentes mais méconnues de Facebook

Si ses fonctions de base ont peu changé depuis sa création, Facebook évolue sans cesse, et ajoute régulièrement de nouvelles fonctionnalités, ou modifie celles déjà présentes.

Même en l'utilisant tous les jours, il est difficile de tout connaître des possibilités du réseau social n°1 dans le monde. Il faut dire que ce n'est pas non plus un modèle d'ergonomie et de clarté, mais c'est une autre histoire.

J'avais déjà fait un point il y a plus d'un an sur les fonctions "secrètes" de Facebook, voici aujourd'hui quelques nouveautés et autres possibilités qui nous sont offertes, beaucoup d'entre elles étant apparues depuis le début de cette année.

Reprendre le contrôle de ton fil d'actualités

Reprendre le contrôle de ton fil d'actualités

Facebook a fait le choix depuis bien longtemps de se mêler de la vie de ses utilisateurs en sélectionnant pour eux ce qui s'affiche dans leurs fils d'actualités, au lieu de laisser simplement l'ordre chronologique faire son oeuvre (oui je trolle).

Ils laissent tout de même la possibilité d'afficher le contenu le plus récent en premier, via la petite flèche à côté de "Fil d'actualités" dans la colonne de gauche.

Mais ce réglage ne se sauvegarde malheureusement pas, et tu retrouveras toujours en haut le contenu "A la une" décidé par les algorithmes du réseau social.

Il est cependant possible de contrôler quelques paramètres, à l'aide des préférences accessibles au même endroit :

- choisir qui afficher en premier : tu peux choisir parmi ta liste d'amis les quelques privilégiés qui auront l'honneur de toujours apparaître en haut de ton fil d'actualités.

- ne plus suivre certaines personnes : ça, c'est pour les lourds que tu ne peux plus supporter, mais dont tu ne peux pas te résoudre à supprimer de ta liste d'amis (souvent pour des raisons politico-diplomatiques très difficiles à comprendre ;-)

- ou au contraire reprendre contact avec des personnes que tu ne suis plus : après tout, les lourds de la catégorie précédente se sont peut-être calmés après quelques années (ne te fais pas trop d'illusion, en pratique ce n'est JAMAIS le cas ;-)

Ces réglages sont accessibles aussi bien sur le site web que sur les applications mobiles.

Retrouver rapidement ce que tu as posté le même jour les années précédentes

Retrouver rapidement ce que tu as posté le même jour les années précédentes

C'est une fonction lancée en mars de cette année par Facebook, que tu dois voir passer régulièrement : il plonge dans tes souvenirs pour te rappeler de temps en temps les publications que tu as posté à la même date les années précédentes.

Soit. On aime ou pas, c'est en tout cas un bon moyen de nous rappeler que Facebook se souvient de tout, et qu'il n'est sans doute pas idiot de faire un peu de ménage de temps à autre. Mais c'est un autre débat.

Si tu n'as pas décidé de laisser la main à Facebook pour choisir à ta place les moments où il t'affiche cette fonction, sache que tu peux faire la vérification toi même en visitant cette page, nommée sobrement "On This Day".

Plus d'infos ici (en anglais)

Un album de famille pour les bambins (à utiliser avec précautions)

Je râle personnellement très souvent contre les photos de bambins trop nombreuses sur le réseau social bleuté, et ce pour plusieurs raisons :

- à petite dose ça va, mais tous les jours à chaque nouvelle bêtise de "la merveille" c'est trop,

- ce n'est pas avec eux que je suis amis, mais leurs parents,

- plus que tout, cela pose des questions quand au respect de la vie privée et de l'identité numérique de ces chères têtes blondes, qui se voient ainsi propulsées publiquement sur Internet avant même d'avoir pu toucher leur première souris. Je ne suis pas certain que tous apprécieront dans 15 ans de revoir passer des photos d'eux les fesses à l'air sur la table à langer.

On reproche souvent la légèreté de Facebook sur ses questions essentielles de vie privée, mais cela montre bien que comme souvent, le problème principal se situe entre la chaise et le clavier.

Ceci étant dit, le réseau social propose depuis quelques mois une nouvelle façon de gérer ce type spécifique de photo, avec la louable intention d'aider ses utilisateurs à mieux les contrôler.

En gros les heureux parents peuvent créer un "Scrapbook", et choisir un tag qu'ils assigneront aux photos qui se verront publiée automatiquement dans cet espace, qu'ils peuvent ensuite choisir de partager avec qui ils souhaitent.

Toutes les explications ici, et un article pour réfléchir un peu à tout ça ici (en anglais)

A n'utiliser qu'avec beaucoup de précautions à mon humble avis.

Une alternative à Skype intégrée à Messenger

Avec la multiplication des applications de Facebook pour les appareils mobiles (le réseau social proprement dit, la gestion des pages, la messagerie), on arrive à en manquer certaines fonctionnalités pourtant pas anodines.

Si la fonction de base de l'application Messenger est de partager des messages privés, la plupart de temps sous forme de textes et images, il est aussi possible depuis fin avril 2015 de passer des appels vidéos.

Une alternative sérieuse à Skype, surtout pour ceux qui comme moi ont bien plus de contacts sur le réseau social que sur la plateforme VoIP de Microsoft.

Personnellement j'utilise plutôt la fonction similaire intégrée à Google+, mais c'est une question de goût.

Plus d'infos ici (en anglais)

Choisir qui peut te voir connecté dans le chat

Le chat de Facebook, c'est l'idéal pour être dérangé dès que tu te connectes à ton compte, généralement toujours au plus mauvais moment.

Personnellement je le coupais presque tout le temps pour être certain de ne pas me faire attraper au hasard d'une connexion malencontreuse.

Il est cependant possible de régler plus finement cette fonction. Dans la messagerie, clique sur le minuscule engrenage tout en bas / Paramètres avancés. Tu peux alors choisir de :

- le désactiver pour quelques amis seulement (les plus chiants),

- le désactiver pour tous sauf certains (donc la plupart de tes amis sont chiants)

- le désactiver totalement (tu devrais songer à quitter Facebook. Ou changer d'amis)

Vérifier la sécurité de son compte rapidement

Voici bien une des améliorations les plus utiles apportées à Facebook depuis bien longtemps, qui a pourtant dû passer inaperçu pour la plupart de ses utilisateurs.

Tu as peut-être vu passer dans le courant de l'été une notification en haut de ton fil d'actualité t'invitant à vérifier tes paramètres de sécurité grâce à une nouvelle interface simplifiée.

Si ce n'est pas le cas (ou si tu avais bien mieux à faire à l'époque que de t'occuper de ça), alors voici le cours de rattrapage.

Sur cette page se trouvent quelques explications, et surtout un lien amenant l'ouverture d'une fenêtre t'invitant à vérifier 3 paramètres :

- les applications connectées à ton compte que tu n'utilises plus depuis longtemps,

- si tu souhaites recevoir des alertes en cas de connexion à ton compte depuis un appareil non reconnu,

- quelques conseils (très succincts) pour améliorer ton mot de passe.

Cela reste assez sommaire mais c'est toujours ça. Je t'invite cependant à vérifier de temps à autre les paramètres complets de sécurité (bien plus austères j'en conviens)

 

Alors, tu connaissais toutes ses possibilités récentes de Facebook ?

Quelques idées d'autres fonctions que aimerais-tu voir un jour ? (promis je ferai passer à Mark Zuckerberg)


Tout pour régler ses paramètres Google sur Android

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Tout pour régler ses paramètres Google sur Android

Il est difficile de dissocier le système d'exploitation mobile Android de sa compagnie mère Google, qui le développe depuis 2005 (et oui, déjà 10 ans depuis son rachat).

En dehors de certains amateurs de ROM alternatives qui préfèrent se passer des services de la firme californienne, les mobiles et tablettes sous Android sont intimement liés aux produits et services de Google.

A tel point qu'une application dédiée de gestion des paramètres Google est intégrée depuis 2013, qui ne cesse de s'enrichir au fil du temps.

Pour y accéder c'est très simple, puisqu'elle se situe dans la liste des applications de ton appareil, sous le nom "Paramètres Google".

Je suis certain que tu n'y as pas jeté un oeil depuis longtemps, alors qu'on y trouve quelques paramètres très utiles. Voici donc un petit récapitulatif.

Gérer son compte Google

Ce premier chapitre se révèle un peu frustrant, puisqu'au lieu de véritables réglages possibles au coeur de l'application, on se trouve face à de simples raccourcis qui ouvrent le navigateur par défaut de ton appareil.

Ils concernent cependant des réglages très importants :

- Connexion et sécurité : 3 items sont proposés, renvoyant sur des pages web :

  • se connecter à Google : il est possible à partir de cette page de modifier son mot de passe, d'activer la validation en deux étapes (que je recommande fortement), de fixer des mots de passe spécifiques à certaines applications, et de régler les options de récupération du compte.
  • accès des appareils et notifications : pour visualiser les derniers appareils connectés à son compte et ainsi détecter toute activité qui pourrait être suspecte. Il est également possible de fixer les moyens d'alertes en cas d'activité suspecte.
  • applications et sites connectés : pour gérer les applications et sites qui ont accès à son compte, avec la liste des informations auxquelles elles ont accès. Il est très utile de faire le ménage ici de temps en temps.

- Infos perso et confidentialité : encore des liens vers des pages web, pour modifier ses infos personnelles, définir les critères d'annonces qui nous intéresse (et oui), accéder à la vue d'ensemble de son compte... Seule exception, un onglet "commandes relatives à l'activité" pour lequel des réglages sont possibles directement dans l'application, j'y viens plus loin.

- Préférences de compte : encore des pages web, pour choisir sa langue préférée, gérer son espace de stockage sur les différents services de Google, voir supprimer des services ou carrément son compte Google.

Bref, un tas de réglages très utiles mais que tu peux consulter encore plus confortablement depuis un ordinateur. Note en passant que si tu as lié plusieurs comptes Google à ton appareil mobile, tu peux basculer de l'un à l'autre depuis la barre de titre tout en haut.

Commandes relatives à l'activité

Le seul élément dans ce chapitre "Compte" qui autorise quelques réglages depuis un appareil mobile, que l'on trouve dans Infos perso et confidentialité > Commandes relatives à l'activité.

Il permet d'activer ou désactiver tous les outils de Google pour, je cite, "bénéficier de recherches plus rapides", "d'une expérience personnalisée", "une expérience utilisateur optimale"... Tu noteras bien les guillemets, à considérer avec la plus grande prudence à mon sens.

Il est ainsi possible de régler :

- activité sur le Web et les applications : enregistrement de tes recherches,

- informations provenant des appareils : stockage des contacts, agendas, applications et "autres données de l'appareil" (oui, c'est très vague),

- activité vocale et audio : enregistrement de tes recherches vocales, dans un but annoncé d'amélioration de la reconnaissance vocale,

- historique des recherches YouTube,

- historique des vidéos regardées sur YouTube.

Ces différents chapitres donnent également accès à ton historique (qui peut être assez effrayant si Google possède la clé de ces infos depuis longtemps).

Gérer les annonces

Au cas où tu ne le saurais pas encore, Google cherche à cibler au maximum ses annonces publicitaires, y compris sur mobile en collant à chacun un identifiant publicitaire permettant de stocker des informations sur ses goûts et envies. Un peu le même système que les fameux cookies de tracking publicitaires bien connus du monde des PC.

D'un côté tu préfères peut-être voir des publicités pour des produits susceptibles de t'intéresser plutôt que des annonces pour des voyantes et autres régimes minceur, mais d'un autre tu ne tiens sans doute pas à ce que Google stocke encore des informations supplémentaires sur toi.

Il te laisse heureusement le choix, puisqu'il est possible de désactiver cette fonctionnalité sur Android, voire de réinitialiser l'identifiant publicitaire te concernant.

Voir et gérer les applications connectées

Certaines applications gourmandes en informations demandent parfois une connexion à nos comptes en lignes pour pouvoir fonctionner, en demandant l'accès à un certains nombre d'informations.

Mais il est vivement conseillé de ne pas ouvrir la porte à trop d'entre elles, et de faire le ménage périodiquement. Le menu "Applications associées" permet justement de vérifier tout ça. Il affiche la liste des applications reliées au compte Google, qu'il est possible de dissocier en deux clics.

Configurer un appareil à proximité

Une fonction dont j'ignorais l'existence mais qui peut s'avérer très pratique, permettant de configurer simplement un appareil Android à proximité via Bluetooth ou Wi-Fi, avec les propres réglages de ton appareil.

A tester en cas de besoin.

Gestion des données

Très peu de choses ici, simplement la possibilité de choisir si les fichiers des applications fonctionnant avec Google Drive se mettent à jour via réseau mobile et Wi-Fi, ou via Wi-Fi uniquement.

Et c'est tout.

Google Fit

Un réglage qui ne sera utile qu'aux utilisateurs de l'application sport & santé de Google, qui permet de vérifier les appareils connectés, et de supprimer l'historique.

Play Jeux

De nombreux jeux pour Android proposent de se connecter au compte Google de l'appareil pour pouvoir établir un profil de jeu et enregistrer les informations. Cela permet entre autres de pouvoir retrouver ses informations quel que soit l'appareil que l'on utilise pour jouer.

Si ton compte est configuré pour Play Jeux, ce menu te permet d'ajuster :

 - la visibilité du profil de jeu, pour afficher ou non des informations comme ton niveau, XP, ou genre de jeu préféré,

- différentes modifications, concernant les jeux multijoueurs, quêtes, demandes, niveaux,

- ou même bloquer complètement les notifications pour certains jeux.

Position

C'est ici que tu peux déterminer si ton appareil va te suivre à la trace ou pas, puisqu'il est possible de :

- tout d'abord d'activer ou ou pas la localisation,

- ensuite de régler sa précision, entre "haute précision" (utilisant le GPS, le Wi-Fi et les réseaux mobiles pour déterminer ta position), "économie de batterie" (sans GPS), ou "appareil uniquement" (que le GPS),

- puis de vérifier les applications ayant effectué des demandes de localisations récentes,

- enfin d'activer / désactiver l'enregistrement de l'historique des positions par Google. Si tu n'a jamais désactiver ce paramètre sur ton smartphone Android, jette un oeil à cette carte pour te faire peur.

Recherche et Now

Avec toutes ces fonctionnalités, on arriverait presque à en oublier que Google est avant tout un moteur de recherche. Il propose ainsi de multiples réglages pour le moteur intégré à son OS mobile et son outil intelligent Google Now :

Compte et confidentialité

De nombreux réglages intéressants se trouvent à cet endroit :

- choisir le compte Google utilisé pour la recherche et pour Now,

- définir des pseudos pour tes contacts, afin que Google comprenne tout seul le n° à composer lorsque tu lui diras "Appeler Maman",

- afficher et gérer tout son historique de recherche : activité sur le web et les applications, infos provenant des appareils, activité vocale et audio, historiques YouTube, historique des positions.

Je te conseille de faire le ménage ici de temps à autre.

- activer ou non le filtre SafeSearch, qui aide à bloquer les images inappropriées ou explicites (plus d'infos ici)

- activer ou non le partage d'infos domicile-travail (utile pour les parents débordés qui ont besoin de savoir où se trouve leur conjoint aux heures de pointes),

- choisir si l'on souhaite utiliser google.com au lieu de l'extension de ton pays (.fr, .be, .ca, .ch, .dz, .co.ma...)

- régler l'accessibilité pour les mal-voyants, et envoyer ou non des statistiquesà Google pour l'aider à améliorer ses outils.

Langue de la recherche

Si l'envie te prends de tenter ta chance dans un autre dialecte, ça se passe ici.

Voix

Quelques paramètres pour préciser la façon dont tu peux interagir vocalement avec ton appareil :

- choisir la langue par défaut (cela peut pourquoi pas être un bon moyen de t'exercer à parler une langue étrangère)

- déterminer si la recherche vocale se met en route lorsque tu prononces "Ok Google" ou pas. Dommage qu'on ne puisse pas modifier la phrase d'appel d'ailleurs. Il me semblait que les américains pouvaient aussi l'activer avec un "Ok Jarvis" (les amateurs de comics apprécieront), mais je ne crois pas que cela fonctionne chez nous.

- activer ou désactiver les réponses vocales de la jolie voix féminine de Google,

- gérer des packs de langues pour une utilisation hors connexion, très utile à l'étranger,

- bloquer des termes choquants pour les puritains (ou pour les appareils de tes enfants),

- passer par un casque bluetooth s'il y en a un à proximité.

Recherche sur le téléphone

La recherche intégrée aux appareils Android ne se contente pas de scruter le web grâce à Google, car elle peut renvoyer des résultats provenant du mobile concerné :

- les noms des applications,

- les favoris et historique Web (de Google Chrome uniquement il me semble),

- tes contacts,

- les films de ta bibliothèque Play Films,

- les artistes, albums et titres de Play Musique,

- voir d'autres résultats pour des applications compatibles (j'ai par exemple TripAdvisor affiché dans ma liste).

Il est possible de désactiver à l'envie ces différentes possibilités.

Cartes now

Plusieurs options ici pour les adeptes de l'outil d'information intelligent de Google :

- gérer l'historique des cartes, mais c'est ici un simple lien vers une page web,

- supprimer les préférences associées aux cartes,

- gérer les notifications, en choisissant une sonnerie ou le mode silencieux, et le vibreur associé.

Sauvegarde Google Photos

Si tu ne tiens pas trop à la confidentialité de tes photos, Google te permet de sauvegarder automatiquement tous les clichés pris à partir de ton appareil mobile.

Quelques paramètres te permettent de déterminer :

- le compte Google associé si tu en possèdes plusieurs (en te rappelant l'espace disponible au passage),

- la "taille d'importation", dans le jargon de Google cela veut dire en fait la qualité avec lesquelles tes photos seront importées. Il t'est bien gentiment proposer d'acheter de l'espace supplémentaire au cas où tu en manquerais.

- si la sauvegarde des photos et/ou des vidéos s'effectue uniquement par Wi-Fi, ou via Wi-Fi et réseau mobile (selon ton forfait data, tu ferais bien de jeter un oeil à ça),

- également si la sauvegarde peut se faire en itinérance, ou seulement lorsque ton appareil est en charge.

Tu peux également lancer directement une sauvegarde complète depuis ce menu.

Smart Lock pour les mots de passe

Par défaut les appareils Android sauvegardent les informations de connexions aux applications, pour t'éviter d'avoir à les entrer à chaque nouvelle utilisation, ce qui serait bien fastidieux .

Il est cependant possible de désactiver cette fonction, soit totalement, soit simplement en demandant une confirmation à chaque nouvelle connexion.

Utile pour les adeptes de sécurité.

Sécurité

Un chapitre important pour terminer, qui concerne la sécurité de ton compte Google sur tes appareils.

Il est ainsi possible de :

- obtenir un code de sécurité, que Google pourra te demander s'il détecte une tentative de connexion étrange à ton compte,

- activer la localisation de l'appareil à distance, via le gestionnaire d'appareils Android. Utile en cas de perte ou vol,

- dans le même esprit, autoriser le verrouillage et la suppression à distance, si tu penses ne jamais revoir ton appareil,

- enfin, de permettre à Google d'analyser l'appareil régulièrement pour détecter d'éventuelles menaces de sécurité.

 

J'espère que ce tour d'horizon a été utile, je ne pensais pas en me lançant dans cet article qu'il y en aurait autant à raconter !

Je ne sais pas toi, mais je trouve que tout ça manque cruellement de clarté, avec une impression de redondance pour mal d'outils, et un peu de frustration pour certains points qui se contentent de renvoyer vers les sites web de la marque.

Google il faudra faire passer une de vos équipes de spécialistes UX à l'occasion.

Ce que vous n'avez pas vu dans cet article c'est le fait que j'ai personnellement désactivé la plupart des outils de tracking de Google, je pense qu'il faut se poser les bonnes questions à ce sujet.

Cela n'empêche qu'Android reste l'un des systèmes d'exploitation mobile les plus aboutis (je ne dirais pas LE plus abouti pour ne pas froisser les Apple-maniacs), avec des fonctionnalités vraiment puissantes.

Il faut juste creuser un peu pour l'utiliser au mieux ;-)

 

Comprendre l'évolution des réseaux sociaux grâce aux recherches des internautes

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Comprendre l'évolution des réseaux sociaux grâce aux recherches des internautes

Certains réseaux sociaux semblent désormais tellement ancrés dans notre paysage Internet qu'il peut nous sembler impossible de les voir disparaître, et pourtant... l'histoire nous a montré que des surprises étaient possibles. MySpace est bien entendu l'exemple le plus souvent cité en la matière.

Pour étudier l'évolution des réseaux, on peut tenter de suivre les chiffres de nombres d'utilisateurs, mais il est difficile d'être certain de leur fiabilité. Un autre indicateur que je trouve intéressant est le nombre de recherches faites sur le moteur de recherche n°1, montrant l'intérêt des internautes pour l'un ou l'autre réseau.

Google nous offre justement un outil très intéressant avec Trends. Cela doit être considéré avec prudence, mais je pense que certaines tendances peuvent être observées grâce à ces graphiques. Il suffit de jeter un oeil à la courbe des requêtes concernant MySpace.

Je te propose donc aujourd'hui une petite plongée au coeur des recherches des internautes, d'abord en observant l'évolution de chaque réseau social indépendamment, puis en superposant le tout pour mettre tout ça en perspective.

Partie I : évolution des requêtes concernant chaque réseau

(note préalable : ces premiers graphiques ne donnent pas de valeur absolue du nombre de recherche, la valeur maximum correspondant au volume maximum de requêtes ayant été soumises sur la période donnée).

Facebook

La courbe complète sur Google Trends.

Le chef de file des réseaux, qui a revendiqué récemment plus de 1 milliard d'utilisateurs en une journée, aurait-il en réalité atteint à son apogée il y a plusieurs années ?

Après une ascension constante depuis la création du réseau, puis une période de stabilisation en 2011-2012, les requêtes des internautes semblent diminuer nettement depuis 2013.

Il reste à mettre cette courbe en perspective avec celles des autres réseaux, car évidement le volume des recherches concernant Facebook est de loin le plus important. J'y viendrai dans la deuxième partie de cet article.

La courbe des recherches en France est assez similaire, bien que la période de baisse des recherches se soit amorcée plus tôt, dès 2011.

Google+

La courbe complète sur Google Trends

Une courbe qui fera sans doute rire ceux qui sont persuadés que le réseau de Google est désert, avec un pic surprenant à l'annonce de sa sortie, qui est immédiatement retombé pour ne donner qu'une triste ligne droite.

Attention cependant à prendre en compte l'aspect relatif de ces données, on se souvient bien que l'annonce d'un concurrent potentiel à Facebook made in Google a fait l'effet d'une bombe sur le web, d'où le pic impressionnant de recherches à ce moment précis.

Si l'on zoome sur la période 2012-2015 pour oublier l'effet de ce pic sur la courbe, on se rend compte que la tendance est relativement stable, avec même une légère hausse courant 2013.

En France la tendance est assez similaire, avec même une hausse un peu plus marquée au cours de l'année 2013.

Twitter

La courbe complète sur Google Trends

 

Bien que lancé quelques années après Facebook, Twitter suit curieusement la même tendance aux même années : hausse constante de 2009 à 2012, stabilisation de 2012 à mi-2013, puis une baisse progressive des requêtes sur Google.

En France la tendance est similaire, avec un pic assez net début 2013.

Pinterest

La courbe complète sur Google Trends

L'évolution de l'intérêt pour Pinterest est assez intéressante, le réseau social aux tableaux d'images lancé en 2010 a connu un brutal pic de popularité fin 2011, qui n'est pas retombé ensuite.

En France la progression s'est faite à partir de début 2012 de façon beaucoup plus douce, mais ne ralentit pas depuis.

Personnellement j'adore ce réseau même si je l'utilise plus comme un carnet d'inspiration que comme un véritable réseau social.

Instagram

La courbe complète sur Google Trends

C'est à peine 18 mois après sa création fin 2010 qu'Instagram a commencé à faire sérieusement parler de lui, le rachat par Facebook en avril 2012 ayant sans doute contribué à l'évolution de cette courbe. Depuis l'intérêt ne semble pas faiblir, avec peut-être cependant un léger ralentissement qui commence à s'amorcer depuis fin 2014.

La courbe est quasiment identique pour la France.

tumblr

La courbe complète sur Google Trends

A en croire cette courbe, tumblr aurait mis un peu de temps à décoller, le service ayant été lancé dès 2007 mais n'a connu une vraie hausse de son intérêt qu'à partir de fin 2010.

Cela s'est assez nettement arrêté début 2013, et semble diminuer doucement depuis. Coïncidence ou pas, le rachat par Yahoo en avril 2013 intervient à l'apogée du nombre de requête sur ce réseau.

Une fois n'est pas coutume, la tendance est assez similaire en France.

Snapchat

La courbe complète sur Google Trends

Passons à présent à un réseau bien plus récent, le chouchou des ados (pour combien de temps ?), j'ai nommé le fameux Snapchat.

Sans doute une conséquence de cette relative jeunesse, l'intérêt va croissant depuis sa création, avec un pic sur ce graphique atteint en avril 2015.

Reste à savoir combien de temps pourra-t-il résister aux offres mirobolantes de rachat, et surtout jusqu'à quand leur public lui restera fidèle.

En France la hausse a été plus brutale au démarrage, vers la fin 2013, puis est revenu sur une pente plus douce.

LinkedIn

La courbe complète sur Google Trends

Il est intéressant également de jeter un oeil aux réseaux professionnels, avec en tête de liste l'américain LinkedIn.

Si c'est un vieux de la vieille à l'instar de Facebook, la courbe des recherches sur Google ne suit pas du tout le même chemin, car les requêtes n'ont cessé d'augmenter depuis sa création. On note cependant une légère inflexion depuis 2013.

En France l'augmentation fut moins rapide, mais a priori plus durable car on ne note pas le même ralentissement sur les dernières années. La présence d'un concurrent francophone solide comme Viadeo ne semble pas contrarier les plans de LinkedIn dans l'hexagone. J'y reviens plus loin.

WhatsApp

La courbe complète sur Google Trends

Parlons un peu d'un réseau relativement peu utilisé en France, mais qui pourtant figure parmi les populaires au monde, WhatsApp. Lancée en 2009, l'application mobile n'a cessé d'intéresser les foules, en particulier à partir de 2011, et la courbe ne cesse de croître depuis.

On remarque nettement (mais pas tant que ça) le petit pic d'intérêt des internautes lors du rachat par Facebook en février 2014, pour la modique somme de 16 milliards de dollars (une broutille).

En France l'intérêt est bien moindre, la faute sans aucun doute aux forfait SMS illimités qui conviennent à la plupart d'entre nous. On note cependant que l'intérêt semble croître de façon exponentielle, en particulier depuis 2015. Un signe pour la suite ?

Et du côté du libre ?

J'aurai aimé pouvoir étudier un peu l'évolution des requêtes pour un réseau social libre et décentralisé comme diaspora*, malheureusement comme tu peux le constater sur la capture ci-dessus, Google semble ne pas le considérer dans ces résultats de recherche. Le fait d'utiliser un nom commun comme nom de réseau ne facilite sans doute pas les choses

Pas de résultat non plus pour identi.ca, ou encore framasphère en se limitant à la France.

Dommage.

Partie II : comparaisons des volumes de requêtes par réseaux

Afin de mieux comprendre le positionnement de chaque réseau dans le monde impitoyable d'Internet, regroupons à présent plusieurs réseaux sur un même graphique.

Facebook seul en tête

La courbe complète sur Google Trends

Ce graphique illustre à lui seul la prédominance de Facebook dans le monde, montrant que le volume de recherche le concernant sur Google est largement supérieur à celui de tous ses concurrents, qui n'apparaissent que comme une simple ligne tout en bas du graphique.

Cela remet clairement en perspective l'apparent recul de l'intérêt des internautes depuis quelques années.

Le constat est identique pour la France.

Et sans Facebook ?

La courbe complète sur Google Trends

On y voit un peu plus clair une fois retirée la courbe de Facebook. Pour plus de lisibilité, j'ai divisé ce graphique en deux partie (et puis de toute façon, c'est la limité imposée par Google Trends). J'ai laissé Instagram et Whatsapp sur les deux pour se rendre compte de l'échelle.

On peut faire plusieurs constats intéressants :

- la baisse de la courbe de Twitter est encore plus impressionnante ici, car elle se fait rejoindre par celle d'autres réseaux bien plus jeunes, alors qu'elle était largement au-dessus il y a à peine 2 ans,

- Instagram rejoint peu à peu Twitter, il est d'ailleurs en train de le dépasser sur le mois d'octobre,

- l'évolution de WhatsApp est assez impressionnante aussi, calquant d'assez près celle d'Instagram,

- Pinterest reste encore assez loin derrière,

- j'ai été surpris de voir le peu de résultats pour Google+ sur ce graphique, mais la courbe parle d'elle-même.

En France on retrouve des tendances similaires, à l'exception de WhatsApp comme je l'expliquais plus haut. Instagram est un peu moins en avance mais suit le même chemin qu'au niveau mondial.

La courbe complète sur Google Trends

- tumblr occupait une place de choix avant 2013, mais s'est peu à peu fait dépasser par Instagram début 2014, puis par WhatsApp début 2015,

- la relative stabilité de Linkedin le fait apparaître assez bas sur le graphique,

- on parle beaucoup de SnapChat, mais il apparaît finalement en bas de ce classement (si on omet Google+)

En France l'évolution est assez intéressante pour LinkedIn qui passe même devant tumblr depuis fin 2014.

Du côté des réseaux sociaux professionnels

La courbe complète sur Google Trends

Le combat semble bien inégal au niveau mondial, LinkedIn ne laissant que des miettes à son concurrent français. La tendance est cependant bien différente en France :

La courbe complète sur Google Trends

Le volume de recherche pour Viadeo est bien entendu bien plus important dans l'hexagone, se positionnant devant LinkedIn jusqu'à fin 2012. Mais la tendance s'est inversée depuis, avec une érosion constante des recherches pour le réseau francophone depuis 2012, tandis que son concurrent américain progresse rapidement.

 

Bon, je pense que vous avez tous fait le plein de graphiques avec cet article :-D Je trouve toujours intéressant de jeter un oeil à Google Trends pour suivre l'intérêt des internautes pour des produits et services, c'est souvent assez riche d'enseignement.

Parmi ces quelques courbes se cache sans doute une partie de l'avenir des réseaux les plus populaires, mais nous ne sommes jamais à l'abri de quelques surprises.

 

Reprise du blog, et bienvenue à coreight .net

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Reprise du blog, et bienvenue à coreight .net

Ouf, me revoilà. Si tu es un habitué de ce blog, tu auras peut-être remarqué que la fréquence de mes articles a assez nettement baissé depuis quelques mois. Ce n'est absolument pas que j'ai perdu l'envie de bloguer ici, bien au contraire, mais comme je l'avais déjà brièvement évoqué ici et , je suis en train d'effectuer un virage à 180° dans ma vie professionnelle qui m'occupe pas mal depuis quelques temps.

Ma passion pour le web aura eu le dessus, bien alimentée par mes activités ici, les belles rencontres que j'ai pu faire sur Internet et mon ancienne ville de Dijon, les bons contacts avec des entreprises du web et de la technologie, les opportunités que j'ai pu obtenir en mélangeant tout ça.

Car c'est certain, ce que j'aime faire le plus au monde, c'est imaginer et créer de nouvelles choses, et je pense que le web est la façon la plus passionnante que j'ai trouvé jusqu'à présent pour assouvir ce besoin. C'est dingue comme cela me semble magique de me coller derrière un écran et de ressentir le pouvoir d'être capable de réaliser tout ce que j'ai en tête.

Si ce blog a été bien moins fourni depuis presque 4 mois, c'est que j'ai déménagé vers la belle ville de Lyon, et que j'ai consacré 3 mois à une formation intensive aux métiers d'intégrateur / développeur web. Histoire de transformer mes connaissances d'autodidacte en compétences professionnelles solides.

3 mois c'est court, mais grâce à la passion et la persévérance de mes formateurs à la 3WA de Lyon, je me sens armé plus que jamais pour affronter une nouvelle aventure professionnelle. Et je suis bien conscient que dans le monde du web les nouveautés sortent tous les jours, et que mon apprentissage n'en est qu'à son début. 

Voici donc le nouveau projet qui va me faire connaître joies (enfin j'espère) et peines (ça je n'en doute pas) pour les mois à venir :

Bienvenue à coreight.net, création de sites Internet 

coreight.net, votre site web sur mesure

Tout est expliqué sur le site de mon entreprise que je t'invite à parcourir pour me donner ton avis.

Je propose donc mes services pour :

- de la création de site "de A à Z" pour des petites entreprises, collectivités, associations...,

- de l'intégration et du développement web en tant que freelance. Si tu connais une agence qui a besoin de main d'oeuvre pour des projets, n'hésite pas à lui souffler mon nom ;-)

- et comme j'ai quand même un peu de bouteille à présent, de la rédaction web et du community management, avec tous les conseils que je pourrais donner sur la présence en ligne.

Je suis installé à Lyon, mais bien entendu le web n'a pas de frontière et les outils de communication ne manquent pas, je peux donc intervenir sur des projets sans limite de distance.

Le dur choix d'un nom d'entreprise

coreight.com, coreight.net

J'ai donc choisi de conserver ce nom de "coreight" pour cette nouvelle activité, et crois-moi que c'est une décision qui ne s'est pas prise en un jour.

Pour tout te dire j'étais plutôt parti au départ pour créer une nouvelle marque afin de distinguer clairement mes activités, et ne pas me sentir "brider" sur ce blog en associant une activité professionnelle avec le même nom.

Mais en y réfléchissant bien, ce nom de blog est avant tout mon pseudo sur Internet depuis de longues années, sorte d'identité numérique qui me colle à la peau et qui représente le mieux ce que je suis et ce que je fais ici.

Il n'y a aucune raison de séparer ses activités, surtout que c'est ce que j'ai fait pendant des années avec mon ancien travail et que cela commence doucement à me fatiguer.

Ce serait peut-être difficile à assumer si ce blog parlait de cuisine ou de jardinage, mais avec les thématiques web & tech que je développe ici, je pense que cela à du sens.

Le retour du blog en force !

coreight.com, le blog de retour

L'autre énorme avantage que je vois à n'utiliser qu'une seule marque, c'est que je n'aurai pas à multiplier mes efforts de communication.

Pas besoin de créer un blog supplémentaire pour mon activité pro, de recréer des comptes sur l'ensemble des réseaux sociaux, et de risquer de me disperser.

Il y aura simplement coreight.com, le blog web & tech, et coreight.net, l'entreprise de création de sites Internet, le tout parlant sous un même nom, le mien et mon pseudo @coreight, partout sur le web.

Est-ce que cela changera ma ligne éditoriale ? Ce n'est pas le but, bien au contraire. Mais j'avoue que c'est l'occasion idéale pour une petite analyse et remise en question sur ce que je produis ici.

J'aime donner ici des astuces sur l'utilisation des outils informatiques, services web, logiciels et matériel, suivre l'évolution de tout ces sujets, imaginer l'avenir avec tout ces outils...

Je pense que cela peut tout aussi bien intéresser mes lecteurs habituels, des internautes de passages, que de futurs clients.

Je vais donc continuer à écrire ce type d'article, complétés par le récit de mes expériences d'entrepreneur qui alimenteront très certainement ma rubrique "motivation".

Je vais également me pencher sur un léger redesign du blog pour rendre l'ensemble plus cohérent, car cela fait un moment que je ne l'ai pas touché et j'ai pas mal de petites améliorations à faire.

 

J'espère que ce programme vous plaît, n'hésitez pas à me faire part de vos souhaits et remarques sur la vie de ce blog, je ne peux pas satisfaire tout le monde mais je suis toujours preneur de vos retours.

Et puis bien sûr, si vous cherchez un gars passionné et sympa pour bosser sur vos projets web, n'hésitez pas à me consulter et à faire passer le mot autour de vous ;-)

 

Retour aux Golden Blog Awards

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Retour aux Golden Blog Awards

Allez, décidément c'est la période des come back pour moi, après avoir annoncé hier mon retour sur ces pages que j'ai alimentées bien plus lâchement ces derniers mois, voilà que je retente ma chance aux Golden Blog Awards.

Si tu suis ce blog depuis quelques temps, tu sais que sa vie a été assez liée à celle de la cérémonie de récompenses des blogs francophones, puisque j'ai eu l'occasion de m'y frotter à plusieurs reprises :

- en 2011, quelques mois après la création du blog, en participant à la catégorie High-Tech et en me retrouvant parmi les 10 shortlistés. Pas de récompenses à la clé, mais une chouette soirée à la mairie de Paris et de belles rencontres avec des collègues blogueurs.

- surprise en 2012, car en plus de la nomination dans les 10 finalistes de la catégorie Actualités Web j'ai eu l'honneur de repartir avec le trophée. Enfin, "repartir avec le trophée", c'est une image, n'ayant pas pu me rendre à la cérémonie (y'a des gens qui bossent en province en pleine semaine), j'avais été très bien représenté par l'ami Fabien. D'ailleurs pour la petite histoire les GBA devaient m'envoyer mon prix par la Poste, mais je n'en ai jamais vu la couleur. Après 2-3 relances j'ai abandonné, pas grave je ne suis pas spécialement fan des bibelots (en dehors de ceux truffés de composants électroniques bien entendu).

- en 2013 on m'a proposé de faire partie du jury pour la catégorie Actualités Web. Cela m'a donné l'occasion de voir un peu l'envers du décors et de formuler quelques suggestions d'améliorations (malheureusement restées sans réponse officielle).

Alors voilà, après une pause l'an passé (ça fait toujours du bien de souffler un peu), je retente ma chance cette année.

J'avoue sans honte qu'à présent que mes activités professionnelles sont directement liées au web, un petit boost de visibilité ne serait pas superflu. C'est une décision d'entrepreneur en somme :-D

Et puis comme je l'ai déjà expliqué par le passé, j'aime bien ce principe de compétition sans grand enjeu qui pousse à améliorer son blog, et c'est aussi l'occasion de découvrir pas mal de blogs de qualité. Pour ma part il y a désormais une belle liste que je suis grâce à cet événement.

La belle saison de mendicité des blogueurs

coreight.com GBA6

Comme je l'ai lu sur Twitter, la période des GBA rime avec celle de la mendicité des blogueurs qui réclament des votes tous les jours en pleurant, alors je vais essayer de ne pas exagérer. On va se dire que je vais faire :

- d'abord cet article,

- je vais sans doute ajouter un bouton de vote quelque part sur ces pages (mais je vais éviter la pop-up ou la vidéo de 45 secondes, c'est promis),

- je ferais peut-être un ou 2 petits rappels pas violents sur mes réseaux sociaux pendant la période de vote,

- par contre je vais pourrir mes amis Facebook, ça vous apprendra à remplir mon mur tout l'année de citations, fakes, chats, photos d'enfants, chaînes, photos de vacances... et j'en passe ;-p

Avec un peu de chance j'irai faire un saut à Paris boire un verre avec certains d'entre vous, ça n'a pas de prix.

Mais pour ça il faut au moins que je sois parmi les finalistes, alors ça y est c'est le grand moment...

Un petit vote siouplaît :

Tu peux voter tous les jours avec une IP différente, donc une fois du boulot, une fois de chez toi, une fois de ton smartphone, sans compter les changements d'IP via un proxy...

C'est l'avantage d'avoir un lectorat de geeks, c'est presque pas juste pour les autres :-p

Mais je plaisante, il ne faut pas tricher sinon je risquerai bien d'être éliminé. Un petit vote de temps en tant quand tu passeras par ici et je serai ravi :-)

Les organisateurs proposent même des applications mobiles pour ceux que ça amuse.

Merci à tous !

 

Inspirations et outils pour créer sa charte graphique

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Inspirations et outils pour créer sa charte graphique

On ne répétera jamais assez l'importance d'avoir une image de marque solide pour réussir à se faire connaître à une époque où les sollicitations sont plus que jamais nombreuses.

Si l'on peut rapidement comprendre les clés pour créer une expérience de marque réussie, reste à déterminer précisément ce qui nous définit.

Bien entendu, lorsque vient le moment de créer son image, il ne faut surtout pas oublier que des professionnels dont c'est le métier sont là pour nous aider. Et que sauf cas très particulier, il n'y a que très peu de chance que tu parviennes à faire mieux en bricolant avec les moyens du bord.

Soyons clairs.

Cependant, pour de petits projets non professionnels, avec peu ou carrément pas de budget, il peut nous arriver de devoir nous débrouiller : pour un blog personnel, un side-project, les travaux d'une association de bénévoles...

Ce n'est pas pour autant que l'on doit faire un travail bâclé.

Nous avons vu récemment l'arrivée sur le marché d'outils de création de charte graphique ("style guide" pour les anglophones), plutôt bien fichus et proposant des solutions assez complètes même dans leur version gratuite.

En voici quelques uns que je trouve bien pensés, avec quelques inspirations également à la clé.

Des outils de création rapide de charte graphique

Frontify

Frontify

Frontify est un outil qui fait pas mal parler de lui depuis quelques temps, et tu vas voir qu'il y a de quoi.

Sous ce nom se cachent en réalité deux outils distincts :

- Frontify Workspace, qui est dédié à la création de design en collaboration,

- Frontify Style Guide, celui qui nous intéresse aujourd'hui.

Le principe de base est extrêmement simple : un menu personnalisable en colonne de gauche, un autre en en-tête, et des pages pré-formatées mais modifiables qui vont devenir l'image de ta marque.

Tu peux ainsi :

- écrire quelques paragraphes pour définir ton identité et les grands principes de ta charte graphique,

- insérer ton logo et ses différentes variations,

- définir tes polices de caractères, en les cherchant sur Internet ou en téléchargeant tes propres paquets,

- ajouter des icônes de la même manière.

- et plein d'autres suggestions sont proposées : les photos que tu utilises, les publicités, ta présence sur les réseaux sociaux...

C'est à la fois un pense-bête de tous les éléments qu'il est possible de prendre en compte, et un outil de création complet.

Frontify outils

Ce qui est extrêmement agréable, c'est la simplicité d'utilisation de l'outil, tout est bien pensé, ergonomique, et donne vraiment envie de s'en servir et d'aller au bout.

Un test plus complet chez Chob, et un exemple de réalisation.

La version gratuite à l'avantage d'être très complète, car il est possible de créer autant de documents que l'on souhaite, pour un nombre infini d'utilisateurs, avec toute les possibilités de personnalisation.

Il est possible ensuite de partager son travail, voir de l'exporter en PDF ou de l'imprimer.

Seule petite contrepartie, la présence d'un logo frontify dans la colonne de gauche. Pour le retirer il faut passer à la version payante à 8.25$ par mois (7.31€), qui apparemment n'apporte rien de plus. La version pro à 44.90$ / mois (39.8€) ajoute la possibilité de customiser son nom de domaine, et bientôt un système de versioning.

Et une version entreprise sur mesure peut venir compléter cette offre.

Pour la petite histoire, pour une fois ce n'est pas une firme américaine, mais une équipe de nos voisins Suisses qui est derrière ce beau produit.

Styleguide (par Huge)

Styleguide Huge

Huge est une agence de communication présente un peu partout dans le monde, dont j'avoue être assez fan du travail (je trouve d'ailleurs leur propre site web assez fabuleux).

Aussi me suis-je arrêté un instant lorsqu'ils ont annoncé cet été la mise à disposition d'un outil pour créer son identité de marque, nommé sobrement Styleguide.

Partant du constat que le format PDF était souvent utilisé dans le milieu pour cet usage, peu évolutif, et que le HTML beaucoup plus souple nécessitait un minimum de connaissance techniques, ils ont créé un outil "clé en main" pour combiner le meilleur des 2 mondes.

Il suffit en pratique de :

- télécharger l'archive sur cette page. Ne te fais pas avoir comme moi en téléchargeant directement en haut de la page d'accueil, c'est la version Mac dont tu ne pourras pas faire grand chose sur Windows ou Linux. Sauf si tu es sur Mac.

Tu peux aussi aller récupérer les fichiers sources sur Github.

- puis installer tout ça en suivant la doc (en anglais). Soyons clair tout de suite : ce n'est pas à la portée de tout le monde, il faut être un minimum à l'aise avec la ligne de commande.

- les modifications se font ensuite en modifiant directement les fichiers json de l'application. Pas de panique pour les non-initiés, c'est un format de données relativement simple où il suffit ici de remplacer les valeurs par défaut par les siennes. Il est aussi possible de modifier HTML et CSS bien entendu pour plus de personnalisation.

On peut alors utiliser son projet en local sur son PC, ou le publier directement en ligne sur ses serveurs, comme une page annexe de son propre site web.

Huge styleguide démo

Tu peux trouver une démonstration du résultat final ici, et une vidéo de présentation.

L'équipe à l'origine de ce projet explique qu'il est en cours de construction, et que des fonctionnalités seront ajoutées. S'il est clairement plus complexe à prendre en main que Frontify, il est aussi plus souple, et open-source, cela peut être un excellent choix pour les plus à l'aise avec ce genre d'outil.

Et pourquoi pas en HTML !

HTML template

Pour ceux qui ont quelques connaissances en HTML / CSS, pourquoi pas créer sa propre charte graphique de cette manière, pour avoir un document évolutif, et pourquoi pas le mettre en ligne.

Pour ne pas passer trop de temps à la création, j'ai trouvé ce template bien fait qui peut servir de base.

Une démo ici.

Le plein d'inspirations

Stylify Me, pour trouver la charte d'un site existant.

Lorsque l'on trouve une page web qui nous plaît, il est souvent tentant d'essayer de trouver la palette de couleur utilisée, les polices, formats d'images...

Attention à la tentation de copier quelque chose qui existe déjà, mais s'inspirer des meilleurs n'est pas forcément une mauvaise idée.

Le site Stylify Me extrait directement quelques informations à partir de l'adresse d'un site web :

- les couleurs de background,

- les couleurs de texte,

- les polices,

- les formats d'images

- et une capture d'écran de la page d'accueil.

Pratique pour obtenir toutes ces informations en un clin d'oeil. Cela peut d'ailleurs être une excellente idée d'analyser tes sites existants pour vérifier la cohérence. Je vois pour mon exemple sur la capture ci-dessus que j'ai quelques variations subtiles de gris et de noir, qui ne sont peut-être pas utile (à vérifier).

Note que l'outil semble avoir un peu de difficulté à déterminer les polices un peu moins courantes, comme celle des titres de ce blog.

La démo pour coreight.com

S'inspirer des plus grands avec Find Guidelines

Find guidelines

En matière d'image de marque, il y a des entreprises qui savent très bien faire, d'ailleurs la plupart des grosses boites du web en sont souvent d'excellents exemples.

C'est en partant de ce constat que Find Guidelines propose une seule chose toute simple : réunir en un seul et même endroit une liste de chartes parmi les plus connues.

On se prend vite au jeu de flâner de l'une à l'autre, certaines étant vraiment réussies (<3 deviantart)

Une mine d'or pour voir comme font "les grands".

Le plein d'inspirations sur le web

dribbble

Bien entendu, le web reste une source inépuisable d'inspirations en tout genre, avec sa concentration de designers et artistes :

Parmi mes préférés :

- le célèbre Behance avec sa galerie "Branding",

- le non-moins célèbre dribbble, avec l'un des mots clés les plus populaires "branding",

- le réseau social Pinterest, que tu peux parcourir avec les mots-clés de ton choix. Je me suis moi-même amusé à commencer une petite collection.

Et bien sûr, n'hésite pas à suivre les blogs et réseaux sociaux de tes agences et designers préférés, les sites et blogs spécialisés...

 

J'espère que tu as fais de belle découverte avec cet article. Encore une fois, créer soi-même sa charte graphique ne remplace pas le travail d'un professionnel, mais peut répondre à des besoins très précis.

Si tu es intéressé par ce sujet de conception de charte graphique "simple", j'ai un second article en préparation que je pense publier la semaine prochaine, en complément de celui-ci.

J'étais parti au départ pour faire un article global, puis je suis retombé dans mes travers :

Alors la suite au prochain numéro !

 

Créer son identité de marque et une charte graphique simple

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Créer son identité de marque et une charte graphique simple

Voici comme promis la suite de mon article sur les outils et inspirations pour créer soi-même une charte graphique simple.

Comme je l'évoquais alors, construire une charte graphique est un vrai travail de professionnel, qui ne s'improvise pas si l'on souhaite avoir un résultat de qualité.

Ces articles répondent donc à des besoins précis, par exemple pour des projets personnels ou associatifs, pour lesquels le budget est parfois proche de zéro.

Ils peuvent aussi pourquoi pas être une bonne base pour pouvoir discuter avec des pros, en appréhendant un peu mieux le travail qu'ils ont à fournir.

Mon but aujourd'hui est de faire le tour des éléments minimum à prendre en compte, pour s'assurer de ne rien oublier.

Je me suis aidé pour cela de mon propre exemple (c'était l'occasion), à l'aide de l'outil gratuit Frontify que j'ai présenté la dernière fois.

Quelques éléments importants avant de commencer

Définir son identité

Charte graphique identité de marque

Nous aurons tous tendance à nous jeter sur la création d'un logo sympa, sur le choix de nos couleurs et typo... mais je vous invite fortement à passer par une courte phase de réflexion.

Cet exercice peut paraître fastidieux, il est pourtant extrêmement important de débuter par là. Inutile de tomber dans le long discours, il s'agit de décrire en quelques mots la marque, son identité.

Quelles sont ses missions ?

Quelles sont les valeurs qu'elle défend ?

Cet exercice sera extrêmement utile pour la suite.

Donner quelques principes de bases

charte graphique principes

Cela peut être un élément facultatif selon les cas.

Pour mon propre exemple c'était l'occasion idéal de préciser la déclinaison de ma "marque" en deux entités :

- coreight.com, le blog web & tech

- coreight.net, l'entreprise de création de sites web

On retrouvera ensuite ces deux déclinaisons dans chaque élément de ma charte graphique.

Éléments graphiques de base

Logo

Charte graphique logo

Le logo est souvent le premier élément auquel on pense lorsque l'on parle de charte graphique, il faut dire qu'il doit transmettre à lui seul l'identité de la marque, ses valeurs.

J'avais fait un point sur le sujet il y a quelques temps.

On commence donc par définir les règles de base de sa composition, puis :

- les éventuelles déclinaisons et variations. La plupart des marques possèdent différentes versions de leur logo pour s'adapter au support, au contexte, au message à faire passer. Il suffit d'ailleurs de se poser quelques questions : est-ce que mon beau logo de base s'affiche aussi bien en couleur qu'en noir et blanc ? sur un fond sombre ou sur un fond clair ? et en incrustation sur une photo ? On tâchera alors de définir clairement dans quel cas utiliser chaque variante du logo.

- les modifications qu'il sera possible de faire, et celles au contraire interdite. On peut par exemple définir une taille minimale à respecter, un espacement à garder autour du logo...

- dans le cas d'un logo composé à la fois d'un texte et d'un icône, ne pas oublier de définir s'il est possible de les utiliser séparément, dans quel cadre, les différentes possibilités d'assemblage...

Dans mon exemple j'ai détaillé la composition de base du logo, les variantes pour mes deux activités, les variantes de couleur suivant le fond, et les variantes pour le portfolio de coreight.net

Couleurs

Charte graphique couleurs

Le choix des couleurs est un élément à ne pas négliger dans le cadre d'une charte graphique, et les règles à respecter ne sont pas forcément simples.

Il y a quelques questions à se poser sur le symbolisme des couleurs, et ce qui est souvent utilisé dans son secteur d'activité (le but étant bien sûr de se démarquer sans sortir complètement du cadre).

Il existe ensuite une multitude de sites pour trouver les bonnes associations de couleurs, comme Paletton et Adobe Color CC parmi les plus connus.

Le but de définir une palette est de disposer d'un éventail de base de couleurs que l'on retrouvera sur tous ses supports, afin de s'assurer d'une certaine cohérence qui aidera beaucoup à transmettre son identité de marque.

Cela n'empêche pas pour autant d'en utiliser d'autres. On définit généralement :

- une palette de base, composée des couleurs principales qui définissent la marque, celles que l'on retrouve le plus souvent sur les logos, en couleurs principales des différents documents de l'entreprise...

- une palette de couleurs secondaires, qui sont utilisées en complément de la palette de base, pour rompre la monotonie et disposer d'un choix plus large. Cela peut être des couleurs complémentaires, des dégradés... On peut utiliser les outils que j'ai cité précédemment pour s'aider, mais encore une fois rien ne remplace l'oeil d'un graphiste à ce niveau.

Pour mon exemple je me suis contenté pour le moment de définir les couleurs de base de la "marque" coreight (blanc, gris, noir), mises en valeurs par celles des déclinaisons de coreight.com (bleu) et coreight.net (orange), et quelques variations.

Je me suis rendu compte à cette occasion qu'il n'y avait pas toujours de cohérence dans mes choix, avec des variations subtiles de certaines teintes sans que cela soit vraiment délibéré. J'aurai sans doute un peu de travail à faire à ce niveau, mais le fait de s'en rendre compte est déjà un bon début ;-)

Typographie

Charte graphique typographie polices

Le choix des polices est parfois négligé, et pourtant c'est souvent ce qui fait la différence entre un travail professionnel de qualité et un autre.

J'ai écrit un petit guide pour savoir de quoi il retourne et quelques règles importantes si le sujet t'intéresse.

Sans entrer dans le détail, on retient souvent qu'il ne faut pas utiliser trop de polices différentes, et s'assurer d'une certaine cohérence dans leur utilisation.

Dans le cas le plus simple, on définit souvent une police pour les textes principaux, en favorisant bien entendu la lisibilité, et une autre pour les titres, où l'on peut se permettre un peu plus de fantaisie.

On peut ensuite les décliner pour les différents niveaux de titres, sans oublier tous les cas particuliers : légendes des images et photos, menus, citations mises en avant...

Pour l'exemple de ce blog, je me contente d'une police serif très classique pour les paragraphes, la même un peu plus grasse pour les sous-titres, et une police un peu plus originale pour les titres d'articles et les titres des grandes sections.

J'ai choisi volontairement une taille de base assez grande pour la lisibilité, à l'image de ce que l'on peut trouver sur des plateformes comme Medium.

J'ai repris cette même police de paragraphe pour mon blog pro, j'ai simplement utilisé une autre police pour les titres qui n'ont pas le même impact qu'ici.

Il y a d'autres paramètres important à prendre en compte, comme la taille des interlignes, l'espacement entre les paragraphes et les différents niveaux de titre... Là aussi je pense devoir encore travailler un peu le sujet ici.

Autres éléments visuels

Images et photos

Charte graphique photos images

On répète souvent que les images et illustrations ont une grande importance sur Internet, les contenus visuels ayant généralement plus d'impacts que les autres, alors il me semble important de ne pas négliger cet aspect.

Tout d'abord il paraît opportun de définir les formats qui seront utilisables pour chacun des supports. Par exemple choisir que nos articles de blogs utiliseront soit des images de 600x300px, soit des images de 100x100px, et s'en tenir à ce choix pour assurer la cohérence.

On peut ensuite aller plus loin en définissant des règles de composition, de couleurs... ce qui est surtout utile pour les personnes qui prennent leurs propres photos.

Pour ceux comme moi qui utilisent des illustrations libres de droit en provenance du web, c'est plus complexe.

Mais on pourrait par exemple ajouter des filtres, appliquer un traitement particulier... pour rendre le tout plus cohérent.

J'aurais sans doute là aussi un peu de travail d'amélioration à faire.

Pour les besoins de cet article, j'ai par exemple appliqué une bordure grise autour des captures d'écrans afin qu'elles se distinguent mieux. C'est quelque chose que je devrais sans doute ajouter à ma charte pour pouvoir l'appliquer de la même façon dans tous mes articles.

Site web

Charte graphique site web

Concevoir le design d'un site web ne se limite souvent pas à l'application d'une charte graphique, car il existe une multitude d'éléments graphiques à insérer qui n'ont peut-être pas été définis au préalable : liens, boutons, éléments de formulaires, blocs, fonds de pages, favicon...

Là encore, c'est à ce niveau qu'on distinguera un travail au rendu vraiment professionnel.

Voir le modèle d'exemple de Frontify pour se faire une idée.

Réseaux sociaux

Charte graphique réseaux sociaux

Les réseaux sociaux offrent quelques possibilités de personnalisation de nos pages de profil, autant en profiter pour utiliser sa charte graphique.

Il est généralement possible de définir au minimum une photo de profil ou avatar, et une image de couverture, plus rarement ses couleurs (twitter le propose par exemple).

Comme bien entendu les possibilités et dimensions sont variables d'un réseau à un autre, il peut être utile de définir tout ça au préalable, à nouveau pour s'assurer d'une certaine cohérence.

Ce guide peut être utile en passant pour connaître les exigences des réseaux sociaux principaux.

Documents informatiques et imprimés

Il peut être très utile de se pencher sur le cas des documents informatiques qui seront diffusés (traitement de texte, PDF...), et ceux que l'on va imprimer, car nous en avons tous forcément besoin à un moment ou un autre : cartes de visite, devis, facture, simple correspondance, mais aussi enveloppes... sans oublier toute la communication externe : flyers, brochures,...

Définir sa charte graphique précisément dès le départ peut éviter de perdre du temps à se reposer la question pour chaque document. Sans compte que cela facilitera grandement le travail des graphistes que l'on fera peut-être travailler à ce moment là.

Présentations

Les fameuses présentations powerpoint (ou équivalent) méritent aussi d'être habillée à votre image, et pour éviter les rendus amateurs que l'on voit trop souvent, penser à l'application de sa charte graphique est également très utile.

En bonus

Certains éléments spécifiques sont à définir selon ses propres besoins, je pense notamment à :

- les icônes, souvent utilisés sur les sites web,

- les vidéos, avec par exemple la définition des effets utilisés, des images d'accueil, musiques...

- les graphiques et autres représentations visuelles des données (infographies...),

- la signature de mail,

- éventuellement les formats publicitaires,

- voir des éléments de merchandising (t-shirt, crayons, clés USB...)

 

J'espère que cet article sera utile à ceux qui auront besoin de se pencher sur leur identité graphique pour des projets personnels ou associatifs, sans avoir de graphiste sous la main.

J'invite d'ailleurs mes collègues blogueurs à prendre quelques instants pour analyser leurs pratiques, même brièvement, je suis sûr qu'il y a plein de choses à améliorer !

Moi-même ces deux articles m'ont permis de me rendre compte que j'ai encore pas mal de boulot, mais j'y travaille ;-)

N'hésitez pas à compléter et me corriger en commentaires.

 

PC portables professionnels : quelles différences ? Comment choisir ?

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PC portables professionnels : quelles différences ? Comment choisir ?

On a beau entendre souvent que les ventes de PC ne cessent de s'effondrer, et penser que la concurrence des tablettes n'y est sans doute pas étrangère, toujours est-il que lorsqu'il s'agit de travailler et d'être productif, rien ne remplace notre bon vieil ordinateur pour de nombreux usages.

Si je défends avec force l'intérêt d'investir dans un bon PC fixe pour la maison ou le bureau (et encore mieux : de le monter soi-même), il faut reconnaître que posséder un PC portable est utile dans de nombreux cas.

Les références de portables sont cependant tellement nombreuses et complexes que c'est un vrai cauchemar de se frayer un chemin parmi celles-ci pour trouver LE bon appareil qui correspondra parfaitement à ses besoins.

Parmi cette multitude de possibilités, on tombe parfois sur certains modèles assez particuliers, nommés "professionnels".

Je viens justement d'investir dans un de ces appareils, je me suis alors dit qu'un petit point sur le sujet pourrait être utile à d'autres. Histoire que vous ne passiez pas comme moi de longues heures à déblayer le chemin.

Je me concentrerai surtout aujourd'hui sur les PC portables "traditionnels", généralement de 14 pouces et plus, en laissant de côté les ultrabooks et autres machines convertibles PC / tablettes, bien que certaines caractéristiques soient similaires.

 

Les "plus" des gammes professionnelles

Un design plus robuste

PC portable professionnel design robuste

Les constructeurs mettent généralement en avant la robustesse de leurs gammes d'appareils professionnels. Les plus critiques diront qu'il faut surtout y voir la fragilité de leurs autres gammes, mais c'est un autre débat ;-)

On nous propose donc souvent un design un peu plus massif, des charnières renforcées, on met en avant la multitude de tests ayant été réalisés sur les appareils : tests de chute, tests des charnières, tests de pression...

Tout ça pour garantir un peu plus de tranquillité d'esprit aux professionnels, en espérant en bonus une durée de vie supérieure pour cet investissement. Pour un outil qui a pour objet d'être utilisé au quotidien pour son travail, c'est un argument de poids.

Faut-il pour autant abandonner le design lorsque l'on souhaite acquérir un portable professionnel ?

Pas nécessairement, mais il faut dans la plupart du cas s'attendre à quelque chose de plus sobre que dans les gammes traditionnelles.

Des protections supplémentaires contre les aléas du quotidien

PC portable professionnel protection

En surplus de la robustesse de construction accrue, les constructeurs proposent également la plupart du temps quelques protections supplémentaires :

- des claviers anti-projection, pour éviter la catastrophe de la tasse de café renversée de bon matin (cela me rappelle de durs souvenirs, j'imagine que pour beaucoup d'entre vous aussi),

- certains ajoutent des systèmes anti-chocs qui détectent les mouvements trop importants pour bloquer le disque dur en cas de chute.

C'est bien entendu à vérifier selon les marques et les modèles.

Des contrôles avancés sur certains modèles

PC portable professionnel contrôle avancé

De nombreux constructeurs mettent également en avant des pavés tactiles plus larges et précis que sur les modèles standards. Il faudrait bien entendu faire des tests comparatifs pour en juger précisément.

Je pense beaucoup aux modèles Thinkpad de Lenovo qui proposent un "Trackpoint", sorte de mini-joystick placé au milieu du clavier, avec une position particulière des boutons du pavé tactile pour pouvoir être utilisés autant avec le pavé qu'avec le trackpoint.

Cela peut également être un plus en terme de confort d'utilisation.

Des logiciels supplémentaires... inutiles ?

PC portable professionnel bloatware

Tu sais peut-être que je ne suis pas un grand fan de tous les "bloatwares", ces logiciels pré-installés par les constructeurs sans nous demander notre avis.

J'estime que les systèmes d'exploitation sont déjà suffisamment équipés par défaut, et que nous sommes bien assez grand pour trouver les logiciels qu'il nous faut.

Surtout que la plupart du temps ce sont :

- soit des versions d'essais de logiciels payants, qui nous demanderont gentiment de passer à la caisse passée la période de test (coucou les antivirus),

- soit des logiciels "faits maison" de piètre qualité.

Ce n'est pas une spécificité des portables professionnels, mais on assiste souvent à une surenchère d'inventivité pour nous proposer des nouveautés aux doux noms de "business center" et j'en passe.

Comme pour toute nouvelle machine, le premier travail consiste souvent à faire un peu de ménage.

Des versions Pro de Windows

PC portable professionnel windows

Quitte à construire une machine dédiée aux professionnels, autant aller jusqu'au bout en l'équipant d'un système d'exploitation ayant le même objectif.

Les PC portables pro sont donc souvent équipé des versions professionnelles de Windows, à vérifier selon les cas.

Mais qu'apportent-elles de plus ?

A vrai dire je me suis souvent posé la question, et je suis donc allé voir sur ce tableau comparatif imbuvable qui manque cruellement d'explications. Il faut aller fouiller sur les sites high-tech pour être un peu mieux renseigné.

Cela concerne donc en vrac (pour l'exemple de Windows 10) :

- des notions surtout utiles aux moyennes et grandes entreprises, comme les politiques de sécurité par groupe, des fonctions de gestion et déploiement, des fonctions de sécurité supplémentaires pour les documents pro...

- des outils utiles comme le bureau à distance, le chiffrement via bitlocker...

- quelque chose que je découvre et qui va ravir les intégrateurs, le mode Entreprise d'Internet Explorer qui permet d'émuler les anciennes versions du navigateur honni de Microsoft (j'apprend aussi au passage que le support d'IE 7 à 10 va s'arrêter dès janvier 2016)

Pas certain donc que cela soit un argument de vente solide pour la plupart des utilisateurs, mais il y a quelques petits plus utiles.

Et côté prix ?

En jetant un oeil dans les boutiques, on se rend compte que les PC portables Pro peuvent débuter à des tarifs très raisonnables, car une bonne partie de ces appareils ne proposent pas une puissance extrême, et souvent des puces graphiques intégrées à la carte mère puisqu'il est rarement question de jouer.

Il y a généralement un petit surcoût par rapport aux gammes classiques à équipement équivalent, mais les qualités citées précédemment valent sans doute le coup de s'y attarder.

Plus de détail par marque dans la 3ème partie de cet article.

 

Les caractéristiques pour bien choisir

L'affichage

PC portable professionnel écran

photo pixabay

La première question à se poser est généralement la taille d'écran qui nous convient le mieux, car elle imposera évidemment la taille totale de l'appareil, mais aussi son poids et par là-même son confort d'utilisation en mobilité.

Le marché est segmenté en 3 grandes catégories :

- les "transportables", à écran de 17 pouces, qui offrent un confort d'utilisation indéniable une fois posés sur un bureau mais qui limitent leur capacité de déplacement. Pour en avoir possédé un pendant de longues années je conseille vraiment de réserver ces modèles à un usage presque exclusivement fixe, lorsque la possibilité d'en avoir parfois besoin en déplacement oblige à préférer une machine portable à une machine fixe. L'autonomie n'est souvent pas non plus leur point fort.

- les "portables", le gros du marché, de 15 pouces et ses variantes, un bon compromis pour la plupart des usages,

- les "très portables", avec une meilleure autonomie pour des écrans de 13-14 pouces et moins.

La catégorie des ultrabooks est un peu particulière, désignant des machines avec des caractéristiques précises, taillées pour la mobilité mais bien entendu plus onéreuses.

Vient ensuite la question de la résolution de cet écran. Selon les machines on peut avoir à faire à des résolutions standards (ex : 1366 x 768 sur un 15,6 pouces), quand d'autres proposeront des résolutions Full HD de 1920 x 1080. Si cette dernière solution est appréciable pour le visionnage de films, les jeux (à condition d'avoir une puissance suffisante), et les applications graphiques, pour de la bureautique simple une résolution plus basse est parfois plus confortable.

Pas de règle absolue à ce niveau, chacun ses préférences. Sache tout de même que dans mes recherches personnelles pour un PC portable pro entre 600 et 800€, je ne suis tombé quasiment que sur des modèles à 1366 x 768 (ce qui me convient très bien). Des marques comme Dell et Lenovo qui proposent de configurer soi-même sa machine permettent parfois de choisir.

Dernier point, et pas des moindres, qui concerne directement le confort d'utilisation "en milieu hostile", je veux dire par là en extérieur ou autre environnement à forte luminosité : la finition matte ou brillante de la dalle. Les écrans mats restent rare, il faut au moins s'assurer qu'un traitement anti-reflet soit appliqué sur une dalle brillante. Mais pour être certain de l'efficacité des résultats il faudra se fier aux différents tests sur le net (ou se faire une idée par soi-même en magasin).

La "puissance"

PC portable professionnel puissance

photo flickr / remixoverdrive

Par "puissance" je pense en particulier à 4 caractéristiques :

- le processeur. Attention à ne pas se fier uniquement à la puissance annoncée en GHz, car la performance finale dépend de l'architecture du processeur, variable selon les marques, modèles et générations. Je me réfère personnellement à des comparatifs d'indices comme ceux de CPU Benchmarks. Intel règne en maître dans ce secteur depuis des années, avec les fameuses gammes i3, i5 et i7. Mais là encore, fie-toi plutôt aux benchmarks qu'au simple nom du processeur.

- la RAM. Alors oui, la quantité installée d'origine est importante, mais il faut également prendre en compte les possibilités d'extensions : jusqu'à combien peut-on aller ? Combien d'emplacements sont disponibles pour ajouter des barrettes ? La plupart des machines embarquent 4 Go actuellement, ce qui est largement suffisant pour la plupart des usages.

- la capacité graphique, définie par la puce graphique embarquée et la quantité de mémoire dédiée. En dehors des professionnels en graphisme / vidéos..., ce n'est pas forcément le point le plus important, on se contente souvent très bien d'une puce graphique d'entrée de gamme, qui permet toutes les applications bureautiques et même de regarder des vidéos HD. Sauf pour ceux qui veulent utiliser le PC du boulot pour jouer le soir, mais est-ce bien raisonnable ? ;-)

- le disque dur (ou SSD) embarqué, car il ne sert pas qu'à stocker les données, il est en effet responsable d'une grande partie des performances de la machine. J'y viens justement dans le paragraphe suivant.

Le stockage

PC portable professionnel stockage

photo flickr / Steven Lilley

Un élément souvent négligé et qui est pourtant l'un des plus importants dans les performances de la machine et son confort d'utilisation au quotidien : vitesse de démarrage de l'OS, de transfert des données, d'accès à celles-ci...

Les SSD ont le vent en poupe depuis quelques années, car même s'ils coûtent bien plus cher que des disques durs classiques à capacité de stockage équivalente, leurs performances bien plus élevées peuvent donner un véritable coup de boost à un ordinateur.

Pour des PC portables l'intérêt est encore bien plus grand, car ils ne chauffent quasiment pas, sont totalement silencieux et consomment moins d'énergie que leurs homologues à disques. Attention là aussi, tous les SSD ne se valent pas, il faudra se fier à quelques tests approfondis pour se faire une idée plus précise.

Bref, tu l'auras compris, je pense personnellement que cela vaut la peine de rechercher un PC portable équipé d'un SSD, mais... les références ne sont pas si nombreuses en milieu de gamme. On peut cependant imaginer upgrader plus tard son PC portable en remplaçant le disque dur par un SSD. On en trouve à partir d'une soixantaine d'euros pour 120 Go, ce qui me semble raisonnable.

La question de la capacité de stockage n'est pour moi pas un problème avec le développement des solutions de stockage en ligne, sans compter qu'une clé USB de 64Go se trouve aujourd'hui à partir de 35€.

Si tu préfères tout de même un disque dur classique, regarde surtout la vitesse de rotation de celui-ci : 7200 tours/mn sera nettement plus confortable que les 5400 tours/mn que l'on trouve encore.

La mobilité

PC portable professionnel mobilité

Il n'y a pas de formule miracle à ce niveau, car tout dépend de ton usage.

On peut dire pour vulgariser que le confort d'utilisation d'un portable et inversement proportionnel à son confort de transport : une machine à grand écran et clavier large offrira un bon confort à l'usage, mais sera plus lourde, volumineuse, et offrira généralement une autonomie réduite.

Il faut donc choisir en conséquence.

Si tu ne veux pas faire de compromis sur l'un ou l'autre, et que ton budget le permet, les ultrabooks sont sans doute une bonne solution, on en trouve avec des écrans de 15 pouces.

Attention évidemment à l'autonomie annoncée par les constructeurs, qui est bien entendu assez peu réaliste. Je te conseille vivement de te référer aux nombreux tests que l'on peut trouver sur le web.

Ne pas oublier au passage de s'équiper d'une bonne sacoche de transport, qui peut jouer grandement sur le confort en déplacement.

L'équipement

PC portable professionnel équipement

photo pixabay

Je regroupe ici tous les éléments que je n'ai pas encore cité, et qui pourront être optionnels ou indispensables selon son usage :

- la présence d'un lecteur / graveur de DVD. Je pense que la totalité des PC de 15 pouces en sont équipé, c'est à vérifier sur les plus petits formats. Ne pas oublier que c'est un élément qui occupe de la place et ajoute du poids à la machine, alors il faut bien se poser la question de son utilité (à l'heure des clés USB à grande capacité de stockage)

- toutes les entrées et sorties disponibles : HDMI et DVI pour la vidéos, le nombre de ports USB (avec de l'USB 3.0 autant que possible),...

- la webcam et sa qualité si tu penses en avoir un usage régulier.

Et bien sûr le prix !

Il faudrait presque commencer par là pour visualiser l'étendue des caractéristiques des modèles disponibles selon son budget.

Pour de la bureautique pure, il ne faut pas s'attendre à débuter sous les 500 €, et on trouve une grande quantité de références de qualité entre 600 et 800 €.

Entre 800 et 1000 € on arrive sur des machines plus puissantes, souvent équipées de Core i7 et de puces graphiques permettant une utilisation plus polyvalente.

Au dessus le public change un peu, avec des machines s'adressant souvent à des professionnels de l'image qui ne feront pas de compromis sur les performances de leur machine et la qualité de l'écran. Les tarifs peuvent flamber jusqu'à près de 3000 € pour certains modèles.

 

Pour des informations détaillées sur les caractéristiques des machines, je recommande chaudement Choix PC qui est régulièrement mis à jour.

 

Les gammes professionnelles des principaux constructeurs

HP Probook

HP Probook

HP reste un des marques d'informatique grand public les plus connues, ce qui n'est pas forcément le cas de sa gamme professionnelle Probook. Et pourtant elle figure souvent bien placée dans les différents comparatifs que j'ai pu trouver sur le net, avec une grande diversité de produits.

Pour être tout à fait honnête, j'ai personnellement du mal avec cette marque, suite à de multiples mauvaises expériences : elle figure parmi les championnes des logiciels inutiles pré-installés, je n'ai jamais autant galéré  pour configurer un ordinateur et une imprimante pourtant de la même marque, ou encore récemment pour une mise à jour impossible d'un PC portable de Windows 7 à Windows 10...

Bref, cela reste un avis personnel, tu tomberas dans tous les cas assez souvent sur leurs références en faisant des recherches.

De 500 à 1500€.

Voir le site de HP, et quelques références sur Amazon.

Dell

Dell

Dell est l'une des marques les plus reconnues parmi les professionnels, on ne compte plus les entreprises équipées de leurs solutions.

J'ai moi même utilisé pendant de longues années un PC fixe (Vostro 400), et j'en ai été très content. L'un des avantages est de pouvoir configurer assez précisément le modèle qui nous intéresse, pour se fabriquer une machine quasiment sur mesure.

J'ai bien dit quasiment, car dans mon cas impossible de trouver un modèle équipé d'un SSD avec mon budget. Dommage.

Le petit inconvénient de proposer des solutions essentiellement professionnelles, c'est d'avoir une gamme assez étoffée qui n'est pas forcément lisible au premier abord.

On trouve ainsi les gammes Latitude, Vostro, Inspiron, Precision et XPS, chacun censée s'adresse à un public précis, et divisée ensuite en plusieurs séries.

En pratique il faudra souvent aller fouiller parmi les caractéristiques pour trouver chaussure à son pied.

Les tarifs sont très variables, de 500 à plus de 3000 € pour les Latitude, 450 à 600 € pour les Vostro, 500 à 700 € pour les Inspiron, 1400 à 2400 € pour les Precision, et 1350 à 1700 € pour les XPS. Attention, les tarifs indiqués sur le site de Dell sont HT, et correspondent au modèle de base sans configuration personnalisée.

Voir le site de Dell, et quelques références sur Amazon.

Lenovo Thinkpad

Lenovo Thinkpad

Autre nom bien connu des professionnels, Lenovo et surtout sa série Thinkpad, qui propose une des solutions les plus intéressantes.

Avec son Pad rouge et la position particulière des boutons de contrôles du trackpad, on sent que tout à été réfléchi pour un usage de travail.

Ce nom générique "Thinkpad" est cependant décliné en de multiples divisions, il faut comme chez Dell creuser un peu pour bien comprendre les subtilités.

Il est aussi possible de configurer assez finement sa machine, avec cette fois le choix de passer au SSD, et même de choisir la résolution d'écran.

J'ai lu beaucoup de très bonnes critiques sur la plupart des modèles, parfois quelques réticences sur la luminosité de l'écran, n'hésite pas à chercher des tests sur le web si nécessaire.

A partir de 570 € pour le Thinkpad E, 700 à 800 € pour les L, 900 à 1250 € pour les T, 850 à 900 € pour les Yoga, 1000 à 1400 € pour les Thinkpad X, et 1350 à 1450 pour les W. 

Voir le site de Lenovo, et quelques références sur Amazon.

Toshiba

Toshiba Satellite Pro

Si la marque Toshiba est bien connue dans le monde de l'électronique, sa gamme de PC portable professionnels l'est peut-être un peu moins, et pourtant elle propose des modèles que je trouve très intéressants.

On trouve essentiellement 2 gammes distinctes ; Satellite Pro et Tecra (la gamme Portégé désigne quant à elle des ultrabooks).

Là encore le tout est sub-divisé en de multiples références, il faut creuser un peu pour trouver son bonheur.

La bonne surprise pour moi a été de trouver du choix en machines équipées de SSD, c'est d'ailleurs ce qui m'a aidé à en faire mon récent choix personnel (un Satellite Pro R50-B-14U)

Je vous en ferai un retour plus complet bientôt (je suis en train de le passer sous Windows 10 et je lui collerai ensuite un dual boot Linux ;-)

Les tarifs sont là encore très variables, et ne sont pas affichés sur leur site, mais j'ai trouvé sur les principales boutiques du web des Satellite Pro entre 500 et 900 €, et les Tecra de 850 jusqu'à 2700 €.

Voir le site de Toshiba, et quelques références sur Amazon : Satellite Pro et Tecra.

AsusPro

AsusPro

Asus a su en quelques années de taillé une belle place dans le monde du matériel informatique. Les PC pros ne font pas exception, pour lesquels la marque taïwanaise propose deux gammes distinctes :

- AsusPro B Advanced, déclinés en 14 et 15.6", entre 1050 et 1200 € sur la plupart des boutiques.

- AsusPro P Essential, en 13.3, 15.6" et 17.3", entre 700 et 1200 €.

Voir le site d'Asus, et quelques références sur Amazon.

 

Fujitsu Lifebook

Fujitsu Lifebook

Longtemps liée à Siemens, la marque japonaise propose toujours des portables de qualité, sous le nom de Lifebook divisé en 3 gammes :

- All-Around : bureautique d'entrée de gamme,

- Advanced : le gros de leur offre, avec pas moins de 11 sous-modèles,

- Superior, le haut de gamme.

On ne les trouve pas dans toutes les boutiques, je n'ai trouvé que très peu de références chez mes marchands de prédilection, alors je ne m'aventurerai pas à donner des fourchettes de prix, mais il y a peut-être de bonnes affaires à faire.

Voir le site de Fujitsu, et quelques références sur Amazon.

MSI Workstation

MSI Workstation

La réputation de MSI n'est plus à faire chez les gamers, mais on ne sait pas forcément que la marque propose également des stations de travail portables.

Attention cependant, il ne s'agit pas de machines vouées à faire de la bureautique, mais de PC haut de gamme qui raviront les graphistes et autres métiers du multimédia.

Deux séries sont proposées :

- WS, de 2000 à 2400 €,

- WT de 2150 à 3000 €.

Des bêtes de course qui ne sont pas vraiment comparables aux autres références citées ici, mais il faut au moins savoir que ça existe.

Voir le site de MSI, et quelques références sur Amazon : WS et WT.

Apple MacBook Pro

Apple MacBook Pro

Bon, il fallait bien que je cite Apple, sinon une partie d'entre vous m'en auraient peut-être voulu.

Oui, Apple c'est le design, un système d'exploitation agréable à utiliser...

Mais d'un point de vue strictement technique, lorsque je regarde les caractéristiques du premier MacBook Pro, je me dis sérieusement que je peux trouver une machine avec les mêmes composants pour deux fois moins cher.

Les seules qualités d'OS X suffisent à payer le prix fort ? Une bonne distribution Linux n'en fait elle pas autant ?

Je veux bien comprendre que les graphistes et autres ne peuvent pas se passer de logiciels comme la suite Adobe, et que certains sont allergiques à Windows... mais pour les autres je ne vois pas.

C'était un superbe appel aux trolls, hein ? J'attends les réactions des maceux en commentaires ;-)

De 1500 à 2000 € pour le MacBook Pro 13 pouces, de 2250 à 2800 € pour le 15 pouces.

Voir le site d'Apple, et la page de la marque sur Amazon.

 

Bien, je n'ai pas été forcément exhaustif, n'hésite pas à me signaler en commentaires si j'en ai oublié.

Des possesseurs de portables Pro parmi vous ? Qu'est-ce qui a guidé votre choix ? Peut-être un futur achat ?

 

(P.S. : j'ai glissé des liens vers Amazon pour chaque gamme, car leur catalogue est très étendue, mais je t'invite fortement à comparer les prix dans tes boutiques préférées. Personnellement pour tout ce qui concerne le matériel informatique j'aime beaucoup LDLC et Materiel.net, surtout pour la qualité des filtres permettant de trouver précisément les machines correspondant à nos besoin).

 


Quelques idées pour organiser ses applications mobiles

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Quelques idées pour organiser ses applications mobiles

Nos smartphones et tablettes préférés nous offrent de grandes possibilités, en grande partie grâce à toutes les merveilleuses applications que l'on peut télécharger.

Difficile souvent de se retenir d'installer tout ce qui bouge, et l'on se trouve rapidement face à un problème de taille : réussir à s'y retrouver dans tout ça, lorsque des dizaines de petites icônes colorées occupent nos écrans.

Je suis tombé récemment sur un article de LifeHack qui m'a donné de bonnes idées.

Il s'agit en priorité du rangement sur les différents "bureaux" ou "écrans d'accueil", car la liste complète des applications accessible par le bouton en bas de l'écran n'est par défaut pas personnalisable (mais j'y reviens en fin d'article)

Quelques idées de rangement

Avant d'imaginer la meilleure façon de trier tout ça, voici trois méthodes pour mettre un peu d'ordre en regroupant ensemble des applications. L'idée étant d'aider notre cerveau à les retrouver plus rapidement.

Dans des dossiers

C'est la méthode la plus simple pour organiser un grand nombre d'applications sans encombrer totalement tous ses écrans.

Petit rappel pour la création de dossier : que ce soit sur Android ou sur iOS, il suffit de faire glisser l'icône d'une application sur une autre, un dossier se créé alors contenant les deux applications. Il suffit ensuite de l'ouvrir et de cliquer sur son nom pour modifier ce dernier.

Puis de glisser dedans d'autres applications pour les ajouter.

Par ligne ou colonne

Bien que les dossiers soient très pratiques, leur utilisation implique un clic supplémentaire pour ouvrir une application (ouvrir le dossier > ouvrir l'application). Ce n'est rien à l'unité, mais multiplié par le nombre de fois où tu ouvres une application par jour, ne t'étonnes pas si de la corne apparaît sur ton pouce, ton écran s'use plus vite, et ta productivité tout entière est réduite de moitié.

Lorsque l'on arrive à limiter son nombre d'application sur ses écrans d'accueil, il n'est peut-être pas nécessaire de tout ranger dans des dossiers.

L'idée peut être d'organiser visuellement son écran pour s'y retrouver : sur iOS comme sur Android, le rangement des applications se fait sur une grille, que l'on peut utiliser à son avantage.

On peut ainsi imaginer regrouper les applications similaires par ligne, ou par colonne. Voire se permettre le luxe de laisser des lignes ou colonnes vides pour aérer tout ça.

Par écran : penser en 3 dimensions

Puisque nos systèmes d'exploitation mobiles nous laissent la possibilité de créer plusieurs écrans d'accueil, cela nous permet de penser à la fois au classement sur un écran, mais aussi sur plusieurs.

Tu as peut-être créé des dossiers thématiques sur ta page d'accueil (boulot, multimédia, jeux...), mais pourquoi pas sortir tes applications de leurs dossiers pour que chaque thème occupe un écran tout en entier ? A bien y réfléchir ce sera à peu près équivalent en nombre de manipulations pour accéder à une application.

Mais en même temps, tout concentrer sur un seul écran peut aussi être efficace, à toi de voir selon tes préférences.

(note : les puristes me diront que ce n'est pas vraiment de la 3 dimensions puisque l'on fait généralement glisser les écrans de droite à gauche, constituant ainsi un simple prolongement de la dimension horizontale. Ils auront raison dans la plupart des cas, sauf pour les utilisateurs d'Android ayant installé un launcher alternatif permettant une gestion des bureau en 3 dimensions. Voilà voilà. C'était le moment Sheldon Cooper).

Quelques idées de tri

A présent que l'on sait comment ranger proprement, voyons dans quel ordre pourrait-on trier toutes nos applications.

Question préalable : as-tu VRAIMENT besoin de toutes ses icônes sur tes écrans d'accueil ?

Bien évidemment, avant d'imaginer une méthode de tri "par ordre antéchronologique de la publication de la version beta par ses éditeurs" (marque déposée), la question bête à se poser est : "quelles sont les applications que j'ai VRAIMENT besoin d'avoir sous les yeux ?"

Après tout, le classement par ordre alphabétique dans la liste d'applications fait très bien l'affaire dans la plupart des cas.

Il faut à mon avis y placer :

- les applications que tu utilises vraiment souvent, soit quotidiennement, soit dans des conditions particulières (en déplacement, à l'étranger...)

- pourquoi pas les applications que tu utilises ponctuellement mais dans une situation où il t'est difficile de chercher : au feu rouge dans la voiture (et pas en conduisant, n'est-ce pas ?), lorsque tu fais ton jogging...

Pour le reste, je te conseille de les supprimer de tes écrans d'accueil. C'est d'ailleurs même l'occasion de faire un peu de ménage en désinstallant carrément les applications que tu n'utilises en réalité jamais (je suis sûr qu'elles sont nombreuses).

Par thème

C'est la méthode de tri de base que nous utilisons sans doute le plus souvent ; on regroupe les applications par grande thématique afin d'aider notre cerveau à les retrouver. Quelques exemples :

- multimédia, avec les applications de musiques, photos, vidéos...,

- communication, avec les applications de mails, SMS, chat...,

- réseaux sociaux,

- lecture ou veille, avec des applications comme Medium, un lecteur de flux RSS,...

- les applications pratiques (annuaire, météo,...)

- les jeux et autres applications de loisir...

Bref, à adapter selon tes besoins. Comme évoqué précédemment, à toi de voir également si tu préfères les ranger ensuite dans tes dossiers (chaque dossier pouvant correspondre à un thème), ou par ligne, colonne ou écran.

Par action

Il s'agit cette fois de regrouper les applications selon le contexte dans lequel tu les utilises, selon ce que tu es en train de faire. Par exemple :

- lorsque tu vas courir, tu as peut-être besoin de ton lecteur de musique, d'une carte si tu te perds, et de ton application préférée de suivi des performances,

- dans les transports en commun, c'est peut-être une ou deux applications pour lire les actualités, l'application de la compagnie de transport pour essayer de savoir pourquoi ce foutu train est arrêté sur les voies, et ton lecteur de musique,

- au boulot, c'est peut-être ton réseau social professionnel favori, des applications de bureautique et de stockage de fichiers, le calendrier et les listes de tâches...

Cela peut conduire à retrouver la même application dans plusieurs groupes, et donc multiplier le nombre d'icônes, mais je pense que c'est une méthode efficace.

Par couleurs

Cela peut sembler idiot, mais trier simplement nos applications en utilisant les couleurs de leurs icônes peut s'avérer assez efficace.

Le cerveau distingue très facilement les informations visuelles comme les couleurs, pourquoi pas essayer d'en tirer parti.

Je suis certain que tu connais par coeur la couleur dominante de la quasi-totalité de tes applications, je me trompe ?

D'accord, ce sera le chantier lorsque du redesign de telle ou telle marque, mais ce n'est pas tous les jours. Et pour les petits malins comme Google qui aiment les icônes multicolores, tu vois sur la capture ci-dessus que l'on peut s'en sortir pas trop mal en les groupant entre elles.

Par fréquence d'utilisation

C'est là aussi une méthode de tri que nous utilisons assez intuitivement, qui consiste à placer de la façon la plus visible les applications que l'on utilise le plus, et de mettre les autres plus loin.

Sur le premier écran peuvent ainsi figurer les applications que tu utilises vraiment tous les jours (réseaux sociaux, mails, agenda... selon ton usage). Pourquoi pas d'ailleurs en évitant de les ranger dans des dossiers pour y accéder le plus rapidement possible.

Sur l'écran suivant (à gauche comme à droite), les applications que tu utilises régulièrement, en t'autorisant cette fois à les classer dans des dossiers si besoin.

Sur le suivant des applications superflues mais que tu ne peux pas te résoudre à faire disparaître de tes écrans d'accueil pour une raison ou une autre.

Quelques idées supplémentaires

Utiliser les widgets sur Android

Un des avantages d'Android est de permettre aux applications de créer des widgets que l'on peut disposer n'importe où sur son écran. Il est possible pour la plupart de les dimensionner à son goût, et elles peuvent être ainsi un outil utile pour organiser ses différents bureaux.

On peut par exemple s'en servir pour distinguer clairement l'utilité de chaque écran :

- un écran "travail", avec le widget de ton application de liste de tâches préférées, et à côté les raccourcis vers tes applications de bureautique, organisation,...

- un écran "multimédia", avec le widget d'un lecteur de musique, et des applications de lecture de vidéo, photos... tout autour,

- un écran "planning", avec un widget de calendrier et pourquoi pas à côté les applications utiles à tes déplacements : cartes, transports en commun,...

Un fond d'écran sobre pour y voir plus clair...

Bien entendu, tous ces efforts pour organiser ses applications seront anéantis si tu colles derrière un fond d'écran complexe qui rend le tout complètement illisible.

Les fonds d'écran sobres, avec des couleurs relativement unies, marchent généralement bien.

Que cela ne t'empêche pas pour autant un peu de fantaisie, avec pourquoi pas des fonds à l'apparence complexe seulement sur une partie de l'écran, te permettant d'utiliser le reste pour y poser tes icônes. Un mix entre le beau et le pratique en somme.

Je n'ai pas trouvé de fond d'écran dédié à l'organisation comme ceux que l'on peut trouver sur PC, mais j'imagine que cela doit exister, et tu peux toujours les faire toi-même si tu es un peu bricoleur.

... ou pourquoi pas aucune application sur le bureau ?

L'idée inverse, c'est de ne rien sacrifier à la beauté d'un écran vierge de toute icône, sublimé par un fond d'écran artistique [mode poète off].

A bien y réfléchir, c'est ce que je conseille souvent de faire sur ordinateur, alors pourquoi pas.

La barre de lancement rapide

Il ne faut bien sûr pas l'oublier celle-là, cette petite barre collée en bas qui reste visible sur tous les écrans.

Inutile de te conseiller d'y placer les applications que tu utilises vraiment le plus souvent ? Et pourtant, es-tu sûr que les applications qui s'y trouvent en ce moment soient vraiment les plus indispensables dans ton utilisation quotidienne ?

Pour ma part c'est depuis longtemps : appareil photo, téléphone, SMS et navigateur sur mon smartphone... mais à bien y réfléchir j'utilise sans doute plus les mails que le téléphone, à méditer.

Les launchers sur Android

Android permet d'aller encore plus loin en installant des launchers alternatifs, avec ou sans root de l'appareil, qui peuvent bousculer totalement l'apparence de son système.

Et cela ne concerne pas seulement l'écran d'accueil, car bien souvent la liste complète des applications peut aussi être personnalisée, avec des possibilités de filtres, de tris...

Je n'entrerai pas dans le détail aujourd'hui, ayant déjà abordé le sujet en début d'année, mais c'est une solution à étudier.

 

Ces légendes sur les smartphones difficiles à effacer

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Ces légendes sur les smartphones difficiles à effacer

On a beau les utiliser tous les jours, nos chers smartphones ont un fonctionnement parfois obscur, et certains mythes restent difficiles à faire disparaître.

En voici une petite liste que je vois encore trop souvent, pour que tu puisses toi aussi briller en société ;-)

Fermer des applications accélère le smartphone : FAUX

Smartphone fermer applications

photo flickr / Jason Howie

Cette erreur a des fondements logiques, car nous raisonnons parfois comme sur un ordinateur où il est généralement conseillé de ne pas ouvrir 50 logiciels en même temps pour ne pas subir des baisses de performances.

La tentation est alors grande de fermer aussi les applications sur son appareil mobile préféré, depuis la liste des applications récentes.

La différence est la suivante : ces applications ne tournent pas en tâche de fond, et ne consomment donc pas de ressource. Elles sont simplement stockées dans la mémoire RAM pour pouvoir y revenir plus rapidement. Mais si l'appareil a besoin de plus de RAM, il libère les applications que tu n'as pas utilisé depuis longtemps.

Oui, iOS comme Android permettent aux applications d'effectuer des actions en tâche de fond, mais cela n'a rien à voir avec la liste des applications récentes.

Inutile donc de fermer frénétiquement ces applications, c'est inutile. Pire, inutile d'installer un "task killer" sur Android pour cette seule fonction.

Il faut vider sa batterie totalement avant de la recharger : FAUX

Smartphone batterie décharge complète

photo flickr / Martin Abegglen

Là encore, c'est un mythe fondé, car reposant sur les anciennes technologies de batteries a effet mémoire, qui nécessitaient d'être déchargées totalement avant d'être rechargées, sous peine de voir leur capacité diminuer plus rapidement.

On voit ainsi toujours aujourd'hui certains hésiter à brancher leur appareil parce qu'il est déjà chargé à 80%...

Et pourtant, les batteries modernes Lithium-ion équipant nos smartphones, tablettes, et même PC portables, n'ont aucun besoin d'être déchargées totalement avant d'être rechargées, dis-toi donc que tu peux les brancher quand tu veux.

De la même façon, il n'est pas obligatoire de recharger entièrement la batterie avant de débrancher le chargeur.

En passant, quelques astuces pour recharger son smartphone ou sa tablette plus rapidement.

Il ne faut pas laisser son smartphone charger toute la nuit : FAUX, mais...

Recharge batterie smartphone

photo pixabay

En réalité sur ce point, il y a du vrai et du faux.

La légende voudrait que laisser la batterie longuement en charge alors qu'elle est pleine pourrait l'abîmer, en "forçant" la recharge alors qu'elle n'est plus nécessaire.

C'est faux car les batteries modernes savent très bien détecter lorsqu'elles sont entièrement chargées, et arrêtent donc le processus de recharge le cas échéant.

Cependant, laisser un appareil branché en permanence sur le secteur provoque une chauffe et une consommation d'énergie inutile... à modérer donc pour des questions écologiques.

Si tu dois le faire, je te conseille d'éteindre l'appareil, et de bien penser à le débrancher dès ton réveil.

Il faut utiliser uniquement le chargeur livré avec le téléphone : FAUX

Smartphone chargeur d'origine

photo flickr / U.S. Army RDECOM

<troll> Ce paragraphe ne s'adresse évidemment pas aux possesseurs d'iPhones qui doivent changer de chargeur quasiment à chaque nouvelle version de leur appareil fétiche. </troll>

Pour tous les autres appareils se branchant avec un câble standard micro-USB, il n'y a aucun problème à utiliser un autre chargeur (c'était un peu plus délicat lors du passage du mini-USB au micro-USB, car il fallait trouver le bon câble, mais ce problème ne se pose plus aujourd'hui, sauf pour les possesseurs d'antiquité).

Si tu utilises un chargeur d'intensité plus grande, ton smartphone n'utilisera que l'intensité qui lui est nécessaire, il est même possible qu'il se recharge un peu plus vite qu'avec le chargeur classique.

Si en revanche tu utilises un chargeur de moins grande intensité, il se rechargera peut-être moins vite, voire pas du tout dans le pire des cas.

Quelques infos supplémentaires.

Un film protecteur d'écran est indispensable : FAUX, mais...

Smartphone mythe protection écran

photo flickr / CalypsoCrystal

Avec le développement des écrans équipés de Gorilla Glass, nos appareils mobiles sont devenus beaucoup plus résistants aux rayures et même aux chutes.

Ses spécifications évoluent même régulièrement, la troisième version sortie début 2013 ayant augmenté de 40% sa résistance aux rayures, et la version 4 sortie en novembre 2014 indique que le verre peut résister à 80% des chutes à hauteur d'un mètre.

Autrement dit : ce type d'écran ne sera pas rayé par les clés dans ta poche, ou même s'il est éraflé par une lame de couteau ou cutter. La preuve en vidéo (âmes sensibles s'abstenir. La gars arrive quand même a casser son écran, mais je te laisse découvrir ce qu'il lui fait subir pour ça. Tu peux être sûr qu'aucun film de protection d'écran n'aurait changé quoi que ce soit).

Le matériau utilisé pour l'écran est simplement plus résistant que tous les métaux utilisés pour ces objets, c'est donc quasiment sans risque. Il y a souvent plus de chance que ces objets rayent la coque de ton smartphone plutôt que son écran.

En réalité, seuls quelques rares matériaux très durs peuvent endommager un écran Gorilla Glass, comme le diamant (je suppose que tu n'en trimballes pas tous les jours dans tes poches), ou... le sable. Attention donc si tu passes une bonne partie de ton temps à la plage.

Sans oublier évidemment le cas particulier d'appareils d'entrée de gamme, ou assez anciens, qui ne seraient pas équipés de Gorilla Glass. A toi de vérifier selon ton appareil.

En dehors de ces cas particuliers, je pense qu'il n'est donc pas utile d'ajouter un film de protection d'écran, qui en plus sont généralement assez ch***t à poser, et changent parfois le toucher voire la réactivité de l'écran tactile.

Dans le même esprit, j'avais tendance autrefois à ne pas vouloir ajouter de coque disgracieuse à mes smartphones, j'ai changé d'avis récemment. Pour la petite histoire c'est en tombant sur la tranche à l'endroit de l'impact que l'écran à explosé, ça ne serait peut-être pas arrivé avec un Gorilla Glass 4. Tout est rentré dans l'ordre depuis pour pas cher et quelques heures de boulot... mais j'ai ajouté une coque depuis ;-)

Plus de mégapixels = un meilleur capteur photo : FAUX

Smartphone appareil photo nombre de mégapixels

photo pixabay

De la même façon que la quantité  de RAM ou la taille du disque dur ne te dira pas si un ordinateur est meilleur qu'un autre, il ne faut pas se fier au seul critère du nombre de pixels pour juger de la qualité d'un appareil photo numérique.

La légende est tenace, il faut dire que cela fait partie des petites manies énervantes des constructeurs que de chanter les louanges de leur produit sur la base de caractéristiques techniques, qui prises seules ne veulent pas dire grand chose.

On met par exemple souvent en avant la qualité du capteur photo des iPhones, or même l'iPhone 6 n'embarque un capteur de "seulement" 8Mpx quand beaucoup de concurrents proposent 16Mpx, voire 20Mpx ou plus.

D'après ce que j'ai lu la surenchère de pixels pour même avoir un effet pervers sur la qualité globale de l'image (source en anglais)

Il y a de multiples autres critères à prendre en compte, comme la qualité globale du capteur, du logiciel embarqué... qui sont bien plus difficilement mesurable. Le moyen sans doute le plus efficace est de partir en quête de tests sérieux sur le web, ou encore mieux de réussir à mettre la main sur l'appareil convoité pour se faire son propre avis.

On peut facilement attraper des virus sur Android : FAUX, mais...

Smartphone mythe android virus

photo flickr / cyberhades

Déjà, il ne faudrait a priori pas parler de "virus", mais de logiciels malveillants, ceux-ci n'ayant en principe pas la capacité de se propager d'appareil en appareil.

On nous parle pourtant régulièrement "d'antivirus" pour Android, j'ai moi-même déjà fait le test de l'un d'entre eux (mais je n'ai même pas écrit d'article tant l'aventure a tourné court).

Alors oui, ce type d'applications existent, mais apparemment le nombre d'appareils concernés et très faible, et surtout, cela concerne surtout les propriétaires de smartphones qui installent des logiciels qui ne viennent pas du Google Play.

J'imagine que ceux-ci (dont je fais partie) savent parfaitement les risques encourus, et prennent le minimum de précautions nécessaires pour s'en prémunir.

 

D'autres légendes tenaces que j'aurais oublié ?

 

sources :

7 of the Biggest Smartphone Myths That Just Won’t Die (avec plein de liens vers des articles complets pour approfondir tous les points)

Five Smartphone Battery Myths, Explained

 

8 liens idiots sur lesquels tu ne peux pas t'empêcher de cliquer. Le 7ème est incroyable.

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8 liens idiots sur lesquels tu ne peux pas t'empêcher de cliquer. Le 7ème est incroyable.

Il paraît que plus les ficelles sont grosses, plus cela fonctionne.

C'est un concept qui est en tout cas clairement vérifié avec les sites de buzz et autres déchets malodorants du web.

Je suis sans doute un peu dur, car je ne fais pas exception et me fais régulièrement surprendre à me retrouver sans trop savoir comment à "lire" certaines de leurs pages... sans doute appâté par un titre prometteur.

Car c'est la base de leur stratégie, ces gros titres tellement sensationnels que notre index ne peut s'empêcher de cliquer sur la souris ou de toucher l'écran.

On les appelle "incentive clic" en anglais, parfois plus vulgairement "titres putaclic" en français, je me suis dit qu'une petite plongée dans les profondeurs des toilettes de l'Internet pourrait peut-être m'aider à mieux les détecter, et pourquoi pas comprendre MAIS POURQUOI AI-JE CLIQUÉ SUR CET ARTICLE INUTILE ?

Article défouloir / détente du vendredi, c'est parti.

TOP 10 des tatouages avec une faute d'orthographe

photo flickr / julesssago

Type : titre défouloir ou rassurant selon le degré d'implication du lecteur.

Celui-là marche de plusieurs façons.

D'abord, l'envie irrésistible de se moquer d'un inconnu qui ne le saura jamais. C'est un des sports qui compte le plus de pratiquants au monde, depuis les amateurs de terrasses de café juste pour mater les passant, jusqu'au téléspectateur qui regardent honteusement Confessions Intimes.

Ensuite, cela peut également servir de consolation à ceux qui se sentent un peu concerné par le problème. Tu vois, celle qui s'est fait tatouer une vilaine licorne sur l'épaule ou celui qui a opté pour son propre portrait dans le dos.

Ils peuvent ainsi se dire que ça aurait pu être pire, c'est bon pour leur amour propre.

Marche très bien aussi avec "les stars sans maquillage", ou "les bébés moches".

Les villas incroyables des 10 couples les plus riches du monde

photo pixabay

Type: titre vendeur de rêve.

Si l'on souhaite parfois se rassurer de nos erreurs en voyant que d'autres font pire, il arrive aussi pour beaucoup d'aimer se faire mal en contemplant les yeux plein d'étoiles des choses qui sont inaccessibles à leurs misérables vies (ou pas, il paraît que tout commence par un rêve)

Les sites de buzz se donnent alors à coeur joie de susciter l'envie, à la manière de leurs ancêtres les magazines people qui vendent du rêve au 99.9999% de leurs lecteurs qui ne pourront jamais se les payer. Les 0.0001% ayant eu du bol en tombant sur les bons numéros du loto.

Ce chat sauve la vie d'un bébé loutre, vous n'imaginerez jamais comment il le remercie

photo Animals Holding Stuff

Type : titre mignon ou larmoyant

Le registre de l'émotion marche à tous les coups, nous sommes tellement friands de photos de bébés chats trop mignons qu'on voudrait trop leur faire un câlin (non ?)

Alors voilà, on te colle un titre évoquant la mignonitude (dédicace SR), bien entendu avec une photo dégoulinante n'ayant parfois rien à voir avec le sujet... et tu cliques.

Si si, tu cliques.

Toutes les photos de Lara Croft nue dans les rues de Paris

photo flickr / Leonardo Veras

Type : titre racoleur

Nous le savons bien, les allusions sexuelles sont le meilleur moyen de faire cliquer l'internaute la bave aux lèvres devant son écran.

Manque de chance pour lui, ces titres racoleurs l'amèneront 9 fois sur 10 sur un pauvre montage d'une fausse pub créée pour "faire le buzz", ou une photo volée où l'on perçoit péniblement une silhouette au loin dans le brouillard, nous laissant dans le doute sur le fait même qu'il s'agisse bien d'un être humain.

Bref, tu t'es encore fait avoir.

Évidemment, plus les chances sont faibles de voir un jour la célébrité citée apparaître en public dans le plus simple appareil, plus le taux de clic sera élevé.

La vidéo choquante de la décapitation de Mickey

photo flickr / id-iom

Type : titre gore

Autre ressort qui marche à tous les coups, les titres qui joue sur le gore, l'horreur, le sang.

Tu vas d'abord te dire "oh non, ils n'ont pas osé !" sur un ton réprobateur (oui, oui, même dans ta tête), puis cliquer en te donnant bonne conscience grâce à l'excuse de juste vouloir vérifier si ce n'est pas un fake.

Tu vas regarder avec les yeux à demi-fermés et un goût de sang dans la bouche, et te dire que ce site est vraiment un scandale et que tu ne comprends pas comme il peut recevoir autant de visiteurs.

Voilà voilà.

Les plus courageux partageront même sur les réseaux sociaux pour crier leur indignation.

Il se gratte la tête avec le doigt, ce qui arrive ensuite est incroyable

photo flickr / Aaron Muderick

Type : titre sensationnaliste

Là, on ne fait même pas d'effort, on se contente d'une phrase d'accroche ménageant le suspense pour donne l'irrésistible envie de cliquer au gogo moyen (oui oui, toi et moi)

Evidemment, plus l'action relatée semble banal ("il se lève du pied gauche le matin", "elle ouvre la porte du frigo"), plus on va se demander dans notre petit for intérieur ce qui peut bien se passer.

Attention, risque de grosse déception.

Je t'aurais prévenu.

Top 10 des constructeurs d'aérosols nasals, le 8ème est incroyable

photo flickr / Andreas Nilsson

Type : titre sensationnaliste en liste

Une variante encore plus fourbe où l'élément qui nous fera invariablement sortir les yeux de nos orbites est fourré au fin fond d'une liste.

Tu peux d'ailleurs être certain que cette fameuse liste ne sera pas affichée en une seule fois sur le site de destination, mais éparpillée en autant de pages, alors que tu te fous totalement de cet article, tu veux juste savoir MAIS QU'EST CE QUI EST SI INCROYABLE DANS CE 8ème POINT ?!

Déception, tout ça, tout ça.

C'est d'ailleurs la ficelle que j'ai utilisé pour te faire cliquer sur cet article, mais comme j'ai le plus grand respect pour mes lecteurs et que je veux pas que tu te sentes trahi, voici en consolation la photo d'un chat sur un hoverboard.

photo reddit / mr_mactavish

Ne me remercie pas.

Vous ne devinerez jamais comment cette femme est tombée enceinte

photo pixabay

Type : titre devinette

Toujours plus fourbe, on ne se contente pas de jouer sur le suspense, on te prend en plus pour un imbécile en te posant une colle alors que la réponse semble évidente.

Tu remarqueras d'ailleurs que de plus en plus de titres de presse "sérieux" jouent sur des titres de ce genre pour amener sur des articles rarement très intéressants.

Voici d'ailleurs un compte twitter génial pour avoir réponse à toutes les questions sans même lire les articles.

Et dans le même esprit, un autre compte qui parodie joyeusement tous ces titres racoleurs.

 

Allez, j'espère que tu t'es reconnu dans plusieurs de ces situations, et que tu retiendras un peu ton clic sur certains titres lorsque les ficelles sont vraiment trop grosses.

Je ne veux pas passer pour un donneur de leçon avec cet article, je sais que trouver un titre pour un article est un exercice difficile, et que la tentation est grande de faire du sensationnalisme pour attirer l'internaute.

Mais promis, je ne nommerai pas mon prochain article "Il passe de Windows 10 à Linux, ce qui se passe ensuite est incroyable".

Remarque que ça ferait un excellent titre :o)

 

De l'utilisation des médias sociaux en période de crise

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De l'utilisation des médias sociaux en période de crise

Comme beaucoup de blogueurs que j'ai lu ces derniers temps, j'ai eu du mal à revenir ici traiter de sujets futiles avec l'atmosphère pesante qui règne depuis une semaine, y compris sur le web.

Internet et les réseaux sociaux ont d'ailleurs été une nouvelle fois au coeur de la circulation de l'information, avec leurs forces et leurs faiblesses. Plus que jamais dans ces situations extrêmes, nous ressentons le besoin de s'informer et de partager.

Alors quitte à reprendre le clavier, je me suis dit que partager mes observations de ces derniers jours serait utile.

Des vérifications avant tout... lorsque c'est possible

Médias sociaux crise vérification

La concentration d'un grand nombre de personnes sur un même espace virtuel, ajoutée à la difficulté à analyser sereinement les informations, conduit invariablement à la création de nombreuses rumeurs.

Sans oublier les personnes malsaines qui en invente volontairement de toute pièce, la bêtise n'ayant pas de limite.

La prudence veut que même en période de crise, peut-être même plus que jamais, il est important de chercher à vérifier les informations dont on dispose avant de les considérer comme vraie, et encore plus avant de les partager.

Certains journaux font généralement le point régulièrement sur les intox en circulation, comme l'a fait récemment Le Monde dès le 14 novembre.

J'incite cependant à la prudence quant aux conseils réguliers incitant à ne suivre que les informations provenant des "grands médias", certains d'entre eux ne coupant pas aux raccourcis sans vérifications poussées.

Dans la plupart des cas, le cheminement à avoir est assez méthodique, je l'avais déjà évoqué dans un précédent article : esprit critique, analyse de la source, recoupement de l'information, questionnement.

Bien entendu, pour les personnes se retrouvant en plein coeur d'une situation dramatique, l'instantanéité des informations d'un réseau comme Twitter est souvent la seule source, avec la plus grande difficulté à faire ce travail de vérification.

A lire sur ce sujet, le témoignage d'un parisien bloqué dans un cinéma vendredi dernier, et cet article de numérama qui fait le point sur quelques comptes Twitter à suivre et à éviter.

Également cet article qui donne quelques outils pour vérifier les images qui circulent lors des crises.

Il n'y aucun problème à ne rien dire

Médias sociaux crise silence

Dans ces moments difficiles, chacun est tenté de faire son petit commentaire, d'ajouter son message de soutien, de partager ce qui l'a particulièrement touché.

C'est parfaitement compréhensible, le lien social que permettent Internet et les réseaux sociaux prenant tout son sens.

Mais j'ai parfois l'impression que beaucoup se sentent obligé de participer au brouhaha ambiant... alors qu'il vaut parfois mieux s'abstenir lorsque l'on n'a rien de particulier à dire.

Inutile de réagir à chaud sans aucun recul. Nous avons je pense tous pu lire des réactions de colères que certains de nos proches et contacts regretteront une fois la plus vive émotion retombée.

Un conseil également valable pour les entreprises et autres comptes "officiels". Un article intéressant sur le sujet.

Il n'y a aucune obligation à faire comme tout le monde

Médias sociaux crise foule

image twitter @fierpanda

Comme nous l'avons constaté en cette triste année 2015, les élans de solidarité et l'envie de se réunir face à l'adversité a conduit à voir des slogans et images éclore ; depuis "Je suis Charlie" à "Je suis Paris" et ses avatars tricolores sur les réseaux sociaux.

Mais rien n'oblige à suivre la majorité. Chacun vit les événements tragiques à sa façon, et il n'y a aucun mal à ne pas vouloir suivre le mouvement de foule, et à partager ses peines et ses peurs d'une autre façon.

Cela fait partie de la liberté d'expression que nous défendions tous en début d'année.

Le signalement des appels à la haine et à la violence

Médias sociaux crise signalement

Liberté d'expression ne signifie pas accepter de lire n'importe quoi, particulièrement lorsqu'il s'agit d'appels à la haine ou à la violence, d'apologie du terrorisme, de ségrégation envers une communauté.

Si l'on peut comprendre certaines réactions de colère exprimées sans recul, cela n'excuse pas tout.

Deux façons de réagir selon les cas :

- signaler les comptes concernés aux réseaux sociaux (les CGU des outils définissent d'ailleurs clairement ce qui est permis ou non sur leurs plateformes). Sur Twitter, bouton "Plus" en bas d'un tweet, puis signaler, ou carrément icône engrenage en haut à droite sur un profil.

Sur Facebook, petit chevron en haut à droite d'une publication, "Signaler la publication", ou icône "Plus" sur la photo de couverture d'un profil, puis "Signaler".

- signaler les messages ou comptes concernés aux autorités si nécessaire sur le portail dédié.

Se forcer à décrocher pour prendre du recul

Médias sociaux crise recul

J'ai lu beaucoup de témoignages de personnes ayant suivi les récents événements par l'intermédiaire des médias et qui n'arrivaient pas à décrocher de leur fil d'actualité ou des informations en temps réel à la télévision.

Mais face aux émotions fortes qui nous envahissent dans ces situations, il est sans doute nécessaire de se forcer à "décrocher" temporairement pour prendre du recul et réfléchir à la situation.

La première chose à faire à mon sens étant d'éteindre la TV et ses émissions d'infos en continu remplies "d'experts" qui font beaucoup plus de remplissage que de vraies informations. Et de couper ensuite les réseaux sociaux de temps en temps.

Et même si l'on tient à rester au maximum informé, il me semble important de varier les sources, de voir ce qui se dit aussi à l'étranger,...

Rester prudent avec ses informations personnelles

Médias sociaux crise informations personnelles

capture twitter @scott_ann

Les élans de solidarité ayant eu lieu au coeur de Paris la semaine dernière grâce aux réseaux sociaux ont une nouvelle fois montré la force de ces outils pour échanger rapidement et simplement dans toutes les situations.

Le hashtag #porteouverte à notamment rempli toutes les timelines sur Twitter, les parisiens bienveillants ouvrant leurs portes aux personnes qui ne pouvaient rentrer chez eux.

Mais nous avons vu passer à cette occasion de nombreux tweets imprudents de personnes affichant directement leur adresse exacte, voire leur numéro de téléphone.

Il me semble bon de rappeler que c'est particulièrement imprudent sur le moment lorsque des personnes malfaisantes circulent dans les rues, mais aussi pour plus tard, car Internet a de la mémoire.

Les messages privés existent sur les réseaux, et même s'ils ne garantissent pas une sécurité absolue, c'est le minimum de précaution que l'on puisse prendre.

Pour les professionnels : reprendre le contrôle de ses publications

Médias sociaux crise publications automatiques

capture twitter @4h18

Lorsque les réseaux sociaux sont entièrement remplis par une situation de crise, le moindre message s'éloignant du sujet paraît souvent déplacé.

Les community managers et autres professionnels de la communication (voire certains blogueurs) se facilitent souvent le travail en programmant à l'avance leurs publications à des heures précises.

Il est sage dans ces circonstances de couper ses "bots" dès que possible.

Attention cependant à ne pas réagir trop vivement si un pro du web ne l'a visiblement pas fait, il peut très bien être complètement déconnecté... ou directement concerné par l'événement.

J'ai ainsi vu passer des tweets rageurs à l'encontre d'un community manager, qui était finalement coincé dans un bar à Paris proche des attentats. On imagine bien qu'il avait autre chose à penser à ce moment là.

Ai-je besoin de dire qu'il est hors de question de profiter de l'affluence sur les réseaux pour faire sa promo ? Sans doute, lorsque l'on voit les réactions de certains politicards nauséabonds ayant profité de cette occasion...

Réfléchir à deux fois avant de publier sur son blog

Médias sociaux crise blogs

photo pixabay

La grande majorité des blogueurs tiennent leur espace personnel sur le web pour partager leurs points de vue et sentiments avec leurs lecteurs.

La tentation peut être grande d'utiliser cet outil formidable dans les situations difficiles comme un exutoire de son trop-plein d'émotion.

Il me semble important de prendre encore plus de précautions que pour un post sur les réseaux sociaux ; un article de blog paraît toujours plus durable, il suppose que l'on a davantage réfléchit... des propos déplacés seront moins facilement pardonnables.

Quant à la reprise d'une activité "normale" après de tels événements, un excellent article sur le blog d'axenet.

 

A lire aussi :

7 pistes pour une attitude citoyenne sur les réseaux sociaux.

 

"Votre besoin d'acceptation peut vous rendre invisible dans ce monde" Jim Carrey

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"Votre besoin d'acceptation peut vous rendre invisible dans ce monde" Jim Carrey

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas posté d'article dans cette rubrique "motivation du lundi", ce n'est pas que cela ne m'intéresse plus, mais la nouvelle organisation de ma vie me pousse à faire certains choix dans la gestion de mon temps. Alors si je continue à poster régulièrement ici, je me concentre sur ce qui fait le coeur de ce blog depuis ses débuts, les articles traitant du web et de la technologie.

C'est finalement assez ironique : c'est en partie grâce à tout ce que je partageais dans cette rubrique que j'ai eu le courage de me lancer, et à présent que j'y suis je ne prends plus le temps de continuer à l'alimenter.

Cela dit, si j'avais régulièrement des retours positifs sur ces petits articles destinés à nous booster en début de semaine, je constate que depuis bientôt 3 mois que je n'y ai rien ajouté, personne ne s'en plaint non plus, ce qui remet les choses en perspectives.

Je pense donc ne pas trop me prendre la tête à chercher des sujets à poster ici, mais simplement y publier de temps à autres les belles choses que j'aurai pu trouver.

C'est justement le cas avec une vidéo drôle et inspirante sur laquelle je suis tombé au hasard des réseaux sociaux (j'avoue ne plus savoir où exactement, merci à celle ou celui qui l'a partagé), où le célèbre acteur Jim Carrey explique à de jeunes diplômés ce qui l'a mené à faire cette carrière.

Une vidéo qui a pas mal tourné (près de 10 millions de vues), mais si ce n'est pas le cas pour toi je t'invite à prendre les 25 minutes nécessaires pour la regarder. Les sous-titres en français sont activés (merci aux traducteurs !), mais j'ai comme d'habitude repris l'essentiel en dessous si tu es pressé.

Jim Carrey ne peut évidemment pas s'empêcher de commencer son discours par de nombreuses blagues que je ne reprendrai pas ici, il faudra regarder la vidéo pour ça ;-)

"Ce que nous voulons vraiment semble tellement hors de portée que nous n’osons pas le demander à l'univers"

"La peur va être un joueur dans votre vie. Vous aurez à décider de la quantité. Vous pourriez passer votre vie entière à imaginer des fantômes, à vous soucier de la voie du futur. Mais tout ce qu'il y aura jamais est ce qui se passe ici, dans les décisions que nous prenons en ce moment, qui sont fondées soit sur l'amour ou soit sur la peur.
Plusieurs d'entre nous choisissent leur chemin basé sur la peur, comme un moyen pratique. Ce que nous voulons vraiment semble incroyablement hors de portée, et l'espoir de les voir se réaliser si ridicule, que nous n’avons jamais osé le demander à l'univers.
Je vous dis que je suis la preuve que vous pouvez le demander à l'univers."

"Mon père aurait pu être un grand comédien, mais il ne croyait pas que c’était possible pour lui. Il a alors fait un choix conservateur. À la place, il a obtenu un emploi sûr en tant que comptable, et quand j’ai eu 12 ans il a été licencié de ce travail sécuritaire. Notre famille a dû faire tout ce qu’elle pouvait pour survivre.
J’ai appris plusieurs grandes leçons de mon père. L'une des plus importante est que vous pouvez échouer dans ce que vous ne voulez pas, ainsi il vaudrait peut-être mieux tenter sa chance en choisissant de faire ce que vous aimez."

"Cependant, ce n’est pas la seule chose qu'il m'ait apprise. J’ai vu l’effet de l’amour et de l’humour de mon père et comment cela a modifié le monde autour de moi, et j’ai pensé que c’était quelque chose à faire.
Voilà quelque chose qui valait la peine que j'y consacre mon temps. Ça n’a pas été long avant que je ne commence à jouer. Et il a traité mon talent comme si c’était sa seconde chance."

"Quand j’ai eu environ 28 ans, après une décennie en tant que comédien professionnel, je me suis rendu compte que le but de ma vie a toujours été de libérer les gens de leurs préoccupations, tout comme mon père.
Quand j’ai réalisé cela, (...) je me suis consacré à ce ministère."

"Quel est le vôtre ? Comment allez-vous servir le monde ? Quelle sera votre contribution qui pourrait être utile à ce monde ?

C’est tout ce que vous devez comprendre. En tant que personne qui a fait ce que vous êtes sur le point de réaliser, je peux vous dire par expérience : l'effet que vous avez sur les autres est la monnaie la plus précieuse qui soit.

Parce que tout ce que vous gagnez dans la vie va pourrir et se désagréger, et tout ce qui restera de vous est ce qui était dans votre coeur."

"Votre besoin d'acceptation peut vous rendre invisible dans ce monde"

Jim Carrey peinture

"Mon choix de libérer les gens de l’inquiétude m’a amené au sommet d'une montagne. Regardez où je suis. Regardez ce que j’ai à faire partout où je vais. Je vais devenir émotionnel parce que c’est vraiment extraordinaire pour moi de penser à ça.
J’ai fait quelque chose qui fait que les gens présentent le meilleur d’eux-mêmes partout où je vais."

"Mais vous les amis, vous êtes tellement en avance sur le jeu, vous savez déjà qui vous êtes. Et cette paix que nous recherchons se situe quelque part au-delà de la personnalité, au-delà de la perception des autres, au-delà de l’invention et du déguisement. Même au-delà des efforts.
Vous pouvez joindre le jeu, combattre les guerres, jouer avec la forme autant que vous voulez, mais pour trouver la vraie paix vous devez laisser tomber votre armure.
Votre besoin d'acceptation peut vous rendre invisible dans ce monde.
Ne laissez rien se poser sur le chemin de la lumière qui brille à travers cette forme.
Risquez d'être vu dans toute votre gloire."

Il présente ensuite la peinture monumentale qu'il a apporté avec lui.

"La peinture est une des façons qui libèrent de l'inquiétude, un moyen d'arrêter le monde grâce à la participation totale du mental, du spirituel et du physique. Mais même avec ça, vient un sentiment d’insatisfaction divine parce que finalement, nous ne sommes pas les avatars que nous créons. Nous ne sommes pas les photos sur la pellicule.
Nous sommes la lumière qui brille à travers."

(note : cela pourrait très bien s'appliquer aussi aux avatars que nous créons sur les réseaux sociaux)

"Tout le reste n’est qu'un écran de fumée et de miroirs gênant mais pas vraiment convaincant. J’ai souvent dit que j’aimerais que les gens puissent réaliser tous leurs rêves de richesse et de célébrité afin qu'ils puissent réaliser que ce n’est pas ça qui apporte le sens de l’accomplissement.
Comme plusieurs d'entre vous j’étais inquiet d’aller dans le monde et d’accomplir quelque chose de plus grand que moi.
Jusqu'à ce que quelqu'un de plus intelligent que moi m’ai fait réaliser qu'il n'y a rien de plus grand que moi. Mon âme n’est pas contenu dans les limites de mon corps, mon corps est contenu au sein de l'infini de mon âme. Un champ unifié. Un champ unifié de rien dansant sans raison particulière, sauf peut-être pour se réconforter et se divertir lui-même."
(...)

"Nos yeux ne sont pas des téléspectateurs, ils sont aussi des projecteurs qui déroulent une deuxième histoire sur l'image que nous voyons tout le temps devant nous. La peur écrit ce script et le titre du travail est “Ça ne sera jamais assez”.
Regarderez-vous quelqu’un comme moi et direz-vous :
Comment pouvons-nous espérer atteindre ces genres de hauteurs ?
Comment pouvons-nous faire une peinture qui est trop grande pour notre maison?
Comment pouvons-nous voler si haut sans un appareil respiratoire spécial?
Ceci est la voix de l’ego et si vous l’écoutez il y aura toujours quelqu'un qui fait mieux que vous, peu importe ce que vous gagnez.
L’ego ne vous laissera pas vous reposer. Il vous dira que vous ne pouvez pas arrêter jusqu'à ce que vous ayez laissé une marque indélébile sur la terre, jusqu'à ce que vous ayez atteint l'immortalité.
Cet ego trompeur nous tentera avec la promesse de quelque chose que nous possédons déjà."

"Votre travail n’est pas de comprendre comment cela vous arrivera, mais d'ouvrir la porte dans votre tête. Et lorsque la porte s’ouvre dans la vie réelle, franchissez-là."

"Ne vous inquiétez pas si vous manquez le signal car il y a toujours des portes qui s’ouvrent. Elles continuent de s’ouvrir et quand je dis “la vie ne vous arrive pas à vous, elle arrive pour vous”, je ne sais pas vraiment si c’est vrai.
Je fais seulement un choix conscient, de percevoir les défis comme quelque chose de bénéfique pour que je puisse y faire face de la manière la plus productive. Vous allez développer votre propre style. Cela fait partie du plaisir.

Vous êtes prêts et capables de faire de belles choses dans ce monde, et quand vous traverserez ces portes aujourd'hui vous n’aurez que deux choix : amour ou peur.
Choisissez l'amour et ne laissez jamais la peur vous retourner contre votre coeur enjoué.

Merci beaucoup."

 

Les chiffres vertigineux des réseaux sociaux en temps réel

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Les chiffres vertigineux des réseaux sociaux en temps réel

On nous donne régulièrement les chiffres de fréquentation des réseaux sociaux, qui paraissent souvent tellement impressionnants que l'on a du mal à se rendre vraiment compte de ce qu'ils représentent.

On m'a envoyé hier une infographie dynamique qui nous donne en temps réel les chiffres des principaux réseaux sociaux... et il faut dire que le résultat est vertigineux.

Tu peux également voir les chiffres pour une heure, un jour, un mois ou une année via le petit bouton tout en haut à droite.

Infographie réalisée par Coupofy

Plus d'infos et toutes les sources des données sont ici.

 

On se sent tout de suite moins seul, non ?

Je ne sais pas toi, mais moi je suis resté un moment bloqué en regardant ces chiffres danser tout seul :-D

Rien que le chiffre de 189 millions de nouveaux utilisateurs sur Facebook par an, c'est juste quasiment 3 fois la population française... D'accord, ça ne tient pas compte de tous les profils abandonnés, des comptes en double... mais quand même.

Ceux qui trouvent encore qu'il n'y a personne sur Google+ seront servis aussi en passant. C'est loin de rivaliser avec les poids lourds du secteur, mais loin aussi d'être le désert que l'on dit.

Bon, et puisque l'on n'est pas à un post en plus sur les réseaux sociaux, n'hésite pas à partager cet article ;-)

 

 

Comment sauvegarder au mieux ses données ?

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Comment sauvegarder au mieux ses données ?

Nous accumulons tous une quantité de données de plus en plus importante, entre les fichiers rangés sur nos multiples disques durs et appareils mobiles, les solutions de stockage en ligne, les services web...

Sauf si tu as tendance à fermer les yeux et serrer les dents en espérant que tout se passe bien, il est probable que tu aies déjà réfléchi à sauvegarder tout ça, au moins pour le plus important.

Seulement voilà, ce n'est pas une des tâches les plus drôles, et il y a tellement de possibilités qu'il est facile de s'y perdre ou d'en oublier.

Voici donc quelques bases de réflexion sur le sujet. Note que je m'adresse ici plutôt à des particuliers ou à des travailleurs indépendants, plutôt qu'à des entreprises qui doivent prendre ce sujet encore plus au sérieux en faisant la plupart du temps appel à des professionnels pour gérer cet aspect.

Introduction : qu'est-ce qu'une bonne sauvegarde des données ?

photo pixabay

Cela peut paraître évident au premier abord, et pourtant il y a peut être plus de critères à prendre en compte que tu ne l'imagines :

- il faut que les données soient copiées en plusieurs endroits. Donc en deux points au minimum, mais évidemment la multiplication augmente la sécurité,

- ces points de stockage doivent être autant que possible éloignés les uns des autres, pour qu'il n'y ait quasiment aucune probabilité qu'ils disparaissent tous en même temps. Un exemple : si tu sauvegardes le disque dur de ton PC fixe sur un disque dur externe que tu conserves à la maison, tu seras sauvé si ton PC tombe en panne, mais en difficulté si par malheur tu subis un dégât des eaux / un feu / un cambriolage...

- tout ça est bien joli, mais je pense qu'il ne faut pas oublier de tenir compte de la sensibilité des données : est-il prudent de sauvegarder tes documents "confidentiels" sur les serveurs d'une entreprise étrangère dont tu as très peu d'information sur l'utilisation des données ? Pour le coup, multiplier les points de stockage a pour conséquence d'augmenter le risque de diffusion non désirée... tu comprends donc que c'est un équilibre à trouver.

Bien entendu, tout ceci dépend directement de l'importance que l'on porte aux différentes données sauvegardées, et de leur sensibilité : quel est le risque si elles venaient à disparaître ? Sont-elles remplaçables ? Ont-elles une valeur importante, aussi bien marchande (logiciels...) que sentimentale (photos...) ?

Les différentes solutions de sauvegarde

 

Le montage des disques durs de sa machine en RAID

photo flickr / Jon

Si ce terme ne te dit rien : le RAID (pour Redundant Array of Independent Disks) consiste à utiliser plusieurs disques durs sur une seule machine, qui vont fonctionner en parallèle pour améliorer les performances et / ou pour copier les données en plusieurs exemplaires. Cela te sauvera donc la mise en cas de défaillance d'un des disques.

Si c'est une solution intéressante qui permet de garder la totale maîtrise de ses données personnelles, côté sécurité tu comprends rapidement que l'intérêt est limité au seul cas où un disque dur venait à rendre l'âme seul, sans dommages collatéraux.

Pour tout le reste (vol, dégât sur la machine complète ou le bâtiment qui l'héberge...), ce n'est pas suffisant.

 

Les supports physiques "mobiles"

photo pixabay

Une solution simple que nous avons tous utilisé, et que beaucoup utilisent toujours aujourd'hui, consistant à copier ses données les plus importantes sur des supports amovibles comme des CD, DVD, clés USB, cartes mémoires, ou disques durs externes.

Tout dépend ensuite de la quantité de données à sauvegarder.

Les avantages sont multiples :

- ils peuvent être emmenés partout. Si tu suis la première partie de cet article, tu comprends que la bonne façon de faire une sauvegarde sûre est de ne pas les entreposer dans la même pièce, et encore mieux pas dans le même bâtiment,

- ils peuvent être utilisés sur de multiples appareils, et donc être emportés de droite à gauche pour utiliser ses fichiers partout,

- le stockage de données sur un support physique dont on garde la maîtrise et évidemment une bonne solution pour la protection de ses données personnelles. A condition de ne pas les laisser traîner partout bien entendu.

Les inconvénients :

- l'espace de stockage est limité selon le support. Les disques durs externes ont désormais de grandes capacités de stockage, mais sont moins transportables. On trouve facilement aujourd'hui des clés USB de 64 Go à partir de 20-30€, de 128 Go à partir de 50€, pour des modèles de marque "sérieuse". Compte un peu plus si les questions de performance sont importantes pour toi,

- ces supports n'ont vraiment d'intérêt pour une sauvegarde sûre de ses données que s'ils sont stockés dans un endroit différent, ce qui peut s'avérer assez contraignant,

- on peut difficilement programmer des sauvegardes automatique de ses données (et je ne parle même pas du cas où tu les stockes à l'extérieur). Il existe cependant des tonnes de logiciels de sauvegarde, j'avoue ne jamais m'être vraiment penché sur le sujet.

J'ai personnellement utilisé cette méthode pendant plusieurs années pour sauvegarder les données de mon ordinateur professionnel, en faisant une copie quasi-intégrale tous les 15 jours du PC de mon bureau sur un disque dur externe que je stockais chez moi. Tu imagines bien que c'est fastidieux, avec la nécessité pour un étourdi comme moi de se mettre un rappel pour penser à prendre le disque, un rappel pour penser à faire la sauvegarde, un rappel pour penser à rapporter le disque dur. Mais ça fonctionne.

 

Les NAS

photo flickr / James Chao

Les serveurs de stockage en réseau, communément appelés NAS, sont de petits boîtiers remplis de disques durs et connectés à son réseau personnel, qui se chargent du stockage de ses données.

Souvent utilisés par les petites entreprises, de nombreux modèles abordables sont accessibles aux particuliers pour se constituer un vrai réseau personnel à domicile.

Ils utilisent généralement le système de montage des disques durs en RAID que j'évoquais plus haut (à condition de les équiper de plusieurs disques bien sûr), et certains modèles peuvent être accessibles via Internet, voire envoyer automatiquement des fichiers sur un serveur distant via FTP.

Une solution vraiment complète à condition d'y mettre le prix : à partir de 80-100€ le boîtier vide, auquel il faut ajouter au minimum 2 disques durs, en comptant au moins 50-60€ par disque d'1 To ou 80-100€ par disque de 2 To. En n'oubliant pas que si le but est d'y relier tous les appareils électroniques de la maison, l'espace de stockage peut être rapidement occupé.

A noter que sans investir dans ce type de matériel, on peut toujours se contenter de relier un disque dur à notre box Internet, ces dernières possédant bien heureusement aujourd'hui de nombreuses possibilités de connexion depuis l'ensemble du réseau.

Les avantages des NAS :

- ils permettent de sauvegarder automatiquement nos données de façon transparente,

- leur capacité de stockage peut être très importante, selon le nombre d'emplacements pour disques durs prévus, et les disques que l'on va mettre à l'intérieur,

- ils sont utilisables par toutes les machines connectés à son réseau personnel, et permettent donc le partage des données entre machines,

- comme pour les autres supports de stockage "physique", ils assurent un minimum de protection des données personnelles (surtout s'ils n'ont pas d'accès direct à Internet).

Les inconvénients :

- si on reprend les conditions initiales d'une bonne sauvegarde, on peut se dire qu'ils n'assurent pas une sécurité maximale puisqu'ils sont en principe stockés dans sa maison ou son appartement. Ils peuvent néanmoins être rangés dans une pièce dédiée et un minimum "sécurisé" contre les principaux problèmes (placard fermé à clé, à l'abri de tout risque d'eau, protégé contre les surtensions...), et les versions possédant un système de sauvegarde par Internet offrent des garanties supplémentaires.

- tout cela à un coût, mais qui peut s'avérer être un bon investissement vus les avantages évoqués.

 

Le cloud "propriétaire"

Voilà bien un terme que toutes les entreprises ont utilisés n'importe comment ces dernières années pour paraître dans le coup, une sorte de "tech washing" qui s'est heureusement un peu calmé.

Derrière ce concept nébuleux (#pouet) se cache simplement le fait de disposer d'un espace de stockage en ligne, avec généralement des logiciels et interfaces web dédiés rendant le partage des données simple et convivial.

Nous connaissons tous les Dropbox, One Drive, iCloud ou encore Google Drive (un peu différent car il propose des logiciels de bureautique intégrés)... et il en existe plein d'autres.

Les avantages :

- c'est une vraie sauvegarde à distance, qui limite fortement le risque de perte de données,

- la compétition entre ces services étant forte, et les géants du web étant de la partie, ces outils sont généralement simples et pratiques à utiliser, avec des interfaces web bien pensées, et des logiciels disponibles pour toutes les plateformes, PC comme mobiles,

- les versions de base sont généralement gratuites, pour un espace de stockage limité (2 Go sur Dropbox, 5 Go sur iCloud et OneDrive, 15 Go sur Google Drive)

- il est facile de sauvegarder automatiquement ses données en utilisant les logiciels et applications fournis.

Les inconvénients :

- pour avoir plus de place il faut payer, et cela peut vite revenir assez cher si tu veux sauvegarder beaucoup de données (compter 9.99 € par mois pour 1 To sur tous les services cités précédemment (une belle entente)).

- il faut avoir confiance aux entreprises auxquelles tu confies tes données. Avec les histoires de PRISM et cie, et ce qui se met progressivement en place en France également, difficile d'être pleinement confiant.

 

Les sauvegardes sur un serveur personnel externe, voire la création d'un cloud personnel

photo pixabay

Comme nous l'avons vu, le stockage dans le cloud réunit plein d'avantages, avec la contrepartie de perdre la maîtrise de ses données.

Une autre solution ne fera pas peur à tout ceux qui sont familiers avec l'hébergement de sites web : louer un espace chez un hébergeur, et y glisser ses fichiers de temps en temps grâce à logiciel FTP style Filezilla pour disposer d'une solide sauvegarde.

Bien entendu, ce n'est pas la façon la plus ergonomique qui soit de gérer des fichiers, et pour aller plus loin on peut envisager d'utiliser un logiciel de "cloud" personnel.

Si tout ça te semble un peu obscur : tu vois le fonctionnement de Dropbox ? Et bien imagine la même chose, mais au lieu d'envoyer tes données sur les serveurs d'une entreprise américaine, tu vas utiliser un espace sur un serveur que tu loues chez un hébergeur.

Cela ne garantit pas une totale confidentialité, mais c'est déjà un peu mieux.

L'un des plus connus actuellement est owncloud, je l'ai personnellement mis en place récemment sur un des mes serveurs, et j'ai été surpris par la facilité d'installation alors que je m'attendais à quelque chose de bien plus complexe (dans mon cas sur un hébergement Simple Hosting chez Gandi).

D'accord, il faut être un minimum à l'aise avec l'hébergement web, mais la plupart des hébergeurs proposent des pages d'explications si nécessaire.

Une fois installé, on dispose d'une interface web, d'un logiciel qui permet de créer des dossiers sur son PC, et d'applications mobiles, exactement comme Dropbox, avec la satisfaction supplémentaire de maîtriser un peu plus l'hébergement de ses données.

Attention au niveau du coût cependant, car pour bénéficier d'un espace de stockage conséquent on peut rarement se satisfaire des hébergements mutualisés premiers prix.

Je ferais peut-être un article dédié prochainement.

A noter qu'une autre alternative est proposée par les hébergeurs eux-mêmes, qui pour certains proposent des solutions de cloud clé en main. Compter par exemple 0.01 € HT / mois / Go chez OVH... on retombe donc sur les tarifs des ténors du cloud.

 

Tu y vois plus clair ? On fait le point à présent selon les appareils et services à sauvegarder, juste après une courte page de publicité :-p 

Quelle système de sauvegarde selon les appareils et espaces de stockage ?

 

Pour les ordinateurs

photo pixabay

Reprenons donc les différentes solutions :

- la copie sur des supports physiques amovibles (clés USB, disques durs externes...) est une solution facile et relativement peu coûteuse à mettre en place, mais ne sera vraiment sécurisée que si l'on prend la peine de stocker le support à un autre endroit que l'ordinateur. La sauvegarde régulière peut vite devenir fastidieuse, et l'on se prendra tous à rapidement "oublier" de faire ses backup.

- l'acquisition d'un NAS peut être une bonne idée à plus d'un titre, ne serait-ce que pour se créer un véritable réseau domestique, et ainsi disposer de ses fichiers depuis l'ensemble de son équipement informatique et multimédia. L'inconvénient du lieu de stockage identique peut être dépassé par les solutions proposant une sauvegarde programmée sur un espace en ligne.

- les sauvegardes dans le cloud permettent de régler la question du lieu de stockage à moindre coût, avec cependant une limite d'espace disponible dans les versions gratuites. Pour une plus grande maîtrise de la confidentialité de ses données cela vaut à mon avis la peine de s'investir un peu dans la création de son propre cloud. Des outils comme owncloud me semblent idéal pour cette fonction.

Pas de solution idéale en définitive, cela est à envisager au cas par cas, la "bonne" solution consistant souvent à un mix entre toutes ces possibilités.

 

Pour les appareils mobiles

photo pixabay

On oublie évidemment la plupart des supports physiques pour nos appareils mobiles, à moins d'imaginer faire des sauvegardes sur des micro-cartes SD pour les appareils équipés... mais ce serait bien trop fastidieux.

Posséder un NAS accessible via Wi-Fi, ou tout autre solution de serveur domestique, aura également du sens pour le cas des smartphones et tablettes, à la fois pour sauvegarder mais aussi pour accéder aux fichiers partagés par d'autres machines.

La solution que je qualifierai de plus "confortable" reste celle du stockage en ligne, les services de cloud proposant tous des applications généralement faciles et agréables à utiliser.

Si tu leur fais confiance, les services comme Dropbox ou Google Photos proposent même de sauvegarder automatiquement les photos que tu prends, pour être sûr de ne rien perdre en cas de soucis (et pouvoir faire de la place sur l'appareil si nécessaire).

 

Pour les données stockées dans le cloud

Hé oui, il ne faut pas oublier qu'envoyer ses données dans le cloud n'est pas une garantie de sécurité, car même si les entreprises du web prennent des précautions (multiples backup en différents points...), on n'est jamais à l'abri d'une panne de grande ampleur, ou d'une erreur dans la gestion de ton compte. Il vaut donc mieux là aussi disposer d'une copie de sauvegarde quelque part.

Tu peux très bien te fixer un rappel périodique pour rapatrier une copie sur un disque dur, histoire de "rematérialiser" un peu tes données.

Un peu fastidieux j'en conviens, j'ai personnellement plutôt tendance à utiliser un outil d'automatisation comme IFTTT ou Zapier pour faire des copies entre plusieurs services (envoyer le contenu de sa Dropbox sur Google Drive par exemple)

 

Pour les services web les plus importants

photo flickr / notoriousxl

Là aussi, il me semble important de ne rien laisser au hasard, surtout pour les services que l'on utilise le plus : webmail, agenda, liste de tâches, voire même réseaux sociaux...

Ils proposent en principe tous une solution pour télécharger l'ensemble de ses données, mais il faut parfois bien chercher.

Tu peux encore une fois te mettre un rappel pour effectuer cette action périodiquement, même si c'est un peu fastidieux.

 

Pour nos sites web

Le blogueur ou autre webmaster qui aura déjà perdu une grande partie de son travail à cause d'un crash de son système, une attaque ou n'importe quel autre malheureux événement, saura parfaitement de quoi je parle.

Il existe heureusement de multiples façons de mettre à l'abri son précieux site :

- télécharger périodiquement ses données et sa base de données sur son disque dur. Un moyen sûr mais fastidieux,

- les hébergeurs proposent souvent des services de sauvegarde automatique pour pouvoir revenir en arrière en cas de problème. A toi de vérifier qu'il est bien activé et bien configuré,

- les outils de gestion de contenu comme Wordpress ou Drupal proposent généralement des extensions ou modules permettant de réaliser automatiquement des sauvegardes des fichiers et de la base de données. Cette sauvegarde pouvant s'effectuer directement sur le serveur qui héberge le site (intérêt limité en cas de problème, cf mon préambule), ou sur un service extérieur. Je pense par exemple au module Backup and Migrate sur Drupal, avec le service web associté NodeSquirrel.

Je ne suis pas un spécialiste de Wordpress, l'ami Alex de WP Marmite en parle bien mieux que moi.

 

J'espère avoir été suffisamment clair et exhaustif pour ce sujet important, n'hésite pas à compléter en commentaire, ou à nous expliquer ta façon de faire !

 


Étape 2 : apprendre à nager

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Étape 2 : apprendre à nager

Il y a 6 mois j'écrivais un article intitulé "Étape 1 : se jeter à l'eau", dans lequel je vous présentais mon gros projet de 2015, celui consistant à quitter un emploi salarié intéressant et confortable pour me lancer dans l'aventure de vivre de ma passion pour le web en freelance.

Une demi-année plus tard, je me suis dit qu'un petit point d'étape me serait égoïstement utile, et qu'il pourrait peut-être en intéresser quelques uns parmi vous, qui se sont lancés aussi ou qui envisagent de le faire.

Je ne vais pas faire durer le suspense : dans les grandes lignes tout va plutôt bien pour le moment, je ne manque pas de boulot, les revenus de ma petite auto-entreprise sont irréguliers mais j'ai de quoi voir venir pour les prochains mois. L'avenir me dira ce qu'il adviendra.

Cet article a donc surtout pour but de partager mon ressenti suite à ces premiers mois livrés à moi-même.

Travailler pour le pire des patrons : soi-même

Le point négatif qui revient le plus souvent lorsque l'on parle du salariat, c'est de devoir satisfaire les exigences d'un patron. C'est d'ailleurs ce qui fait fantasmer beaucoup de monde dans l'idée de travailler pour son propre compte.

Je te préviens tout de suite : tu es peut être ton pire patron.

Même si cela semble contraignant, être salarié d'une entreprise signifie avoir un cadre, connaître les missions que l'on doit effectuer, ne pas avoir toutes les responsabilités à assumer.

Le travail d'indépendant c'est la liberté... pour le meilleur comme pour le pire. Personne ne te dit quoi faire, qui et comment démarcher, si tu dois accepter telle ou telle mission, si tu n'as pas été trop ambitieux sur un projet ou sur les délais fixés, si tu as laissé passé une belle occasion.

On te dira que tu as la chance d'être libre de choisir. Je dirai plutôt que TU DOIS faire des choix, tous les jours, prendre des décisions quotidiennement sans même t'en rendre compte : lorsque tu prépares ton planning le matin, lorsque tu réponds à tes clients, lorsque tu choisis de t'investir dans tel ou tel projet...

Pas de cadre, pas de règles... qui te dit que tu seras un bon patron ?

J'imagine pour ces raisons que le travail comme freelance convient mieux des personnes qui ont eu l'habitude de travailler avec une grande autonomie, des responsabilités, des décisions à prendre.

Mais après tout, c'est sans doute aussi une question de caractère et de manière de travailler.

Trouver son rythme

Certains ont parfois en tête une image du freelance qui travaille en caleçon sur son canapé, ou qui n'hésite pas à sortir faire ses courses ou aller à la salle de sport en plein milieu de journée si cela lui chante.

J'ai déjà entendu le témoignage d'entrepreneurs qui fonctionnent de cette façon, et qui ont l'air de plutôt bien s'en sortir.

D'autres (dont je fais partie) ont le besoin de se forcer à respecter des horaires assez stricts, de rester concentrés toute la journée derrière leur bureau, de s'autoriser rarement des sorties extra-professionnelles en semaine... et de mettre un pantalon :-D

Tu l'auras compris, la seule règle à suivre et de trouver la méthode qui te convient le mieux, à la fois pour être productif, pour gérer le stress, sans oublier de rester en phase avec les horaires de tes clients et partenaires...

Si tu n'es pas du matin et préfères travailler la nuit jusqu'à 2 heures du mat', qui t'en empêche ?

L'autre chose qui me vient en tête à propos du rythme est de ne pas négliger le temps de travail qui n'est pas directement productif. J'ai lu ça et là que certains travailleurs indépendants consacraient seulement la moitié de leur temps à réellement bosser pour leurs clients, le reste étant composé de toutes les autres tâches inhérentes au statut d'entrepreneur : tâches administratives, relations commerciales pour faire sa pub et entretenir les contacts avec ses relations, veille et apprentissage,...

Dans mon propre cas, mon entreprise est encore jeune mais je consacre actuellement en moyenne 60% de mon temps pour le travail effectif avec mes clients, 20% de travail "marketing" (= démarchage, rédaction de devis pour des prospects, réponse aux mails, mais aussi assurer ma présence sur le web, ce blog en faisant partie), 10% pour des tâches administratives (ranger mes dossiers et papiers, faire mes comptes et déclarations...) et gérer les imprévus (très important !), 10% de "veille" (lectures diverses...), et 10 à 20% pour des projets perso. Oui, le total ne fait pas 100%, c'est pour que tu te rendes bien compte de la différence avec un boulot à 35h :-p

Tout ceci étant bien entendu variable par période, avec des jours de rush pour boucler un projet pour un client, et d'autres plus calmes où je peux consacrer plus de temps à la recherche de nouveaux clients ou à mes projets perso.

 

 

Apprendre tous les jours

Je ne pense pas que cela soit propre au développement web, mais c'est en tout cas particulièrement prononcé dans ce genre de domaine où la technologie évolue tous les jours à une vitesse dingue : il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre, à essayer, des témoignages de spécialistes à lire, des débats avec d'autres professionnels à mener.

Il faut en permanence avoir à l'esprit ce besoin de se tenir à jour et d'expérimenter. Il ne faut donc pas s'étonner de devoir faire face régulièrement à des demandes pour lesquelles on ne voit pas toujours à 100% au départ comment on va pouvoir y répondre : on peut imaginer les grandes lignes, savoir que l'on en maîtrise parfaitement une partie, tout en sachant qu'il nous faudra approfondir sur une autre.

Je pense souvent à cette phrase de Richard Branson : "Si quelqu'un vous offre une opportunité incroyable mais que vous n'êtes pas sûr de pouvoir le faire, acceptez... puis apprenez à le faire plus tard"

C'est une citation que j'adore mais qui est sans doute à relativiser, pour ne pas mettre en jeu sa réputation si on n'est vraiment pas capable de répondre à une demande.

Je crois qu'il y a un critère primordial à prendre en compte : le temps. Le temps disponible pour réaliser cette opportunité, à comparer avec le temps nécessaire pour apprendre à le faire. Sans négliger les éventuels imprévus qui pourrait se glisser dans l'équation.

Si le temps joue en ta faveur, alors banco.

Chercher l'efficacité

La recherche d'efficacité concerne tout le monde, indépendants comme salariés, mais je peux t'assurer qu'elle prend un tout autre sens lorsque tes revenus ne sont pas liés à un contrat de travail garantissant un montant fixe à la fin du mois en échange d'un travail correctement réalisé pour un nombre d'heures donné.

Je te parlais de 50-60% du temps effectivement consacré au travail pour des clients, donc au seul travail rapportant réellement des revenus... autant dire qu'il vaut mieux être productif pendant cette période.

D'une part en cherchant la meilleure organisation dans ses journées, afin de réaliser toutes ses tâches de la manière la plus productive possible.

Ensuite en recherchant toujours les outils les plus efficaces pour réaliser son travail, mais aussi pour automatiser les tâches répétitives (les développeurs connaissent bien ça), sans oublier de sécuriser ses données.

Un sujet que j'aborde régulièrement ici.

Soigner son réseau

On cite souvent l'importance du réseau lorsqu'on lance une entreprise, dans mon cas cela s'est avéré primordial dès les premières semaines : mes premiers contrats me sont  venus grâce à mes contacts de ma vie professionnelle passée, le temps de commencer à me faire connaître dans une ville où je viens de débarquer et de trouver suffisamment de temps pour faire ma publicité.

Un petit mot de temps en temps à ses anciens contacts pour prendre quelques nouvelles, et en profiter pour en donner, ça ne coûte rien, ça fait toujours plaisir, et ça peut s'avérer payant.

Tout cela peut bien entendu être variable selon le secteur d'activité dans lequel on se lance en tant que travailleur indépendant, mais j'imagine qu'il est courant que ses contacts ou leurs relations fassent partie des premiers clients de n'importe quel entrepreneur.

 

 

Alors, en route pour la prochaine étape ?

Oui, oui plus que jamais dans mon cas : la motivation de travailler pour sa passion, pour son propre compte, de toucher directement les fruits de la valeur ajoutée que l'on créé, d'être libre dans le choix de ses missions et de son organisation, méritent amplement pour moi les quelques sacrifices à côté : avoir tout à gérer soi-même, nager à vue sans le cadre confortable d'une entreprise qui nous rémunère, travailler plus, beaucoup plus, avec les incertitudes de réussir à conserver des revenus réguliers...

Il faut être préparé, confiant... et peut-être un peu fou pour apprendre vraiment à nager seulement après s'être jeté à l'eau.

 

Mais combien ça coûte, un site web ?

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Mais combien ça coûte, un site web ?

Petite ou grande entreprise, artisan, commerçant, association, établissement public, collectivité... tous ont je crois aujourd'hui compris l'intérêt d'avoir une présence sur le web, et la plupart commencent également à comprendre qu'il ne suffit pas simplement de créer une page Facebook.

La question incontournable qui vient lorsque l'on décide de se lancer dans le grand bain d'Internet est évidemment : mais combien ça coûte ?

Une question à laquelle je dois répondre quasiment tous les jours pour ma jeune entreprise.

La première réponse qui me viendrait à l'esprit est : ça dépend. D'accord, cela ne nous avance pas beaucoup :-D

Mais ce n'est pas une façon d'éluder la question en restant le plus vague possible, mais bien au contraire la réponse la plus fidèle possible à la réalité.

Si on vous demande combien coûte une voiture ? une maison ? Vous répondrez sans aucun doute qu'une multitude de facteurs entrent en jeu pour établir une fourchette de prix total, qui peut varier considérablement.

C'est exactement la même chose pour le web ; il est impossible de répondre sérieusement à la question : "combien coûterait un site pour mon entreprise ?" sans avoir un maximum de détails sur les objectifs, les besoins, les fonctionnalités demandés. C'est ce que les professionnels nomment le cahier des charges, qui leur permet justement d'établir un devis le plus précis possible.

Alors comment comprendre le devis d'un professionnel ? Savoir si je paye le juste prix ? Comprendre les différences de tarifs entre deux entreprises ?

Voici point par point les éléments à prendre en compte pour vous aider un peu dans ce monde obscur.

 

I- Créer le site proprement dit

Le design

Cout création site : webdesign

photo pixabay

C'est une étape indispensable mais parfois négligée de la création d'un site, qui dépendra fortement de l'existant pour l'entreprise / l'association qui souhaite se lancer sur le web :

- pour certaines marques partant de zéro, la création d'un site peut justement être le bon moment de créer son identité graphique, auquel cas il faudra penser en amont à tous les éléments nécessaires, depuis les composants de base (identité de la marque, logo, couleurs, typographies...) jusqu'aux éléments spécifiques au format web.

- pour d'autres marques déjà bien établies, il s'agira de décliner une charte graphique existante et se concentrer sur le webdesign.

Pour la création graphique d'un site web proprement dit, il existe différentes solutions selon le temps, le budget et la volonté de personnalisation :

- des templates graphiques tout prêts existent, que ce soit pour les principaux systèmes de gestion de contenu (Wordpress, Drupal, Prestashop, Joomla...), ou simplement en HTML, gratuits ou payants (en général quelques dizaines d'euros). Ils ont l'avantage d'être généralement bien faits, faciles et rapides à mettre en place, mais en contrepartie sont plus difficiles à personnaliser pour obtenir un résultat original, et s'affranchir de l'impression d'un site déjà vu 1000 fois.

- des templates "de base" permettent de partir d'une structure déjà toute prête mais peu évoluée graphiquement, pour personnaliser davantage l'apparence du site. C'est souvent un bon compromis pour aller relativement vite tout en cherchant à obtenir un résultat original (c'est par exemple le cas pour ce blog, avec le template Bootstrap pour Drupal largement adapté à ma sauce). Tout dépend ensuite des compétences en graphisme du prestataire que vous ferez travailler.

- la création à partir de zéro en faisant appel à un webdesigner : c'est l'idéal pour un résultat entièrement personnalisé et original, à condition d'y mettre le prix (un article très complet sur le sujet, assez ancien mais actualisé plusieurs fois)

Bien entendu, il me paraît impensable aujourd'hui de créer un site Internet sans intégrer dès le départ la dimension mobile, et donc de prévoir la déclinaison du site pour tous les formats d'écrans (les fameux sites "responsives") Mieux vaut donc s'assurer dès le départ que votre futur site prendra bien en compte ce paramètre.

Coût total webdesign :

de quelques dizaines d'euros pour l'achat d'un thème tout fait, quelques centaines pour un webdesign simple, jusqu'à plusieurs milliers pour le webdesign sur mesure d'un site complexe.

 

Le contenu

Coût création site web : rédaction des contenus

photo pixabay

Il ne faut surtout pas oublier cet aspect dans la phase de création d'un site web, qui peut représenter un temps ou un budget non négligeable :

- le contenu écrit peut être rédigé soit en interne dans l'entreprise, soit être confié à des rédacteurs dont c'est le métier (quelques idées de tarifs ici)

- pour les images, il faudra soit puiser dans le stock que l'on possède déjà, soit en prendre de nouvelles de qualité (j'attire d'ailleurs l'attention sur le fait que la photographie est aussi un métier, et qu'il vaut souvent mieux faire confiance à un spécialiste pour un résultat professionnel ), soit au pire acheter ou puiser dans les photos libres de droit que l'on peut puiser sur Internet (en faisant très attention aux "photos stock" déjà vues des millions de fois).

C'est une étape qui ne s'improvise pas, car bien entendu le contenu s'adressera directement à nos futurs clients / prospects / abonnés... et c'est à ce niveau que l'on intègre la question primordiale de l'optimisation pour les moteurs de recherches (SEO pour Search Engine Optimization) : quels mots clés utilisés, comment diffuser mon message sur Internet, faire en sorte qu'il soit partagé, est-il nécessaire de prévoir l'achat d'annonces sur Google ? sur les réseaux sociaux ? ...

Je ne m'étendrai pas sur ce sujet passionnant dans cet article, de multiples ressources existant sur le web, mais il faut je pense intégrer cette question dès le début.

Dans tous les cas, si vous décidez pour cette étape de tout gérer en interne (rédaction du contenu par vos soins, photos maison...), ne négligez pas le temps nécessaire et par là-même le coût que cela représente.

Coût total contenu :

A vous de voir si vous souhaitez gérer cette étape en interne, mais ne négligez surtout pas le coût que cela représente. Il faudra compter plusieurs centaines d'euros si vous faites appel à des professionnels, voir plus selon le volume de contenu à produire.

 

Le développement des fonctionnalités

Coût création site web : développement

photo pixabay

Voilà à présent la partie la plus technique du site ; toutes les fonctionnalités que l'on souhaite y intégrer. J'insiste sur le fait de tenter dès le départ de les classer par priorité, pour orienter le développement si des contraintes de temps ou de budget se font sentir.

Là encore, les tarifs peuvent varier énormément selon de nombreux critères : les fonctionnalités demandées, le trafic attendu, la volonté de personnalisation, les technologies et outils utilisés...

En fonction de vos besoins et attentes, le professionnel pourra vous guider vers le choix optimum des outils et technologies utilisées et établir son devis. On retrouve généralement les cas suivants :

- pour un simple site "vitrine", présentant en quelques pages les activités de la structure, et n'étant pas prévu pour être mis à jour régulièrement : on peut vous proposer un simple site HTML, ou géré avec un système de gestion de contenu simple ( = CMS pour Content Management System). J'attire cependant l'attention sur le faible intérêt de ce type de site dit "statique" dans l'optique de se faire connaître ou d'assurer sa présence sur le web : les internautes comme les moteurs de recherche aiment les contenus mis à jour régulièrement, et l'on conseille souvent de tenir au moins une partie "actualités" ou "blog" alimentée de contenu de qualité. Ce qui amène plutôt au type de site suivant.

- pour un site dynamique de base, avec une interface d'administration vous permettant de mettre à jour vous même le contenu de votre site, les CMS sont largement plébiscités pour leur facilité d'utilisation, rapidité de prise en main et relative qualité. Il en existe des centaines, mais certains noms reviennent très souvent comme WordPress, Drupal, Joomla... Certaines agences web proposent parfois leur CMS "fait maison", avec l'avantage de la personnalisation pour chaque projet, mais l'inconvénient de rendre le client beaucoup plus dépendant de son prestataire.

Personnellement j'utilise très souvent Drupal, qui est certes plus difficile à prendre en main pour un novice, mais permet d'être étendu très facilement : même pour un projet semblant simple au début, c'est l'assurance de ne pas se sentir frustré le jour où le client demande de développer des fonctionnalités plus complexes. Mais c'est aussi une question de préférence personnelle.

- pour les sites e-commerce il existe des CMS spécialisés comme Prestashop, Magento,... ou des extensions de CMS existants comme WooCommerce (sur Wordpress) ou UberCart (sur Drupal)

- enfin pour des sites plus particuliers, avec des fonctionnalités moins courantes, ou des exigences particulières en termes de sécurité / performances, on passe alors dans le monde des développements sur mesure. Vous entendrez peut-être parler d'outils tels que des frameworks comme Symfony, Laravel, CodeIgniter, ou encore de plus en plus des technologies comme AngularJS, Backbone... n'hésitez pas à demander aux prestataires de quoi il retourne.

Chaque projet étant unique, il est aussi possible qu'un site combine plusieurs de ces solutions, avec par exemple un CMS pour la structure, le back-office et les fonctionnalités de base, et le développement de modules personnalisés pour répondre aux besoins spécifiques.

Ce sont bien entendu les professionnels qui pourront vous guider selon vos besoins, mais aussi selon les technologies qu'ils maîtrisent le mieux. D'où les différences que l'on peut trouver entre plusieurs devis.

Au final, le prix est fonction de la qualité du code de produit, de la facilité d'utilisation et de maintenance, des possibilités d'extensions futures du projet,... Alors oui, le fils "geek" du voisin peux réaliser un bout de site pour 100€, ou l'on peut même se débrouiller pour bricoler soi-même un site personnel... mais est-ce vraiment ce que l'on veut montrer à ses clients ?

Autre élément qui pourra faire la différence de prix : la taille de la structure du prestataire auquel on fait appel. A ce niveau, il y en a pour tous les goûts : des agences de communication généralistes qui sous-traitent le partie web, ou qui possèdent une division spécialisée en interne, des agences spécialisées dans le web, des indépendants comme moi qui proposent des prestations complètes à leurs clients. Les grosses structures peuvent apporter de l'expertise sur des domaines plus vastes, prendre en charge de plus gros projet. Les indépendants peuvent proposer des prix plus compétitifs, être parfois plus réactifs et plus proches de leurs clients.

Mais ce sont là des généralités, tout dépendra une fois de plus de la taille et du type de projet, du budget et du temps disponible, des connaissances que l'on possède déjà en la matière. Et comme dans beaucoup de domaines, rien ne remplace pour faire son choix la réputation, les références, la qualité du relationnel, la précision du devis.

Coût total développement :

Il est très difficile de donner des tarifs tant ils peuvent varier selon les fonctionnalités demandés, mais d'après mes observations les tarifs démarrent souvent pour des freelances autour de 500-1000 € pour un site "vitrine", 1000-1500 € pour un site dynamique de base, 2000-3000 € pour un site e-commerce simple. Mais prudence une nouvelle fois : rien ne remplace la consultation de plusieurs professionnels pour estimer le prix le plus juste en fonction de vos demandes.

 

II- Rendre son site accessible sur Internet

Le nom de domaine

Coût création site web : nom de domaine

photo flickr / Chris Dlugosz

Le nom de domaine est la plupart du temps le premier contact qu'un internaute a avec un site Internet : l'adresse qu'il va taper dans son navigateur ou celle du lien sur lequel il va cliquer.

Première bonne nouvelle : le prix est la plupart du temps assez symbolique, variable selon le fournisseur de nom de domaine (communément appelé "registrar") et l'extension choisie (= .fr, .com, .net...)

Pour prendre l'exemple des deux plus grands registrars français, il en coûte à l'heure ou j'écris ces lignes entre 7 à 13€ HT / an pour un .com ou un .fr , la différence se jouant avec les services annexes proposés (que j'invite d'ailleurs à consulter soigneusement : adresses mails, parfois offre d'hébergement inclue... Vue la somme symbolique, cela vaut souvent le coût d'investir quelques euros supplémentaires, à mon humble avis)

Le plus difficile reste finalement de trouver un nom de domaine libre correspondant au nom de sa marque ou décrivant son domaine d'activité... car ces petits prix ne s'appliquent que dans le cas d'un nom de domaine inutilisé ! Si le nom tant désiré est déjà pris, il est toujours possible de tenter de le racheter à son propriétaire, mais il faut s'attendre à devoir ouvrir le portefeuille.

Cela peut alors aller de quelques centaines, milliers, et à l'extrême plusieurs millions d'euros pour des noms génériques très demandés. Pour la petite histoire le domaine Hotels.com a été racheté en 2001 pour 11 millions de dollars, rien que ça. Mais c'est un exemple extrême j'en conviens.

Je conseille également en passant de bien réfléchir à réserver son nom de domaine avec plusieurs extensions même si elles ne seront pas utilisées dans l'immédiat : elles pourront toujours nous être utile un jour, sans oublier que cela évite que quelqu'un d'autre ne les utilise (comme un concurrent).

Cela vaut donc peut-être la peine de dépenser quelques euros pour réserver des noms de domaines "périphériques".

Coût total nom de domaine :

De quelques dizaines d'euros par an pour 2-3 extensions d'un nom de domaine libre... jusqu'à, à l'extrême, plusieurs millions pour un nom de domaine déjà réservé et très demandé.

 

L'hébergement

Coût création site web : hébergement

photo flickr / grover_net

L'hébergement désigne tout simplement l'espace de stockage accessible depuis le réseau Internet qui va accueillir les fichiers de votre site tout neuf, pour les rendre accessible 24h / 24 avec une connexion performante (il ne faut pas imaginer pouvoir les laisser sur l'ordinateur de son bureau).

Voilà encore un service dont le coût peut varier énormément selon les besoins du site concerné et les services associés : depuis quelques euros par mois pour un blog personnel avec quelques dizaines à centaines de visiteurs mensuels, jusqu'à plusieurs milliers pour la mise en place d'une architecture performante pour des sites à forts trafics.

Je ne vais pas rentrer dans trop de détails avec cet article, mais dans les grandes lignes on trouve actuellement sur le marché 3 grandes familles d'hébergement :

- les hébergements mutualisés : un grand nombre de sites se partagent les ressources d'un même serveur, avec l'avantage du prix très réduit, mais l'inconvénient des performances généralement limitées, et de la dépendance à ses voisins de serveurs (= si un site connaît ponctuellement une forte hausse de trafic, il peut ralentir l'ensemble des sites hébergés sur le même serveur). Ils laissent généralement peu de contrôle sur les réglages possibles de son hébergement, avec l'avantage de la simplicité mais l'inconvénient de ne pas répondre à tous les besoins. Les tarifs démarrent autour de 3€ HT / mois pour le strict minimum.

- les serveurs dédiés : c'est l'extrême inverse, cette fois le serveur est entièrement dédié à notre site (ou nos sites), avec l'avantage de la personnalisation complète et des performances, mais l'inconvénient de la compétence nécessaire pour administrer et sécuriser la machine, et un tarif bien plus élevé. A partir de 60€ / mois chez OVH pour avoir une idée.

- les serveurs dédiés virtuels, souvent nommé VPS pour Virtual Private Server, sont en gros la solution intermédiaire entre les deux précédentes : le site dispose d'un espace dédié qui n'est pas un serveur physique mais une virtualisation. Chaque VPS peut donc disposer de ses propres ressources, son système d'exploitation et ses logiciels, et peut redémarrer indépendamment, mails ils restent généralement plus simples à gérer que des serveurs dédiés, pour un coût bien inférieur. OVH propose par exemple ses solutions VPS à 2.99€ HT / mois, et le Simple Hosting de Gandi débute à 4€ HT / mois.

Tout ça n'aide peut-être pas beaucoup les novices, mieux vaut généralement demander conseil à un professionnel qui estimera la meilleure solution selon les besoins du site. Parmi les éléments principaux à prendre en compte :

- les "performances globales" de l'hébergement : à estimer selon le trafic prévisible de notre site, le nombre de connexion simultanée, les fonctionnalités du site, le besoin de réactivité...,

- l'espace de stockage nécessaire,

- les technologies qui seront utilisées (système d'exploitation et langage du serveur, types de base de données disponibles...), 

- les services associés : sauvegardes automatiques, flexibilité, système de cache...,

- sans oublier la qualité globale du service rendu par l'hébergeur : disponibilité du service, documentation pour utiliser les outils, efficacité de l'assistance technique...

Coût total hébergement :

de 3-4 € / mois pour un site simple avec un trafic raisonnable sur un hébergement mutualisé ou un VPS de base, plusieurs dizaines d'euros pour un serveur dédié (mais il ne faut pas négliger le coût de l'infogérance si on ne l'administre pas soi-même), et jusqu'a plusieurs milliers d'euros pour des sites complexes et/ou à fort trafic.

 

III- Assurer le bon fonctionnement de son site dans le temps

La formation à l'utilisation du site

Coût création site web : formation / documentation

photo pixabay

Une étape à ne pas oublier, surtout si vous n'avez pas du tout d'expérience avec la gestion de site Internet. Les prestataires vous proposent généralement au choix de vous fournir une documentation expliquant la gestion et l'administration de votre site, ou de réaliser directement une formation pour vous et vos éventuels partenaires / salariés.

A voir en fonction de votre structure et de vos préférences, mais je vous conseille de bien penser à poser la question à votre interlocuteur.

Coût total formation / documentation :

Comptez quelques dizaines à quelques centaines d'euros, selon vos compétences de départ, la complexité du site, et la prestation proposée (documentation plus ou moins complète, formation avec déplacement...)

 

La maintenance

Coût création site web : maintenance

photo pixabay

Les prestataires web proposent généralement à leur client de s'occuper de certaines questions épineuses pour le novice : la réservation des noms de domaine, la gestion de l'hébergement, et de leur associer une prestation de maintenance pour répondre à tous les besoins du site au quotidien.

J'entends par là, au minimum :

- la sauvegarde des fichiers et des bases de données,

- les éventuelles mises à jourà réaliser (indispensables dans le cas d'un CMS, avec des mises à jour de sécurité régulières),

- une intervention en cas de problème technique sur le site ou l'hébergement, et la correction de bugs.

Auxquelles peuvent s'ajouter des services supplémentaires, parfois proposés sous la forme d'un forfait horaire, ou parfois de packs mensuels, comme l'assistance à distance pour les mises à jour du contenu du site, les modifications ou ajouts de fonctionnalités mineures...

Une sorte de service après-vente quasiment indispensable pour avoir l'esprit tranquille.

 

Coût total maintenance :

Encore plus difficile à définir, tant les pratiques sont variées chez les professionnels. Comptez quelques dizaines d'euros : mois pour le strict minimum.

 

IV- Les coûts annexes

Coût création site web : annexes

photo pixabay

Quelques derniers éléments pour conclure, ceux qui concernent globalement le fait de gérer un projet comme celui de bâtir un site Internet pour un client. Les professionnels vont en effet passer du temps pour échanger avec le client, répondre à ses questions, affiner avec lui le cahier des charges (voir dans certains cas le rédiger !), réaliser des maquettes, faire des recherches... tout un ensemble de tâches qui ont un coût pour lui, et qui seront forcément reportées sur le tarif final.

On les retrouve parfois dans les devis sous la forme de "frais de projets", ou le prestataire l'inclut tout simplement dans le tarif global proposé.

 

Nous voilà au bout de ce long article, j'espère avoir aidé le plus grand nombre à y voir plus clair dans le jargon des professionnels et dans toutes les étapes qui ont un coût pour estimer le tarif global d'un site web.

Cela peut notamment être utile pour vérifier que tous ces éléments ont bien été abordés avec les prestataires, et figurent bien sur le (ou les ) devis initial de façon détaillé. Il ne faut pas hésiter dans le cas contraire à demander des précisions, un prestataire de confiance et de qualité ne manquera pas de lever les éventuelles zones d'ombre.

S'il y a une chose à retenir au final : pas de secret, comme dans tous les secteurs, on obtient ce que l'on paye. La qualité à un prix.

 

Avertissement :

Les quelques tarifs indiqués sont ceux que j'ai généralement constaté au moment de l'écriture de cet article, à partir de prix affichés sur Internet et de ma propre expérience. Ils sont évidemment variables selon les pays, régions, villes et, comme je l'ai expliqué tout au long de cet article, fortement dépendant aux demandes exactes du client.

Les professionnels n'hésiteront pas à préciser ou nuancer, les commentaires sont ouverts.

Concernant les noms de domaines et hébergements, j'ai pris l'exemple d'OVH et Gandi car ce sont les deux entreprises françaises les plus connues dans le secteur, que je connais bien car je suis client chez les 2 depuis plusieurs années. Je n'ai cependant aucun intérêt particulier à les citer ici.

 

10 fonctions pratiques à utiliser avec les commandes vocales

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10 fonctions pratiques à utiliser avec les commandes vocales

iOS a Siri, Android a son "Ok Google", Windows a Cortana... à en croire l'engouement des grosses pointures de la technologie pour les systèmes de reconnaissance vocale, on peut imaginer qu'ils ont de beaux jours devant eux pour l'utilisation de nos appareils high-tech.

Lorsque l'on possède pour la première fois un appareil équipé de ce genre de technologie, on passe généralement par 3 phases :

- l'effet "whaou", en se rendant compte que notre appareil semble presque intelligent tellement il comprend bien notre langage, et en constatant la vitesse et la qualité générale de ses réponses,

- la période d'amusement, durant laquelle on va tout tester avec son nouveau gadget, lui poser toutes les questions imaginables, y compris les plus idiotes (non en fait... SURTOUT les plus idiotes), voir même expérimenter des séances de conversations entre deux smartphones.

- puis généralement pour la plupart, la période où l'on oublie d'utiliser cette fonction pourtant pratique, juste parce qu'on n'y pense pas vraiment.

Voici donc quelques idées de fonctions parmi les plus utiles des systèmes de reconnaissance vocale.

Rappel préalable : comment accéder à l'assistant vocal ?

Ok Google Siri Cotana

Un petit rappel histoire que tout le monde parte du même pied.

Sur Android, il suffit de se rendre sur n'importe quelle page comportant la barre d'outil Google (comme les écrans d'accueil, ou la page Google Now), et d'appuyer sur le petit icône en forme de micro, ou de prononcer la simple phrase "Ok Google". Encore plus fort sur certains appareils, la possibilité que l'appareil réagisse même écran éteint (au moins sur les Nexus 6, Nexus 9 et Samsung Note 4, mais la liste n'est sans doute pas exhaustive)

Note qu'il est nécessaire que l'application Google Now soit installée pour que cela fonctionne, ou l'application de recherche Google. Et que la fonction soit activée bien entendu.

Sur iOS, il suffit de maintenir enfoncé le bouton principal jusqu'à ce que le message "Que puis-je faire pour vous ?" s'affiche, ou en demandant simplement "Dis Siri".

Note qu'il est aussi possible d'utiliser "Ok Google" sur iOS avec l'application Google (la réciproque n'étant évidemment pas possible).

Sur Windows, il suffit d'appuyer sur l'icône du micro à côté du champ de recherche, ou de dire "Hey Cortana" si cette fonction a été activée dans les paramètres. On peut d'ailleurs en passant lui apprendre à reconnaître notre voix pour qu'il ne réagisse qu'à nous. Sur Windows Phone on peut aussi appuyer longuement sur le bouton "rechercher".

Bon à savoir : Cortana existe aussi pour iOS et Android... mais n'est disponible qu'aux États-Unis pour le moment.

Bref, rien de très orignal pour les 3 systèmes, on retrouve le même fonctionnement de mise en route. Dommage d'ailleurs que l'on ne puisse pas personnaliser simplement la phrase d'appel (je me souviens que Google pouvait être appelé pendant un moment avec Ok Jarvis, ce qui était quand même assez classe)

Faire des recherches sans les mains

Assistant vocal recherches

photo pixabay

Des recherches "classiques"

C'est la fonction de base qui peut-être utile dans de nombreux contextes (il faut juste y penser !), on se rend rapidement compte qu'il est souvent plus facile et rapide de poser une question oralement à son smartphone, sa tablette ou son ordinateur, que de le taper avec ses petits doigts.

Pour n'importe quel système, une fois la reconnaissance vocale activée, il suffit d'énoncer distinctement sa recherche de la même façon qu'on l'aurait fait sur un moteur de recherche (quelques rappels ici en passant pour améliorer ses recherches)

Sur le même principe lorsque l'on cherche la signification d'un mot, il suffit de demander "que signifie..." ou "définition..." à OK Google pour qu'il nous explique.

Des recherches simples en mode conversation

Pour les 3 systèmes, certaines questions simples donnent généralement lieu à une réponse vocale directe de l'assistant : "quel taille fait la Tour Eiffel ?", "qui est le Président des États-Unis ?"

L'évolution technologique les rend désormais capables de répondre sous forme de conversation, ce qui est sans doute le plus impressionnant : si on commence par demander "quel est la capitale du Québec ?", on peut enchaîner par "nombre d'habitants ?" juste après la réponse de l'assistant, pour qu'il comprenne que la seconde question est liée à la première.

Des recherche d'images

Nous avons tous vu la pub TV de Google où l'utilisateur demande à son smartphone "montre moi des photos de cupcake" (non ?), c'est en effet une fonction pratique que l'on retrouve aussi sur les autres systèmes (en tout cas pour Ok Google et Siri, car pour Cortana je n'ai pas vraiment réussi lors de mes tests).

Il est possible d'être assez précis dans sa requête, en ajoutant par exemple un lieu et une date : "montre-moi des photos de Paris en juillet dernier".

Contrôler son appareil

Assistant vocal commande appareil

photo pixabay

Ouvrir des applications

Une fonction très pratique pour utiliser son appareil presque sans les mains, la possibilité d'ouvrir des applications via les commandes vocales.

On peut imaginer qu'un jour les applications elles-mêmes se piloteront entièrement de cette façon, et que l'on pourra laisser ses mains au fond de ses poches.

Plusieurs mots peuvent être utilisés pour arriver à ses fins : "ouvre Facebook", "lance Twitter"...

Contrôler les fonctions de son appareil

Un peu dans le même esprit, mais c'est cette fois directement le matériel de son appareil qui peut être commandé par la voix, ce qui est toujours bluffant la première fois : "prends une photo", "allume la lampe de poche", "coupe le Wi-Fi"...

Plutôt utile sur les smartphones, je n'ai pas réussi avec Cortana sur PC.

Contrôler sa musique

Si tu stockes des fichiers musicaux sur ton appareil, tu seras sans doute ravi de pouvoir lancer ta chanson ou ton groupe préféré sans même avoir à bouger le petit doigt.

"écouter Machine Head" suffit en tout cas à OK Google pour lancer Google Play Musique avec un de mes morceaux préférés. La classe.

Gérer son temps

Assitant vocal organisation tâches agenda

photo pixabay

Fixer des rendez-vous sur son agenda, et des rappels

Nos smartphones sont des outils très pratiques pour gérer nos emplois du temps, je pense que nous sommes tous d'accord. L'ajout d'un rendez-vous ou d'un rappel nécessite cependant toujours plusieurs manipulations, pour entrer le sujet, la date, l'heure, les rappels éventuels...

Les commandes vocales permettent de simplifier grandement ce processus. On peut par exemple demander à Ok Google ou Siri :

"Rappelle-moi d'appeler Jean à 18:00". Ou encore :

"Crée l'événement d'agenda pour dîner à Marseille, samedi à 19:00"

Pour Cortana c'est un peu plus complexe, il faudra commencer par demander : "Nouveau Rendez-vous", puis répondre ensuite aux différentes questions posées (date et heure, sujet)

Fixer des alarmes et comptes à rebours

Une autre fonction ultra-pratique pour s'organiser, la possibilité d'ajouter en quelques mots une alarme sur son appareil mobile, voire même si besoin d'un compte à rebours.

Sur Google et iOS, une phrase comme "Définis une alarme pour 7:00 tous les vendredis matin" fera l'affaire.

Sur Cortana "Alarme à 7h" fonctionne, mais si on ajoute "tous les jeudis" il a tendance à se tromper (en tout cas cela m'a paru compliqué lors de mes tests).

Communiquer

Assistant vocal communiquer

photo flickr / Marjan Lazarevski

Appeler ses contacts, leur envoyer des SMS ou des mails

Téléphoner sans les mains, c'est aussi possible avec la reconnaissance vocale, et cela peut-être utile dans de nombreuses situations.

Vous pouvez vous amuser à tenter "appeler maman", ou "Envoyer un SMS à Julien pour lui dire que j'ai cinq minutes de retard" par exemple. Testé sur Android, cela passe parfaitement en tout cas.

Pour les mails la procédure peut sembler un peu plus compliquée, mais elle reste malgré tout abordable :

"Envoyer un e-mail à Christine, objet nouvelles chaussures, message, j'ai vraiment hâte que tu voies mes nouvelles chaussures, point final"

Ouvrir une page Internet

Si l'on peut lancer directement une application comme nous l'avons vu plus haut, on peut alors se dire qu'il est facile de lancer son navigateur favori à l'aide d'une phrase du genre "Lancer Firefox", ou encore "Ouvrir Chrome".

Mais il est aussi possible d'aller directement sur la page d'accueil d'un site en demandant simplement "aller sur coreight.com".

Pratique.

Se repérer

Assistant vocal situation GPS

photo pixabay

Utiliser la navigation

On imagine aisément que l'une des utilisations les plus concrètes pour les systèmes de reconnaissance vocale se trouve lorsque l'on ne peut absolument pas se libérer les mains, par exemple au volant de sa voiture.

De plus en plus d'utilisateurs de smartphones utilisant leur appareil en guise de GPS, pouvoir les commander à la voix est d'un grand secours.

"Itinéraire vers Toulouse" suffira généralement à lancer directement le GPS vers la destination voulue.

Savoir ce qui se trouve autour de soi

Dans le même esprit, quoi de plus pratique que demander simplement "Où est la boulangerie la plus proche ?" à son smartphone ou sa tablette, comme on aurait pu le faire à un passant dans la rue ?

Bon, cela ne nous interdit pas d'adresser la paroles aux gens, mais avouons qu'on se croirait presque dans un film de science fiction ;-)

Traduire rapidement une phrase

Assistant vocal traduction

C'est pour moi une des évolutions technologiques les plus impressionnantes de ces dernières années, et qui devrait encore fortement progresser : la capacité qu'on des outils comme Google Traduction à comprendre notre voix, et la traduire dans une autre langue.

Le mode de conversation de Google Traduction est d'ailleurs très bluffant, ainsi que la récente fonction de traduction en temps réel des textes en réalité augmentée. Cela mériterait bien un article complet à l'occasion.

Si je recommande l'utilisation d'une application complète pour un usage intensif, les assistant vocaux comme Ok Google et Siri sont parfaitement capable de répondre très rapidement à une requête comme "Comment dit-on merci en tchèque ?"

Cortana semble se limiter à lancer un moteur de recherche qui se charge ensuite de la traduction.

Prendre des notes

Assistant vocal prise de notes

photo pixabay

Si à une certaine époque le petit enregistreur audio portable était le summum de la modernité, il faut bien avouer qu'il a pris un sacré coup de vieux avec nos smartphones capables d'en faire bien plus.

Mais l'idée de base de pouvoir prendre des notes simplement avec sa voix est toujours d'actualité.

Il suffira de dire "Nouvelle note : écrire un article sur les assistants vocaux", ou "Note pour moi même : le nombre est 42" à Ok Google pour qu'il enregistre ce texte dans l'application de notes définie par défaut.

Siri saura se débrouiller avec "Note que je dois 10 euros à Stéphanie", puis saura retrouver ses petits avec "Trouve ma note sur Stéphanie".

Cortana sur Windows 10 m'a répondu laconiquement "Je suis désolée, je ne peux pas prendre de notes pour le moment. Réessayer après une future mise à jour". Dommage, mais il y a de l'espoir.

Obtenir un tas d'infos utiles

Assistant vocal informations utiles

photo flickr / albyantoniazzi

Vérifier la météo

Une des fonctions que j'utilise presque tous les jours : je pose mon smartphone près de moi lorsque je me prépare le matin, et si j'ai un doute sur la tenue appropriée je lui demande "Quel temps fera-t-il aujourd'hui ?"

Il est aussi possible de préciser autant la date que le lieu pour préparer son week-end ou ses vacances.

Un indispensable.

Faire des calculs et des conversions

"Convertir 16 onces en kilos", "Quelle est la racine carrée de 2209 ?"...

Le genre de questions que l'on peut se poser, qui sera longue à taper sur le clavier de son smartphone, alors que la commande vocale permet d'avoir une réponse en quelques secondes, généralement précise.

Et bien plus encore !

En vrac, quelques informations pratiques supplémentaires que l'on peut demander à l'assistant vocal (à tester selon les configurations) :

- les horaires d'ouverture des magasins,

- les scores de ses équipes préférées,

- les prochaines séances de cinéma,

- les infos de transports aérien (en précisant le n° du vol),

- le statut d'un colis qu'on attend,

- les cours de la bourse.

 

J'espère vous avoir donné des idées pour enfin utiliser votre assistant vocal utilement (au lieu de faire des concours de questions idiotes ;-)

J'ai constaté globalement lors de mes tests que Siri et Ok Google comprennent plutôt bien de grandes tirades pour enregistrer une information (cf. agenda, alarme...), alors que Cortana nécessite de découper en plusieurs partie (on demande la fonction de base, puis on répond à ses questions).

En tout cas, c'est une technologie déjà impressionnante mais dont l'avenir est encore plus prometteur. Quand on pense d'ailleurs que Facebook veut aussi se lancer sur le marché avec son "M", et que Mark Zuckerberg rêve d'avoir son "Jarvis" comme dans Iron man, nous n'avons sans doute pas fini de parler à nos machines.

 

Pour en savoir plus :

- la doc d'Ok Google, et la liste des commandes en français sous forme d'infographie,

- la doc de Siri, et la liste de ses commandes vocales,

- la doc de Cortana, et la liste de ses commandes vocales pour Windows Phone.

 

20 erreurs idiotes que nous faisons tous avec nos boîtes mail

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20 erreurs idiotes que nous faisons tous avec nos boîtes mail

Malgré la multiplication des moyens de communication électronique, l'e-mail reste l'un des plus utilisés, surtout à usage professionnel.

Et pourtant... souvent pris par le temps, par le nombre de messages à gérer... nous avons tous tendance à négliger certaines règles élémentaires de ce mode d'échange, et faisons souvent les mêmes erreurs (qui nous font pourtant pester lorsqu'elles viennent des autres... mais c'est une autre histoire).

Voici un condensé des erreurs les plus typiques lors de l'utilisation de nos e-mails.

 

Les erreurs concernant la boîte de réception

Mails erreurs boîte de réception

Regarder sa boîte trop souvent

C'est un des point qui revient le plus souvent dans tous les conseils que l'on donne pour améliorer sa productivité : tout faire pour arrêter d'être accro à la moindre notification de nouveau message reçu, et se forcer à ne plus consulter sa boîte plusieurs fois par heure.

Il est sans doute largement préférable de se réserver un ou deux créneaux horaires dans la journée pour cette tâche, durant lesquels on s'y consacre pleinement avec l'objectif de traiter un maximum de messages (et pas seulement les lire et les laisser dans sa boîte de réception. N'est-ce pas ?).

Pour ma part j'ai désormais pris l'habitude d'y jeter un oeil 5-10 mn en début de journée pour jeter tout le superflu (premier tri), et de me réserver 30 mn avant le déjeuner pour en traiter le maximum, en me forçant à ne pas dépasser cette durée, quitte à me reprogrammer une autre session dans l'après-midi si nécessaire.
Ce n'est sans doute pas suffisant actuellement car je dois de temps en temps faire des séances de "rattrapage", mais j'ai au moins l'agréable sensation de ne pas y consacrer trop de temps et de passer des journées plus productives.

Ne pas y faire le ménage

Rien de pire qu'une boîte de réception surchargée, qui ne donne absolument pas envie de s'y attaquer, qui présente le risque de nous faire manquer des informations importantes, et qui nous fait perdre du temps en passant plusieurs fois en revue les mêmes messages.

Il faut s'imposer une discipline de fer pour réussir à faire le tri régulièrement. Certains arrivent à obtenir la fameuse "inbox 0", sorte de Saint-Graal du travail de bureau, mais j'avoue pour ma part ne pas encore être au top à ce sujet, ayant en permanence entre 30 et 50 mails qui traînent dans ma boîte de réception.

Mais j'ai fait beaucoup d'efforts, il y a quelques années cela tournait plutôt autour de 150-200, je tiens le bon bout ;-)

J'ai déjà abordé ici quelques techniques pour reprendre le contrôle de sa boîte mail, à relire pour ceux qui se sentent impuissants face au déluge quotidien de courriels.

Ne pas faire attention aux mails et liens suspects

Bien entendu comme partout sur Internet, et sans pour autant tomber dans la psychose, la prudence est de mise. La règle élémentaire en matière d'e-mails est d'être méfiant envers tout lien ou pièce-jointe suspect.

J'entends par suspect bien entendu les mails provenant d'expéditeurs inconnus, mais ce n'est pas tout !

Il est prudent aussi de ne pas faire une totale confiance aux liens et documents que nous transmettent certains de nos contacts. Je pense par exemple aux magnifiques montage photos format powerpoint, présentant aux choix des slides drôles ou mignonnes, mais dont l'expéditeur a souvent fait suivre sans se soucier une seconde de la source ni du vrai contenu du fichier.

Méfiance, c'est une des bases de la sécurité de nos boîtes mails.

 

Les erreurs concernant la rédaction

Erreurs mails : rédaction

photo flickr / Ministerio TIC Colombia

Ignorer les bases de l'étiquette

"Étiquette" est en fait un terme un peu pompeux pour signifier "des mails propres et clairs qui ne donneront pas envie à notre interlocuteur de se taper la tête contre le mur".

C'est un sujet qui préoccupe heureusement du monde, il existe même un site dédié (en anglais), et j'avais essayé de faire un point sur le sujet il y a quelques années.

Rien d'extraordinaire, mais quelques règles de bon sens qu'il faut je crois garder en tête.

Écrire des mails totalement inutiles

La question à se poser est pourtant simple : est-ce que mon mail apporte une information à mon destinataire, ou va lui faire engager une action ? (me transmettre une info, faire quelque chose, contacter quelqu'un...)

Je vise en particulier les fameux mails envoyés juste pour dire "merci" à un interlocuteur qui nous a seulement répondu. D'accord dans les rares cas où l'action demandée était particulièrement longue ou délicate, mais à bannir autrement.

J'opte généralement pour ma part pour un remerciement anticipé en guise de phrase de politesse : "Je vous remercie par avance" (qui en plus à peut-être un petit effet psychologique en montrant que l'on a aucun doute que notre interlocuteur va nous répondre ;-)

On peut également envisager ponctuellement de confirmer la bonne réception de mails particulièrement importants.

Écrire des informations trop sensibles

L'e-mail est un mode de communication tellement pratique que l'on a tendance à l'utiliser pour envoyer tout et n'importe quoi... mais encore une fois un minimum de prudence est de mise.

Comme tout échange électronique, il n'est pas inviolable est pourrait se retrouver entre les mains de quelqu'un d'autres. Exit donc les photos et informations trop personnelles, voire compromettantes, et les données trop importantes comme les documents "secrets" de son entreprise ou les mots de passe.

Ne pas soigner l'objet du mail

L'objet est une sorte de bande-annonce de l'e-mail (), un élément court et percutant qui doit nous indiquer clairement de quoi il s'agit et nous donner envie d'en savoir plus.

Inutile pour autant de mettre les moyens d'un studio de cinéma pour le réaliser, puisqu'il suffit de se poser quelques questions simples :

- mon interlocuteur va-t-il comprendre immédiatement le sujet traité dans mon mail en lisant juste ces quelques mots ?

- va-t-il le retrouver facilement lorsqu'il sera perdu au fond de sa boîte de réception ?

- va-t-il savoir immédiatement quel projet / organisation est concerné ? Je trouve important de se fixer quelques conventions avec ses collaborateurs dans le cadre professionnel, du genre : [Projet a] Compte-rendu réunion 5/04.

Écrire de nouveaux e-mails dans d'anciennes conversations

En d'autres termes : lancer de nouvelles conversations en répondant à d'anciens sujets juste parce qu'on a la flemme d'écrire un nouveau mail en y ajoutant l'ensemble des destinataires.

C'est mal, très mal. Mais malheureusement très fréquent.

On peut être sûr que la plupart des destinataires vont perdre le fil, ou avoir du mal à retrouver les informations utiles le jour où ils en auront besoin.

Il est impératif de prendre le temps de rédiger un nouveau mail, avec un objet parlant, et d'y ajouter les destinataires concernés. La plupart des services de messageries permettent de créer des groupes ou listes de contacts, une fonction qui peut faire gagner beaucoup de temps.

Oublier de mettre les liens

C'est un des soucis que je rencontre très souvent dans les mails que je reçois pour ce blog, et qui me fait râler à coup sûr : des entreprises qui envoient des communiqués de presse et qui ne sont même pas fichues de mettre un lien vers leur site ou celui du produit qu'elles sont en train de présenter.

Un comble, pour lequel s'en suit un jeu de piste pour trouver l'information si vraiment je suis intéressé. Je ne te cache pas que la majorité de ces e-mails vont directement à la corbeille. Dommage.

Si cela vous intéresse, quelques idées sur ma méthode de blogueur pour traiter les communiqués de presse.

Ne pas se relire

Si l'e-mail est souvent considéré comme un mode de communication rapide, pour lequel il est d'usage de mettre moins de forme que dans un courrier, cela n'exclue pas pour autant un minimum de rédaction et de propreté.

Le minimum que l'on puisse faire en la matière est de prendre les quelques secondes nécessaires pour se relire au moins une fois avant d'appuyer sur le bouton envoyer.

Ne pas mettre en valeur les informations essentielles

En dehors des mails commerciaux et autres newsletters qui prennent un soin tout particulier à la forme de leur message (et encore, c'est très variable), la plupart de nos e-mails ne sont qu'un enchaînement de lignes de textes sans relief.

Quelques idées pour faciliter la lecture, la compréhension, et mettre toutes les chances de son côté pour que le message soit bien transmis, ou que nos demandes soient comprises :

- aérer son texte, avec des retours à la ligne, des paragraphes,

- utiliser le gras et / ou une police plus grosse pour mettre en avant les informations essentielles : la date et le lieu d'une réunion, l'action demandée au destinataire...

- j'essaye aussi pour ma part de commencer tout de suite mon message par une phrase qui indique l'action demandée à mon interlocuteur, qui trouve dans la suite des informations complémentaires.

Ajouter des pièces-jointes énormes

Une erreur encore trop souvent rencontrée dans nos messageries : les pièces jointes de plusieurs méga-octets qui les encombrent inutilement. Nous disposons aujourd'hui de tout un panel d'outils de stockage en ligne, autant les utiliser ! Selon vos préférences : Dropbox, Google Drive, One Drive, iCloud, ownCloud, Mega... et j'en passe.

Il suffit ensuite de glisser le lien de partage dans le corps du mail, et le tour est joué.

Je ne sais pas s'il est opportun de se donner un seuil au delà duquel il est largement préférable d'utiliser ces solutions, car la taille des pièces jointes maximales permises par les messageries électroniques est très variable : les poids lourds du secteur comme Gmail, Yahoo, Outlook se sont alignés à 25 Mo, ce qui est assez énorme, mais certaines messageries internes sont bien plus limités (je pense notamment à certaines administrations). Pour ma part, au-delà de 5 Mo je passe par un service tiers.

Pour des fichiers peu volumineux mais nombreux, ne pas oublier également le bon vieux Zip qui permet de tout regrouper dans un même dossier (en plus de compresser la taille globale).

Faire plusieurs demandes (ou traiter plusieurs sujets) dans le même e-mail

Toujours dans l'idée d'écrire des e-mails les plus clairs possibles, compréhensibles, et d'augmenter les chances d'avoir une réponse positive ou que son interlocuteur engage l'action demandée, il n'est vraiment pas opportun de multiplier les demandes sans rapport dans le même envoi.

Le plus gros risque est qu'une partie seulement de nos demandes soient traitées, et que le reste parte aux oubliettes.

La rédaction de l'objet du mail peut justement nous aider : si cela nous semble trop difficile de synthétiser le contenu du courriel en quelques mots, c'est peut-être parce que son contenu est trop hétéroclite, et qu'il vaudrait mieux le découper en plusieurs morceaux.

 

Les erreurs concernant l'envoi

Erreurs mails : envoi

photo pixabay
 

Se tromper de destinataire

La plupart systèmes de messageries proposent de nombreuses fonctions pour nous faire gagner du temps, notamment l'auto-complétion du nom du destinataire lorsque l'on est en train de le taper. Une fonction très utile qui évite en plus d'avoir à fouiller dans son carnet d'adresse, mais attention à ne pas se faire prendre aux pièges des homonymes ou simples noms ressemblant, de la confusion des boîtes personnelles et professionnelles, des adresses obsolètes...

Un minimum d'attention est nécessaire pour éviter les erreurs malencontreuses.

Confondre "A", "Cc" et "Cci"

C'est pourtant simple :

- les destinataires "A" sont les personnes a qui l'ont s'adresse directement, qui sont visées par l'informations transmises, ou qui auront une action à accomplir à la suite du mail,

- les destinataires en copie (ou copie carbone, "Cc") sont ceux qui ont besoin de suivre les échanges avec les destinataires principaux, sans pour autant être concernés directement par l'information (attention à ne pas en abuser cependant, cf. le point suivant).

- plus subtil, les destinataires en copie cachée (ou copie carbone invisible "Cci", en anglais blind carbon copie, "Bcc") peuvent être soit de simples copies pour lesquelles on ne souhaite pas que les destinataires principaux soient informés (rare), soit le plus souvent lorsque l'on souhaite adresse un e-mail identique à une liste de destinataire qui n'ont pas nécessairement de liens entre eux, et qui ne verront donc pas apparaître les adresses des autres.

Ajouter trop de destinataires en copie

Nous les recevons tous, ces e-mails qui ne nous concernent absolument pas, mais que nous recevons tout de même car un collaborateur croit bon de montrer son activité débordante et son implication dans le projet courant en mettant la quasi-intégralité de son carnet d'adresse en copie...

Pour ma part, cela démontre surtout l'incapacité de l'expéditeur à cibler les bonnes personnes, et sa participation à la baisse de productivité globale du projet... mais cela n'engage que moi ;-)

Croire que quelqu'un qui n'a pas confirmé la réception d'un mail ne l'a pas reçu... ou au contraire que quelqu'un qui a confirmé l'a lu

Cela ne concerne peut-être pas la majorité, mais j'ai déjà rencontré des personnes qui utilisent les systèmes de confirmation d'e-mail reçu de leur messagerie en pensant que c'est une garantie fiable de la bonne réception d'un e-mail.

En réalité l'interlocuteur verra apparaître un message qui lui demandera s'il souhaite ou non confirmer la bonne réception.

Beaucoup d'utilisateurs (dont je fais partie) n'apprécient pas forcément cette intrusion dans leur boîte de réception qui va donner à leur interlocuteur des informations sur les horaires de consultation de notre boîte, notre réactivité à l'ouverture des e-mails, puis à la réponse après ouverture. Et ne confirment donc jamais la réception d'un e-mail, sauf exception.

Inutile donc de relancer systématiquement son interlocuteur si on n'a pas reçu d'accusé de réception.

A l'inverse, recevoir l'accusé tant désiré n'atteste pas que notre courriel a été lu... mais simplement qu'il a été ouvert par notre interlocuteur. La nuance est de taille, car beaucoup parcourent rapidement plusieurs fois dans la journée la liste de leurs messages sans pour autant les lire (sans doute à tort !).

Je pense pour ma part que c'est une fonction à réserver à des interlocuteurs avec qui on s'est mis explicitement d'accord sur son utilisation.

 

Les erreurs concernant l'utilisation générale

Erreurs mails : utilisation générale

photo flickr / Bob M ~

Ne pas faire de sauvegarde

Comme pour toutes nos données électroniques, un peu de prudence n'est jamais superflu, et prévoir des sauvegardes régulières est le minimum vital pour éviter bien des écueils.  

Pour le cas précis des e-mails, la plupart des solutions de webmails proposent heureusement de télécharger une copie de l'ensemble de ses données (ex. pour Gmail sur la page Takeout de Google qui permet de sauvegarder quasiment l'ensemble des services de la marque)

Les logiciels de messagerie comme Outlook ou Thunderbird sont également pratiques pour avoir en permanence une copie de ses précieuses données sur son ordinateur.

A propos de ces questions de sauvegarde, je vous invite à consulter mon récent article complet sur le sujet.

Donner son adresse n'importe où

J'ai l'impression que beaucoup d'internautes sont beaucoup moins prudents lorsqu'il s'agit de leur adresse de courrier électronique que pour d'autres informations personnelles comme leur numéro de téléphone.

Ils sont alors beaucoup plus enclins à la diffuser un peu partout, sans trop se soucier des conséquences, essentiellement en terme de courriels indésirables.

Il est certain que l'immense majorité des services proposés sur le web requièrent de renseigner cette information, le simple exemple des commentaires au bas de cette page ne faisant pas exception.

Mais ce n'est pas une raison pour se laisser trop facilement avoir par les génies du marketing :  je pense qu'il faut s'interroger avant de donner cette information pour la moindre carte de fidélité ou promotion qu'on nous fait miroiter en échange.

Il n'est pas idiot non plus d'envisager de se créer une adresse e-mail exclusivement réservé à cet usage.

Quelques points sujets à discussion

Pour terminer, quelques autres choses que j'ai pu lire, mais avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord :

- ne pas répondre rapidement : c'est un conseil que l'on trouve parfois (par Eric Schmidt notamment), mais je pense personnellement que cela donne de mauvaise habitudes à nos interlocuteurs. S'ils ont un besoin urgent de quelque chose, ils doivent le préciser dès le titre, ou utiliser un autre moyen de contact (comme notre bon vieux téléphone).

-écrire trop long : en règle générale oui, mais je crois que cela dépend des sujets. Il m'arrive de faire de longs mails explicatifs à mes clients, par exemple pour balayer dans son ensemble l'état d'un projet. Ils peuvent en faire ce qu'ils en veulent : archiver, lire plus tard, sauvegarder dans un fichier, imprimer... Il est en revanche encore plus important de soigner la présentation de ces mails longs (paragraphes, titres, phrases mises en évidence...)

- utiliser sa boîte de réception comme un outil de gestion de tâche ou de prise de note : je pense qu'il y a 2 écoles à ce sujet ; ceux qui tentent de décupler les possibilités de leur messagerie en les transformer en véritable centre névralgique de leur organisation, et ceux qui au contraire trouvent qu'il est plus productif de la réserver à sa fonction première de réception / envoi de messages, en utilisant d'autres outils conjoint.

Je suis moi-même assez partagé sur le sujet, j'ai expérimenté l'utilisation de GTD au sein même de Gmail, mais je suis désormais revenu à une utilisation plus traditionnelle avec 3 outils dédiés : messagerie / agenda / liste de tâche.

Le débat est ouvert.

 

Bien, c'était à nouveau un très long article, vous pouvez à présent le faire tourner dans votre entourage et vos entreprises ;-)

 

Sources et compléments :

- Top 10 Ways You're Probably Using Email Wrong, sur Lifehacker
- 8 Email Fails That Will Make You Cringe, sur PC Mag

 

Les bonnes habitudes de développeurs à appliquer dans sa vie quotidienne

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Les bonnes habitudes de développeurs à appliquer dans sa vie de tous les jours

Le métier de développeur a cela de singulier qu'il consiste principalement à transformer de simples lignes de textes frappées sur un clavier en programmes qui font fonctionner logiciels, machines, et sites Internet dans le monde entier.

Comme tous les métiers, il possède son lot de bonnes pratiques qui permettent de travailler plus vite et plus efficacement, mais avec des méthodes plutôt avancées, ceci étant en grande partie lié à la maîtrise des outils informatiques (à mon humble avis).

A se demander s'il n'y aurait pas de bonnes idées à reprendre ailleurs, voire à essayer de transposer dans sa vie de tous les jours...

Je suis justement tombé récemment sur cet article en anglais sur Medium, qui m'a donné envie de creuser le sujet. Voici donc ma version revue et complétée.

Test

Bonnes habitudes de développeurs : tests

photo flickr / Lachlan Hardy

Rien ne sert d'écrire du code s'il ne fonctionne pas, une étape essentielle du travail du développeur est donc de passer en revue son code pour s'assurer que tout fonctionne.

On parle donc souvent dans le monde du développement de concepts barbares tels que les "tests unitaires" (on teste une partie de code indépendamment) et les "tests fonctionnels" (on teste un dispositif complet).

Ne serait-ce pas une bonne idée que d'appliquer cette précaution dans nos vies de tous les jours ?

Quelques idées ?

- essayer de passer quelques nuits dans le quartier où l'on veut emménager pour se rendre compte de l'ambiance et / ou du niveau de bruit,

- se faire vraiment un avis en essayant d'emprunter le smartphone / l'appareil photo / la voiture... d'un ami avant d'acheter le même,

- vérifier que le tuyau d'évacuation n'est pas bouché avant de brancher sa machine à laver (ça sent le vécu),

- tester la peinture sur un endroit peu visible de son meuble ou de son parquet avant de le repeindre en entier (ça aussi),

- etc...

Si tester son code permet à un développeur de s'assurer que tout se passera bien en production, tester nos actions à petite échelle avant de les enclencher réellement peut sans doute nous permettre d'éviter aussi quelques soucis.

Debug

Bonnes habitudes de développeurs : debug

photo flickr / Michael Mol

Lorsque le code créé ne fonctionne pas comme il devrait, le développeur procède à une phase de "debug", qui consiste à reprendre son code étape par étape, pour examiner ce qui se produit, tenter de comprendre pourquoi, trouver les problèmes et prendre des mesures pour les corriger.

Une procédure qui peut s'avérer très utile au quotidien !

Prenons un exemple qui parlera sans doute à beaucoup : j'ai du mal à tenir mon bureau en ordre et il ressemble vite à un amas de papiers et d'objets hétéroclites (que celui qui se reconnaît lève la main).

Je peux commencer par décomposer les étapes qui me conduisent à tout poser sur le bureau. Par exemple :

- lorsque je reçois quelque chose, je ne sais généralement pas où le poser, ou je n'y réfléchis pas, alors je fais une pile dans un coin du bureau,

- si je reçois autre chose qui n'est pas en rapport avec le précédent, je créé une nouvelle pile,

- au final l'espace du bureau se remplit vite, et je reporte sans cesse le moment de m'occuper du rangement, étant donnée la montagne qui m'attend.

Dans cet exemple, on peut détecter au moins deux bugs à l'origine du problème, et imaginer des solutions :

- visiblement je n'ai pas un endroit pour ranger facilement chaque chose. Je peux alors revoir mon système de classement,

- je ne prends pas de temps pour m'atteler régulièrement au tri, et me trouve toujours découragé face à la masse de choses à ranger. Je peux essayer de prévoir des séances plus courtes mais plus fréquentes (5 minutes à la fin de chaque journée, 15mn en fin de semaine...)

Le principe est simple : détecter les bugs, comprendre pourquoi ils se produisent, trouver des solutions pour les corriger.

Profiling

Bonnes habitudes de développeurs : profiling

photo pixabay

Pour améliorer le temps d'exécution d'une application, les développeurs font ce qu'on appelle du "profiling" ou "profilage de code", qui consiste à décomposer toutes ses fonctions pour les analyser, et tenter de détecter les "goulots d'étranglements" qui freinent les performances globales.

On retrouve alors un peu l'esprit du debug expliqué au point précédent, axé cette fois sur l'objectif de réduire le temps d'exécution des tâches.

A bien y réfléchir, il y a sans doute aussi des goulots d'étranglements dans notre organisation quotidienne qui freinent considérablement notre productivité, ou nous privent d'une partie de notre temps libre.

Pourquoi alors ne pas tenter de "profiler" ce qui ne fonctionne pas bien ? On peut imaginer analyser heure par heure la composition d'une journée type, puis essayer de trouver ce qui consomme beaucoup trop de temps, et chercher ce qui pourrait le réduire.

Quelques exemples :

- si mon temps de transport domicile - travail est une contrainte importante dans l'organisation de mes journées, il est peut-être envisageable de se poser quelques questions : puis-je changer de mode de transport ? prendre mon vélo pour combiner transport et remise en forme ? trouver une occupation utile dans les transports en commun ? ou à l'extrême déménager ?...

- si mes tâches ménagères sont un fardeau autant en terme de contrainte que de temps, il n'est peut-être pas idiot de retarder l'achat de ma nouvelle console de jeu pour investir d'abord dans des appareils pouvant me faciliter la vie (lave-vaisselle...),

- si je me laisse trop souvent entraîné par l'appel des réseaux sociaux, ou de toute autre source de distraction sur le web, je peux commencer par relire ces quelques conseils pour retrouver le calme et la concentration face à mon PC, ou pour décrocher de Facebook et cie.

(et coreight.com reçoit l'oscar du placement de ses anciens articles, félicitations)

Versioning

Bonnes habitudes de développeurs : versioning

image git

Le versioning ou gestion de version est un outil indispensable des développeurs, qui consiste à conserver en permanence l'historique des fichiers sur lesquels ils travaillent. Cela leur permettant de revenir facilement en arrière en cas de problème.

Ces outils permettent en outre de travailler en équipe sur le même projet, de créer des versions différentes pour les mêmes fichiers... et autres joyeusetés dont je vous épargnerai les détails.

C'est je pense quelque chose que nous devrions tous penser à utiliser.

Rien que dans l'usage quotidien de nos outils informatiques : personnellement lorsque je dois éditer un document (traitement de texte, tableur...) important, je copie généralement le fichier d'origine pour le glisser dans un dossier "V1", ou "OLD". Je peux ainsi faire toutes les modifications sur le fichier dupliqué sans risque.

Le mieux est encore d'utiliser les fonctions de gestion de versions que certains logiciels embarquent... à condition de savoir s'en servir.

Dans la vie de tous les jours, j'imagine qu'il peut être utile également de "capturer" certains éléments à un instant précis avant de faire des changements, pour s'en souvenir et être capable d'y revenir si besoin :

- prendre des photos avant de refaire toute la déco du salon, au cas où on se rende finalement compte que c'était mieux avant,

- garder une copie de l'historique de ses documents importants, pour être capable de retrouver des informations,

-etc,...

Frameworks

Bonnes habitudes de développeurs : framework

photo : capture symfony book

La notion de framework est peut-être un peu plus obscure pour le commun des mortels : cela désigne simplement un ensemble cohérent de code qui peut servir de fondation pour la réalisation de logiciels et applications, sans que le développeur n'ait besoin de réinventer la roue à chaque fois.

Prenons l'exemple de la construction d'un site web évolué : on aimerait le coder sans avoir recours à un CMS comme Wordpress ou Drupal, mais il n'est cependant pas forcément utile de construire totalement de zéro tout ce qui va gérer la sécurité du site, la gestion des URL, l'authentification des utilisateurs,... Les frameworks sont là pour ça !

Je pense qu'il peut être extrêmement utile d'imaginer ce même type de structure pour tout type de travail, ou même pour des éléments de sa vie de tous les jours. Cela revient  à imaginer un cadre, une méthode de fonctionnement que l'on sait efficace, que l'on a testé, et que l'on va réutiliser. On peut alors très bien construire son propre "framework", ou aller chercher l'inspiration chez les autres.

J'ai par exemple exposé ici il y a quelques temps ma méthode pour acheter mes appareils high-tech. Peu importe le produit, j'utilise globalement toujours la même routine et les mêmes outils lorsque je dois ouvrir le porte-monnaie pour un achat important, ce qui je pense me fait gagner du temps et de l'argent.

Il s'agit simplement d'avoir une méthode, un cadre, et un ensemble d'outils réutilisables.

Factoriser

Bonnes habitudes de développeurs : factoriser

photo flickr / Julian Partridge

Les développeurs ont une sainte horreur de se répéter, et l'une des meilleures pratiques consiste à essayer de ne jamais écrire deux fois le même code, mais de réutiliser au maximum ce qui existe déjà.

Ils isolent ainsi des portions de code dans des fonctions ou des classes réutilisables ailleurs. Cela leur permet d'une part de gagner du temps, mais surtout de rendre leur code beaucoup plus clair et facile à maintenir : une même fonction copiée-collée à plusieurs endroits obligeant fatalement à corriger chaque instance en cas de bug, avec le risque d'erreur que cela engendre.

Mais comment envisager un "refactoring" de certaines de ses actions quotidiennes ? Je pense que cela peut s'envisager dans une approche d'automatisation de certaines de ses tâches : au lieu de répéter plusieurs fois la même action dans le temps, il est sans doute possible de chercher une solution pour qu'elle s'exécute d'elle même :

- plutôt que de répéter chaque fin de semaine la copie à la main de ses fichiers vers un serveur de sauvegarde, mettre en place un système de sauvegarde automatique,

- utiliser des outils comme IFTTT pour connecter certains services web entre eux et leur faire exécuter automatiquement certaines actions répétitives (poster sur les réseaux sociaux, sauvegarder des choses importantes, recevoir des alertes...)

Si la répétition est utile dans certains domaines, notamment l'enseignement et l'apprentissage, "factoriser" certaines de ses actions peut s'avérer être un gain de temps précieux.

Commentaires et documentation

Bonnes habitudes de développeurs : commentaires

image inspiration : stackoverflow

C'est un point que l'on met souvent en avant pour distinguer un "bon" code d'un autre : les explications qui sont fournies avec, sous forme de commentaires directement au sein du code. On peut placer également dans cette section les éventuelles documentations qui peuvent accompagner une application.

Le code d'un bon développeur est généralement suffisamment clair pour que l'on comprenne comment il marche, les commentaires viennent expliquer pourquoi il est construit ainsi.

C'est extrêmement important pour que les autres codeurs qui reprendront le projet puissent le comprendre rapidement. Sans compter qu'un même développeur ne saura plus forcément ce qu'il a fait en revenant dessus plusieurs mois, voire plusieurs années plus tard.

Est-il possible d'appliquer cette idée dans la vie de tous les jours ? Bien sûr !

Pour tous les projets nécessitant des opérations délicates, des actions précises... il me semble important de garder une trace quelque part de la procédure que l'on a suivi pour la mise en place.

- je pense par exemple à la prise de notes ou de photos lorsque l'on démonte un objet que l'on souhaite réparer (mon expérience ici pour la réparation d'un écran LCD),

- lorsque l'on a un quelconque conflit à résoudre (service après-vente, procédure juridique...), consigner soigneusement toutes les actions effectuées, les dates et heures, mais aussi tout le cheminement nous ayant amené à les effectuer.

Commenter et documenter ces actions permettra non seulement de se souvenir de tout mais aussi de se rappeler pourquoi nous avons agi ainsi.

Open Source

Bonnes habitudes de développeurs : open source

photo flickr / opensource.com

Nous utilisons tous des logiciels libres ou "open source" sans forcément en avoir conscience ; ce sont ces logiciels dont le code est ouvert à tous, généralement développés par une communauté plutôt que par une entreprise seule.

C'est une pratique très commune dans le monde des développeurs, de partager tout ou partie de son travail, et de profiter en retour de celui des autres.

C'est une excellente façon de s'améliorer en profitant des retours des autres, d'écrire du code plus clair et plus efficace, et pourquoi pas d'inspirer d'autres.

Et si nous imaginions de cultiver cette bonne pratique dans d'autres domaines ?

Nous sommes tous amenés régulièrement à corriger des problèmes, réparer des choses cassées, résoudre des conflits... et pour cela nous devons parfois faire des recherches, faire preuve d'imagination, ou de créativité...

Pourquoi ne pas partager ces efforts avec notre entourage ? Ils pourront apprendre de notre expérience, nous donner d'éventuels conseils et astuces, et seront inciter à partager à leur tour leur savoir.

Blog, réseaux sociaux, les outils numériques ne manquent pas aujourd'hui pour partager facilement nos connaissances avec nos proches, voire un public plus large.

Pour ma part c'est aussi pour ça que j'ai lancé ce blog !

 

J'espère que cet article basé sur quelques bonnes pratiques de développeurs vous aura donné quelques idées.

Que tous les barbus présents dans l'assemblée n'hésite pas à compléter avec leurs idées ;-)

Allez, je vous laisse pour aujourd'hui, j'ai du code à débugger.

 

[Test] Plantronics Voyager Focus UC, casque micro pour les pros... mais pas seulement

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[Test] Plantronics Voyager Focus UC, casque micro pour les pros... mais pas seulement

Cela fait un sacré bout de temps que je n'ai pas écrit d'article de test de produit ici, et même d'article tout court, mon activité professionnelle étant plutôt bien remplie, et je ne vais pas m'en plaindre.

Mais je suis vraiment heureux de publier quelque chose aujourd'hui, cela faisait trop longtemps (vous me manquiez un peu quand même ;-)  <= petite remarque totalement hors sujet : sommes-nous tous d'accord avec ça ?

Intéressons nous aujourd'hui au Plantronics Voyager Focus UC, un casque micro sans fil qui a plus d'un tour dans son sac.

J'avais testé un autre produit Plantronics l'an dernier, le BackBeat Pro, qui m'avait fait forte impression autant par son look que sa qualité globale.

Je ne me suis donc pas fait prié lorsque la marque américaine m'a proposé le prêt d'un autre de ses casques pour un nouveau test.

Mon statut de freelance depuis l'automne dernier m'a de plus donné une bonne raison de m'intéresser à ce modèle assez original, plutôt orienté vers un public de professionnels.

Caractéristiques techniques

Plantronics Voyager Focus UC housse

Dans les grandes lignes :

- casque-micro stéréo avec système d'annulation de bruit (ANC),
- "perche" micro pour passer des appels,
- 3 micros intégrés pour la réduction active de bruit,
- bluetooth 4.1 pour la connexion à un smartphone ou une tablette, avec un mini adaptateur Bluetooth USB fourni pour le connecter à un PC,
- autonomie annoncée 12 heures en mode conversation (10 heures avec ANC activée), 15 heures en mode écoute (12 heures avec ANC activée),
- portée annoncée jusqu'à 45m,
- poids 155g,
- le logiciel Plantronics Hub peut être téléchargé pour contrôler quelques paramètres (seulement pour Windows et Mac, pas de Linux)
- fourni avec station de recharge, micro-dongle USB, câble micro-USB / USB, et housse de transport.

Le Voyager Focus UC est disponible en deux versions : la B825 et B825-M qui est certifiée pour Skype for Business et optimisée pour Microsoft Lync.

Ces deux modèles sont a priori disponibles au même prix dans les boutiques. Les tarifs sont d'ailleurs assez variables selon les enseignes ; entre 215 et 300 € (hors éventuels frais de port), mieux vaut bien se renseigner avant achat (exemple sur Amazon)

Attention on trouve aussi certains modèles vendus sans la station de chargement aux alentours de 180€ (ce qui est peut-être un bon moyen de faire des économies si elle n'est pas indispensable pour ton usage).

Pour plus d'infos, la page web du constructeur, la fiche produit (PDF), et le guide d'utilisation.

Ergonomie et prise en main

Bien plus petit et léger que le bestial BackBeat Pro, le Voyager Focus UC n'en demeure pas moins confortable, avec ses oreillettes et son serre-tête en simili-cuir recouvrant une épaisse couche de mousse.

Le design est plus sobre, presque passe-partout, entièrement noir et argent, avec juste une petite touche de couleur rouge sur la gaine plastique dissimulant les câbles.

Un bon compromis pour ceux qui préfèrent la discrétion. Pas de choix cependant, c'est noir ou rien pour le moment.

La petite perche-micro est peu visible en position repliée, permettant d'envisager une utilisation bien plus large que derrière un bureau.

La qualité de fabrication me semble irréprochable, le réglage de la taille est facilitée grâce à des indications numérotées sur les côté de l'arceau, le micro intégré et les différents boutons se manipulent facilement.

Plantronics a fait le choix de proposer un appareil symétrique pour pouvoir positionner le micro à gauche ou à droite selon ses préférences. L'appareil se sert alors de la position du micro-perche pour déterminer qui est qui, il suffit donc de le tirer vers soi si jamais le son semble inversé.

Les différentes commandes de l'appareil sont disposées sur les deux oreillettes :

Sur l'oreillette avec le micro : le port micro-USB pour la recharge, le bouton de mise en marche et de couplage du Bluetooth, le bouton d'appel, et un témoin lumineux utile pour indiquer le couplage Bluetooth, l'état de charge et si l'appareil est utilisé pour un appel en ligne.

Sur l'oreillette opposée : les boutons play / pause, avance rapide et retour, actionnable par simple pression, le contrôle du volume en tournant la molette, et un petit bouton caché dessous pour mettre en marche la réduction de bruit ANC.

Seule exception, le bouton permettant d'écouter le son extérieur par dessus sa musique (pratique pour se promener dans la rue en toute sécurité) se trouve à la base de la perche-micro.

Le couplage sur un mobile se fait classiquement en activant le bluetooth sur l'appareil, puis en poussant le petit bouton bluetooth sur le casque jusqu'à ce que le mobile le détecte. Tout s'est passé sans encombre avec mon vieux nexus 5.

Sur mon PC, il m'a suffit de brancher le mini-dongle sur une prise USB libre, puis d'aller dans les paramètres du son pour chercher la sortie correspondant au casque. Là encore très facile, autant sur Windows 10 que Linux Mint lors de mes tests.

J'ai alors pu me promener librement chez moi avec la musique sur les oreilles.

L'appareil sait de plus gérer plusieurs appareils en même temps, on peut ainsi imaginer le connecter sur son mobile et son PC, pour gérer la musique sur l'un ou l'autre, et les appels via VoIP ou téléphonie mobile.

Quelques secondes après la mise en route, une voix féminine nous indique l'autonomie restante. En anglais par défaut, mais des langues supplémentaires sont téléchargeables via le logiciel fourni.

Le petit témoin lumineux (invisible lorsqu'il est éteint) sert à la fois à indiquer l'état de la batterie, d'aide pour le couplage bluetooth, et d'indicateur pour signifier aux autres que nous sommes en ligne.

Une autre fonction toujours aussi pratique : la diffusion de la musique se met automatiquement en pause lorsqu'on retire le casque de ses oreilles, et se remet en route au retour.

La recharge se fait en posant le casque sur le socle fourni, ou en utilisant un câble micro USB - USB, pratique pour s'encombrer le moins possible en voyage. Attention cependant ; c'est connexion USB obligatoire par défaut, aucun adaptateur secteur n'est fourni. Un adaptateur est disponible en option mais la documentation n'est pas très bavarde pour connaître ses caractéristiques et ainsi s'assurer qu'un adaptateur classique de mobile peut faire l'affaire.

 

 

Plantronics Voyager Focus UC

 

+++

 

Un casque qui ne se limite pas à l'usage de bureau

Plantronics Voyager Focus UC stand

Côté son, ce Voyager Focus s'en tire avec les honneurs, autant en conversation que pour l'écoute de sa musique préférée.

La réduction active n'est pas aussi impressionnante à mon sens que sur le BackBeat Pro, surtout je pense dû au fait que le casque ne soit pas entièrement fermé, mais cela fait correctement le job. La différence de rendu des basses est toujours aussi nette lorsque l'on active cette fonction ANC, ce qui nous pousse à la laisser toujours activée même en environnement calme.

Lors d'un appel téléphonique, la musique en court se coupe automatiquement, une sonnerie retentit, il suffit alors de dégainer le micro et d'appuyer sur le bouton dédié pour décrocher.

La qualité du son en conversation m'a semblé bonne là aussi dans les conditions de mes tests.

Plantronics Hub

Le logiciel Plantronics Hub est disponible pour Windows et Mac, mais pas pour Linux, dommage. Il permet tout d'abord de mettre à jour le firmware de son appareil, puis d'accéder à de multiples réglages, comme :

- choisir d'entendre le nom de l'appelant s'il figure dans la liste de nos contacts,
- paramétrer le mode "secret" (coupure du micro en conversation, qui peut être automatique lorsque l'on retire le casque, et avec un rappel sonore possible lorsque l'on commence à parler micro coupé),
- configurer la langue de la voix qui parle dans le casque,
- choisir sa sonnerie préférée, qui peut être différente pour son mobile et son logiciel PC,
- régler quelques paramètres pour son logiciel de VoIP,
- paramétrer les différentes fonctions utilisant les capteurs, comme l'arrêt automatique de la musique, ou le mode secret automatique,
- activer ou non les limiteurs de volume sonore, avec des fonctions intéressantes pour protéger contre les variations acoustiques trop fortes ou pour fixer une limitation d'exposition quotidienne au bruit.

Plantronics Hub AndroidL'application Plantronics Hub pour Android (disponible aussi sur iOS) demande beaucoup trop d'autorisations à mon goût, mais permet ensuite de retrouver la plupart des fonctions du logiciel PC, avec quelques bonus intéressants :

- localiser son appareil en diffusant du son, ou via Google Maps,
- avoir toujours sur soi le guide d'utilisation, avec en plus un rappel des différents boutons.

Pour le logiciel PC comme pour l'application mobile, on ne trouve donc pas d'égaliseur, de réglages pour paramétrer finement le son, à l'instar de ce que j'ai déjà vu sur certains casques haut de gamme comme le Parrot Zik 2.0.

Mais est-ce bien le rôle du périphérique de sortie ? Sans doute pas, j'avais cependant trouvé que c'était un petit plus appréciable.

Les plus

- le look sobre mais efficace

- la qualité globale de fabrication

- la qualité du son

 

Les moins

- pas de choix de couleur

- pas de logiciel dédié pour les Linuxiens

- adaptateur secteur pour la recharge en option

- et pour chercher la petite bête, on aimerait presque pouvoir en faire plus avec les logiciels, comme sculpter le son avec égaliseurs et presets, mais est-ce vraiment le rôle d'un casque de proposer ça ?

Conclusion

Plantronics Voyager Focus UC system

Plantronics signe là un bel objet qui conviendra autant aux businessmen / women qu'aux amateurs de son de qualité. Toutes les personnes qui combinent ces deux caractéristiques risquent donc fort de trouver là leur bonheur.

J'imagine cependant que les gamers adeptes de MMO pourront aussi y trouver leur compte pour communiquer avec leurs alliés en ligne.

Pour ma part, ce test m'aura convaincu de l'intérêt de ce type de casque, moi qui passe pas mal du temps avec le casque sur les oreilles (dans les transports, quand je bosse chez certains clients...), ou qui jongle régulièrement entre le mobile et Skype à la maison.

 

D'autres bons tests pour se faire son avis :

- celui de la référence Les Numériques,

- celui de l'excellent BlogNT de l'ami Yohann

 

Les outils indispensables du freelance connecté

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 Les outils indispensables du freelance connecté

Suite aujourd'hui d'une série débutée il y a fort longtemps (janvier 2013), destinée à faire le tour des outils que je trouve indispensable à l'internaute d'aujourd'hui.

Pour mémoire, voici les 3 premiers épisodes :

Les outils indispensables du connecté moderne,

Les outils indispensables du connecté moderne - level 2,

Les outils indispensables du connecté moderne, level 3 : le blogueur.

Cette série ayant démarré en janvier 2013, les outils que j'utilise exactement aujourd'hui ont pu légèrement évoluer, mais cela me semble globalement toujours assez conforme à ma pratique.

Puisque cela fait maintenant presque 8 mois que je travaille à mon compte, j'ai eu l'idée de faire un point sur tous les outils que j'utilise à titre professionnel, qui je pense devrait faire partie de la panoplie de la plupart des travailleurs indépendants.

J'ai essayé cependant de ne pas rester fixé uniquement sur mon propre secteur d'activité - le web - histoire que cela puisse être profitable au plus grand nombre. Exit donc les éditeurs de texte, IDE et autres logiciels FTP (si j'ai perdu du monde avec cette dernière phrase c'est que j'ai pris la bonne décision :-D

J'ai essayé également de penser à la plupart des cas de figures dans l'organisation des freelances, qui peuvent travailler selon les cas autant de chez eux qu'à l'extérieur ou en déplacement.

Mais bien évidemment, j'invite tous les concernés à partager leur propre expérience en commentaire.

Côté matériel

Un PC fixe

photo flickr / David Gray

Beaucoup le délaisse aujourd'hui au profit de sa version mobile, je reste persuadé pour ma part que le PC fixe présente de nombreux avantages, et je vois son petit frère portable plutôt comme un outil complémentaire.

Tous les freelances qui passent une partie non-négligeable de leur activité à un poste fixe, que ce soit chez eux ou dans un bureau, ont intérêt à mon sens à ne pas oublier la bonne vieille tour.

Je suis d'ailleurs adepte des solutions à deux écrans, voire trois, qui pour le coup sont quasiment indispensables pour mon activité de développeur.

Je vois également l'achat d'un PC fixe comme un investissement à long terme, car si l'on prend le temps de choisir du matériel de qualité dès le départ, il pourra vivre pendant de longues années, en remplaçant simplement les pièces obsolètes le moment venu.

J'insiste aussi sur la qualité des périphériques avec lesquels nous interagissons le plus : le ou les écrans (mon petit guide ici), mais aussi le duo clavier - souris.

Ne pas oublier également, outre la nécessité d'avoir une machine suffisamment puissante et réactive pour son usage, l'importance du silence de fonctionnement, surtout si l'on passe plusieurs heures par jour à côté de sa machine.

Un PC portable

photo pixabay

C'est pour moi l'outil complémentaire idéal du PC fixe, celui que j'emporte partout pour travailler en déplacement et chez mes clients. Je préfère d'ailleurs toujours utiliser mon propre PC portable que d'emprunter le fixe d'un client. Peut-être parce que je suis exigeant et que j'aime bien avoir ma machine personnalisée aux petits oignons ;-)

Je l'utilise également très régulièrement à la maison, car cela fait du bien de temps en temps de quitter le bureau pour s'installer autre part, sur la table du salon voire sur la terrasse lorsqu'il fait beau. Un des avantages non négligeable d'être son propre patron dont il serait dommage de ne pas profiter.

Je me suis penché récemment sur l'intérêt des gammes professionnelles des PC portables, qui peuvent apporter un plus surtout pour un usage intensif.

Il n'est cependant pas nécessaire à mon sens de se suréquiper si l'utilisation ne reste qu'occasionnelle. Tout dépend de la façon de travailler de chacun.

Un NAS (ou tout autre solution de sauvegarde efficace)

photo flickr / Keith Williamson

On n'insiste jamais assez sur l'importance de la sauvegarde des ses données, cela a encore plus de sens pour les professionnels qui ne peuvent pas se permettre de perdre de précieux fichiers.

J'ai justement fait un point sur le sujet il y a quelques mois, en faisant le tour des différentes solutions disponibles et en essayant d'imaginer les différentes stratégies de sauvegardes possibles selon sa configuration.

J'ai pour ma part opté récemment pour l'achat d'un NAS avec 2 disques durs, un investissement qui me semble raisonnable au vu des services rendus.

Car outre la sauvegarde, ces petits serveurs personnels permettent également de partager facilement ses fichiers entre plusieurs machines, voire d'y accéder à distance si nécessaire.

Quelques périphériques utiles

photo flickr / Luke Jones

Les périphériques pour ordinateurs utiles au freelance peuvent être variés selon l'activité exercée, mais on peut retrouver dans la plupart des configurations :

- une imprimante multifonction faisant à la fois office d'imprimante, de scanner, et si possible de photocopieuse même le PC éteint. Attention au budget encre, selon son utilisation il peut être opportun d'investir dans une imprimante laser.

- une webcam pour le cas d'un PC fixe (les portables étant presque systématiquement pré-équipés), utile pour la VoIP.

- des haut-parleurs pour le même usage que la webcam, mais aussi pour ceux qui aiment travailler en musique.

- même s'il ne s'agit pas à proprement parler de périphériques, je conseille vivement de dépenser quelques euros dans l'achat d'une ou plusieurs prise(s) parafoudre, voire encore mieux d'un onduleur pour être sûr de ne rien perdre en cas de coupure de courant inopinée.

Un smartphone, et éventuellement une tablette

photo pixabay

Le smartphone me semble indispensable aujourd'hui dans une activité de freelance, permettant d'être joignable mais aussi d'avoir accès à Internet partout, pour pouvoir gérer mails, agenda, liste de tâches, contacts, documents... en toute circonstance, sans avoir d'autre machine sous la main.

Ne pas oublier qu'ils peuvent en supplément remplir une tonne d'autres fonctions ; de pense-bête, scanner, calculatrice... bref pour toutes les situations où le fait d'avoir un micro-ordinateur dans la poche est profitable.

Pour les tablettes cela me semble moins évident. Contrairement aux bêtises que l'on entend / lit parfois, je ne vois personnellement absolument pas comment elles pourraient remplacer un ordinateur à titre professionnel. Ce n'est pour moi pas une machine de travail au sens strict, surtout car rien ne remplace le confort d'utilisation d'un bon clavier pour être productif. La tablette peut cependant rendre certaines activités bien plus confortable, comme la lecture de document, la veille, le suivi des réseaux sociaux, etc...

Pour mon propre usage professionnel c'est un outil indispensable pour pouvoir faire des tests de sites web, mais ce n'est pas le cas de tous les freelances.

Un bon siège de bureau

Chaise et fauteuil de bureau

photo Herman Miller

Comme pour l'ordinateur de bureau, l'intérêt de posséder un bon fauteuil sera directement lié au temps que l'on passe à travailler à un poste fixe, mais c'est sans doute un des investissement matériel à considérer en priorité lorsque l'on s'installe en indépendant.

Les meilleurs d'entre eux peuvent coûter plusieurs centaines d'euros, mais à ce prix notre corps tout entier nous remercie d'accorder un soutien indépendant et réglable à chacune de ses parties.

Pour ma part je n'ai pas encore passé le pas, et j'ai actuellement un siège qui fait l'affaire pour le moment, mais ce sera certainement le prochain investissement de ma jeune entreprise.

Bonus : une cafetière !

Cafetière

photo pixabay

Le cliché du développeur accro au café ne risque pas de disparaître avec moi, ayant du mal à tenir toute une journée sans ma boisson caféinée préférée.

Mais ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde, je voulais simplement en profiter ici pour aborder un aspect très important lorsque l'on est son propre patron : ne pas oublier de faire des pauses !

Lorsque l'on travaille directement pour des clients, et encore plus lorsque l'on est passionné par son travail, on peut assez facilement se retrouver à bosser de longues heures sans faire la moindre pause, ce qui n'est pas forcément une bonne idée.

La fatigue s'accumule, la tension dans les muscles aussi, la concentration diminue, et le burn-out n'est pas loin en cas de répétition trop fréquente.

Peu importe que vous aimiez le thé, le café, fumer une cigarette (pas bien), ou juste prendre l'air sur le balcon, l'important est de se trouver une bonne raison de s'arrêter de temps en temps pour s'aérer le cerveau et bouger un peu.

J'expérimente depuis quelques temps la petite heure dédiée au footing en fin d'après-midi deux fois par semaine, c'est une autre forme de pause pas toujours facile à planifier j'en conviens, mais qui présente de multiples avantages.

Coté logiciels

Des systèmes d'exploitation performants

Système d'exploitation

"Rien ne sert d'avoir des machines si elles n'ont rien de potable pour les faire tourner" dit le proverbe, je pense que tout professionnel qui passe une part importante de son temps le nez collé à un ordinateur doit se poser sérieusement la question du choix de son système d'exploitation. Quitte à se faire aider si la technique informatique n'est pas son fort.

Windows, MacOS, Linux, il y en a pour tous les goûts selon les préférences et compétences de chacun, l'essentiel étant de trouver la solution la plus efficace... et de la maintenir à jour pour éviter tout souci de sécurité.

J'alterne pour ma part entre des distributions Linux à 99% du temps (Linux Mint et Debian actuellement), et Windows pour le reste (la version 10 semble tenir la route).

Le premier pour mes préférences personnelles mais aussi des questions d'efficacité, de performance, de sécurité, de stabilité... et le second pour des tests (coucou Internet Explorer) ou à cause de certains logiciels non multiplateforme.

La question se pose aussi avec les mobiles bien que le choix soit plus restreint ; Android, iOS ou Windows Mobile dans la plupart des cas, et des solutions alternatives libres comme Firefox OS pour les curieux.

Gestion de mail et d'agenda

Mail et agenda

J'ai regroupé ces deux outils indispensables de la gestion de nos vies professionnelles, car j'ai l'impression que beaucoup d'entre nous gèrent conjointement les tâches qui leur sont liées.

C'est ainsi que certains logiciels très connus regroupent ces deux aspects, comme Microsoft Outlook, très célèbre en entreprise, et des alternatives libres comme Mozilla Thunderbird que j'utilise personnellement (cf. capture d'écran. Non mon agenda n'était pas vide cette semaine, j'ai juste désactivé mes agendas, ça ne vous regarde pas :-D

Beaucoup leur préfèrent les solutions de Google avec le redoutable combo Gmail / Agenda, qui présente de nombreux avantages si l'on n'a pas de complexe à laisser ces données sensibles entre les mains de la multinationale californienne.

Je ne mets pas non plus de côté ceux qui préfèrent prendre leurs rendez-vous avec le bon vieil agenda papier, après tout il a déjà prouvé son efficacité... bien que personnellement je ne peux plus me passer des fonctions de recherches, de répétitions, d'alarmes... qu'apporte son cousin électronique.

Gestion de projets / tâches

Gestion tâches

Les mails et l'agenda sont respectivement le point d'entrée et de sortie de la plupart de nos tâches, mais entre les deux il me semble indispensable de s'organiser avec des outils efficaces.

J'ai personnellement testé des dizaines de solutions pour gérer mes tâches, et je me suis enfin accroché depuis quelques années à une combinaison qui regroupe tout ce dont j'ai besoin :

- mon logiciel de mails (Thunderbird si tu as suivi) me permet de recevoir les tâches entrantes en provenance de mes clients et partenaires, que je vais ranger dans un des outils suivants,

- le bon vieux tableur me permet généralement de dessiner les grandes lignes d'un projet, prendre des notes dans tous les sens, et établir un premier planning,

- une fois défriché je peux noter de façon plus claire les tâches sur un tableau Trello, et les faire évoluer tout au long de l'avancée du projet (il y a une foule d'alternatives libres ici)

- enfin, mon agenda me permet de planifier toutes ces tâches pour chaque journée.

Tout ne passe pas nécessairement par ces 4 outils, les tâches les plus simples basculant souvent directement des mails à mon agenda, voire sont traitées directement.

Il existe bien entendu des logiciels de gestion de projets complets qui permettent de gérer tout ça en un seul endroit, mais je n'ai personnellement jamais trouvé chaussure à mon pied. C'est la raison pour laquelle j'utilise aujourd'hui une combinaison de plusieurs outils, qui me convient plutôt bien pour le moment.

Des solutions de partage en ligne

Cloud

Avec la multiplication des terminaux et le besoin croissant de mobilité, le fameux "cloud" est devenu le terme à la mode en entreprise comme chez les particuliers, et il faut bien avouer qu'il a presque relégué au placard la bonne vieille clé USB.

Dropbox, Google Drive, iCloud, OwnCloud.. et j'en passe, les solutions sont variées avec finalement assez peu de différence de l'une à l'autre car l'essentiel est d'avoir un espace de stockage suffisant pour entreposer tout le nécessaire, et un accès à ses fichiers partout à partir de ses terminaux préférés (PC, smartphone, tablette...),

Le seul bémol a y apporter est bien entendu la question de la sécurité des données stockées, surtout pour un professionnel. Il ne serait pas raisonnable d'y ranger toutes les informations de ses clients, y compris les plus sensibles, je pense qu'il faut les envisager comme un espace de stockage provisoire pour les projets en cours ou les fichiers de moindre importance.

Comptabilité / gestion client

Comptabilité

Qui dit entreprise, même de la plus petite taille qui soit, dit nécessité de tenir un minimum ses comptes pour maintenir la barque à flot (mais dit aussi accessoirement comptes à rendre à l'administration).

Chacun sa technique pour ça, depuis le simple tableur jusqu'au logiciel de comptabilité tout fait.

J'ai personnellement eu affaire à certains de ces logiciels "professionnels" dans ma vie professionnelle passée, qui certes font le boulot et proposent des fonctionnalités utiles, mais sont parfois un peu lourds pour la petite entreprise individuelle, et peuvent représenter un coût élevé.

J'ai surtout été vacciné par certaines pratiques commerciales visant à vous faire croire que la mise à jour payante est obligatoire pour des questions de support de votre nouveau système d'exploitation, alors que tout fonctionne parfaitement si l'on fait quelques recherches et que l'on n'a pas peur de mettre les mains dans le cambouis. Je ne balancerai pas, mais j'ai les noms ;-)

Je suis resté pour le moment à la solution du tableur, qui à l'avantage d'être simple et souple. Mais l'alternative la plus crédible que j'envisage, et que beaucoup de freelances et petites entreprises m'ont conseillé, c'est une solution open-source comme dolibarr, très complète et modulaire pour ne pas se surcharger de fonctions inutiles.

Je l'ai déjà installé mais je n'ai pas vraiment pris le temps de jouer avec. Pour tout dire étant assez sensible à la beauté des interfaces je suis un peu rebuté par son apparence old-school. Mais ce qui est bien avec les projets open-source c'est que tout est modifiable, des thèmes existent en ligne, de qualité variable et certains payants, mais il est surtout possible de modifier soit même les pages construites en HTML / CSS.

Il faudra juste que je trouve le temps de le faire.

Suite bureautique

Suite bureautique

En dehors des métiers directement liés à l'informatique, une quantité non-négligeable du travail effectué sur un PC consiste à rédiger des documents, faire des calculs, créer des présentations... et l'on peut difficilement se passer des suites bureautiques pour effectuer ces tâches.

Beaucoup de ceux qui sont passés en entreprise ont eu l'habitude d'utiliser le célèbre Microsoft Office, qui est redoutablement efficace mais peut représenter un coût important pour l'usage d'un travailleur indépendant.

Des alternatives libres existent heureusement, qui ont largement fait leurs preuves.

Si j'avais du mal à me passer de Word et Excel autrefois, en ayant une utilisation assez avancée et de solides habitudes ancrées, je l'ai largement oublié depuis que je suis à mon compte, au profit de LibreOffice.

J'ai cependant toujours une version ancienne de la suite Office sous la main au cas où (par exemple récemment pour la mise en place d'exports CSV pour mes clients, qui fonctionnaient parfaitement sous LibreOffice Calc mais pas sous Excel :-\

Communication

Communication

Le combo mail / téléphone reste sans doute pour la plupart le premier moyen pour rester en contact avec sa clientèle, ses prospects, ses partenaires, ses éventuels fournisseurs... mais le web nous offre désormais une multitude d'autres solutions, qui peuvent devenir de fiers alliés s'ils sont bien utilisés.

L'un des outils les plus anciens est sans doute le logiciel de VoIP, à l'instar de skype qui est toujours très utilisé en entreprise. Avec la facilité d'organiser des réunions de groupe, avec ou sans vidéo, et avec des fonctions utiles comme le partage d'écran et le chat intégré...

Travailler en indépendant ne veut pas dire travailler seul, et la plupart d'entre nous sommes amenés à collaborer avec d'autres freelances, et dans tous les cas à avoir des communications fréquentes avec nos clients. Les mails à répétition peuvent alors rapidement montrer leurs limites !

De nombreux outils en ligne existent pour nous aider dans cette tâche, celui dont tout le monde parle en ce moment étant Slack, mais il en existe plein d'autres, dont pas mal open source.

Dans un autre registre, ceux qui ont la bonne habitude d'avoir une présence sur les réseaux sociaux, au moins minimum, gagnent à mon avis beaucoup en efficacité en utilisant un outil permettant de les regrouper ou les synchroniser. Les plus populaires depuis un moment sont Hootsuite et Buffer, que j'utilise moi-même, et j'avoue manquer un peu de visibilité sur la multitude d'alternatives existantes.

Veille

Veille

Il me semble indispensable pour un indépendant de continuer à apprendre, de se tenir au courant de l'évolution de son métier, de l'actualité du secteur, de l'activité de ses partenaires, clients et concurrents...

C'est le rôle de ce qu'on appelle communément "la veille", qui doit trouver une place dans notre emploi du temps. Autant dire que cela peut devenir une activité très chronophage si elle n'est pas maîtrisée.

J'ai déjà donné quelques idées sur le sujet, qu'on pourrait résumer à 4 grandes familles d'outils :

- des outils de découverte, avec un rôle majeur joué à mon sens par les réseaux sociaux,

- des outils pour rassembler les bonnes sources et les surveiller : l'agrégateur de flux RSS n'a pas dit son dernier mot,

- des outils pour mettre de côté temporairement : systèmes d'enregistrement de liens, de bloc-notes,

- des outils pour sauvegarder et classer : systèmes de marque-pages.

Divers

Outils divers

Pour terminer cet article déjà long, quelques autres outils en vrac qui me sont venu en tête au cours de la rédaction.

Tout d'abord quelques logiciels de base :

- le navigateur, qu'il ne faut pas négliger puisque c'est l'outil de base pour utiliser Internet. Mon utilisation de Linux me contraignant à oublier Internet Explorer (quel dommage), j'utilise indifféremment Chrome et Firefox, souvent conjointement pour tester mes sites (du coup j'avoue devoir quand même utiliser Internet Explorer pour cet usage). Chacun ses préférences en la matière, du moment d'avoir sous la main un navigateur stable et performant.

- un logiciel de retouche d'images, car j'ai l'impression qu'on en a toujours besoin à moment ou un autre. Inutile d'investir dans Photoshop si tu n'es pas graphiste, des alternatives libres comme Gimp font parfaitement l'affaire, ou d'autres solutions plus simples pour des besoins légers.

Et d'autres outils toujours utiles à l'occasion :

- un outil de prise de notes, très appréciable en réunion ou en conversation téléphonique. Certains continuent de ne jurer que par le bon vieux calepin, qui a toujours de multiples avantages, personnellement j'ai toujours le même intérêt pour les solutions électroniques accessibles de partout, modifiables à l'envie et avec des possibilités de recherches facile. C'est Evernote qui m'accompagne depuis longtemps, les amateurs de Microsoft lui préfèrent peut-être OneNote, et côté open source Laverna ou Tagspaces semblent faire parfaitement le boulot.

Bonus : un logiciel pour sa musique

Musique

Toujours dans l'idée qu'il serait dommage de ne pas profiter des quelques avantages du statut d'indépendant pour travailler dans les conditions qu'il nous plaît, n'oublions pas le pouvoir de la musique pour nous aider à passer des journées plus douces.

Certains préfèrent peut-être le silence, personnellement je ne peux pas me passer d'avoir un peu de musique dans les oreilles, qui peut fortement varier selon mon humeur et le moment de la journée (mon spectre musical allant de la musique classique au métal extrême, en passant par le blues et le rock sous toutes leurs formes).

J'ai été fan de tous les projets qui n'ont finalement pas tenu la route (RIP Jiwa et Grooveshark), finalement dans le peu d'alternatives restantes j'ai opté pour Spotify. La version de leur logiciel pour Linux est enfin utilisable, et je me suis récemment abonné pour ne plus subir les coupures de pubs et pouvoir bénéficier pleinement des applications mobiles.

 

Voilà pour cette petite liste, qui pourra sans doute évoluer au gré de mes aventures de freelance. 

N'hésitez pas en attendant à compléter ou à poser des questions.

Vous aurez peut-être remarqué que j'utilise beaucoup de logiciels libres, surtout par conviction et par habitude aujourd'hui.

Car même si l'argument de la gratuité est séduisante, je pense qu'il ne doit pas primer car il ne faut sans doute pas rechigner à payer pour un logiciel qui nous fera travailler plus vite ou mieux. Mais il ne faut pour autant pas oublier de mettre dans la balance les questions d'éthique, de centralisation, de respect de la vie privée.

L'important est de faire ses choix en tout connaissance de cause. Quelques bonnes sources de logiciels libres ici en passant.

Allez stop, j'arrête d'écrire, c'est à vous à présent !

 


6 bonnes raisons d'utiliser la navigation privée plus souvent

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6 bonnes raisons d'utiliser la navigation privée plus souvent

Je suis toujours étonné de voir que certaines fonctionnalités des logiciels les plus courants, existants pourtant depuis de nombreuses années, sont parfois largement sous-utilisées par les personnes autour de moi, voire totalement ignorées.

Je me suis encore fait la remarque récemment avec un outil que tout le monde utilise au quotidien, et une des fonctions que n'importe quelle version moderne embarque aujourd'hui ; la navigation privée de nos navigateurs Internet.

Et pourtant, il y a une multitudes d'usages utiles de la navigation privée dont il me semble dommage de se priver.

Introduction : qu'est-ce que la navigation privée, et comment y accéder ?

De quoi parle-t-on exactement ?

Accueil navigation privée

Pour bien commencer, il faut être clair sur ce dont on parle. Ce que la plupart des navigateurs appellent "navigation privée", ou "incognito", consiste à ne pas conserver un certains nombre d'informations qui sont habituellement enregistrées lors d'une navigation "classique" :

- l'historique de notre surf,

- les recherches,

- les cookies, ces petits fichiers qui s'enregistrent lorsque l'on visite certains sites, et qui peuvent être utilisés pour plein de choses, depuis l'enregistrement de nos préférences de navigation jusqu'à l'affichage de publicités ciblées,

- les fichiers temporaires.

Tous ces éléments sont en réalités conservés tant que la fenêtre de navigation privée est ouverte, mais sont effacés dès sa fermeture.

Et c'est tout.

Car attention, navigation privée ne veut pas dire navigation anonyme ! Sont tout de même conservés :

- les éventuels téléchargements effectués au cours de la navigation,

- les marques-pages enregistrés,

- et SURTOUT, cela ne veut pas dire que le surf est anonyme, puisque le fournisseur d'accès à Internet a toujours connaissance du trafic, éventuellement ton employeur si tu surfes depuis le boulot et s'il surveille le trafic, et les sites web peuvent toujours connaître les adresses IP qui sont venues leur rendre visite. Ce n'est que le navigateur qui ne stocke pas d'historique, et c'est tout.

Il me semble important de savoir de quoi il retourne, et surtout de bien comprendre ce que la navigation privée n'EST PAS, pour éviter tout malentendu. Les navigateurs affichent généralement un message un message explicatif sur la page d'accueil de leur fenêtre de navigation privée, un bon aide mémoire.

Et cette page sympa est un bon rappel aussi (en anglais. C'est à la base une pub pour le moteur de recherche respectueux de la vie privée DuckDuckGo)

Comment y accéder ?

Accès navigation privée

On retrouve cette fonction sur tous les navigateurs modernes, mobiles compris, avec un fonctionnement similaire. L'activation de la navigation privée ouvre généralement une nouvelle fenêtre dédiée.

Voici comment y accéder sur la plupart des navigateurs courants :

- sur Firefox, petite icône de menu en haut à droite, bouton "Fenêtre privée" sur PC, ou "Nouvel onglet nav. privée" sur Android et iOS (plus d'infos).
Raccourci Ctrl + Maj + P

- sur Chrome, la même icône de menu, puis "Nouvelle fenêtre de navigation privée" sur PC, ou "Nouvel onglet de navigation privée" sur Android et iOS (plus d'infos).
Raccourci Ctrl + Maj + N

- sur Edge, toujours l'icône de menu, puis "Nouvelle fenêtre InPrivate" (plus d'infos).
Raccourci Ctrl + Maj + P

- sur Internet Explorer (11), icône engrenage en haut à droite / sécurité / "Navigation InPrivate" (plus d'infos ici pour IE9, je n'ai pas trouvé de plus récent car la doc. de Microsoft est toujours aussi bordélique).
Raccourci Ctrl + Maj + P

- sur Safari, choisissez fichier / nouvelle fenêtre privée sur Mac (plus d'infos) ou icône de fenêtre en bas à droite / Privée sur iOS (plus d'infos).
Raccourci Cmd + Maj + N

- sur Opera, fichier / nouvel onglet privé à partir du menu (plus d'infos).
Raccourci Ctrl + Maj + N

Notez qu'il est également possible d'ouvrir un lien dans une fenêtre de navigation privée en faisant un clic droit dessus et en choisissant l'option correspondante dans le menu qui s'affiche.

La plupart des navigateurs ont la bonne idée de donner une apparence un peu différente à la fenêtre de navigation privée pour aider à s'y retrouver,  comme une couleur distincte (sur mobile notamment, c'est généralement une couleur claire pour la navigation classique et une sombre pour la version privée).

Quelques idées d'usages de la navigation privée

1/ Pour ne pas conserver d'historique

Navigation privée historique

photo flickr / thekirbster

C'est bien l'usage n°1 de cette fonctionnalité, pour rester discret s'il te prend l'envie de fréquenter des sites en évitant que d'autres personnes ayant accès à ton ordinateur en prenne connaissance.

Bon d'accord, tout le monde n'a pas besoin de cacher une passion honteuse pour la voix de Christophe Maé, ou une fréquentation exagérée de sites pour adultes (petit(e) coquin(e)), mais utiliser la navigation privée ne veut pas forcément dire avoir honte de ce que l'on fait.

Car n'oublions pas que cela peut aussi dissimuler des recherches pour la préparation d'une belle surprise à un proche, des achats de cadeaux, et pourquoi pas des recherches privées qui ne nécessitent pas forcément d'alerter nos proches ("dit Doctissimo, ça me gratte la tête en me levant le matin, ai-je le choléra ?")

Nous avons de plus en plus tendance à utiliser Internet pour tout et n'importe quoi, et je crois qu'il est rarement utile que le navigateur se souvienne de ça ;-)

2/ Se connecter à des machines qui ne nous appartiennent pas

Navigation privée sur machine étrangère

photo flickr / Siim Teller

C'est un cas de figure dans lequel il me semble obligatoire d'avoir recours à la navigation privée.

Que ce soit dans un cyber-café, dans la famille, chez des amis... le bon réflexe est de toujours penser à utiliser cette fonction lorsque l'on doit se connecter à n'importe quel compte sur Internet, que ce soit sa boîte mail, son compte Google, Facebook, ou n'importe quoi d'autre.

Même si tu fais entièrement confiance au possesseur de la machine, tu ne sais pas forcément qui d'autre y aura accès, si elle est correctement sécurisée, sans oublier que l'erreur est toujours possible lorsque l'on se retrouve connecté à un compte qui n'est pas le sien.

Bref, machine étrangère = navigation privée, c'est aussi simple que ça.

3/ Se connecter à plusieurs comptes en même temps

Navigation privée multi-compte

En dehors de certains services comme Google qui permettent d'être connectés à plusieurs compte en même temps, et basculer de l'un à l'autre en deux clics, la plupart des sites web ne permettent l'ouverture que d'une seule session à la fois.

Il peut pourtant arriver de posséder plusieurs comptes pour un même webmail, plusieurs compte Facebook (hmm, ça je crois que c'est interdit par le règlement de Facebook), etc...

La seule solution semble alors de se déconnecter / reconnecter à chaque fois pour changer de compte, ce qui est plus que fastidieux...

Mais non !

Il suffit d'ouvrir une fenêtre de navigation privée pour pouvoir se connecter à un second compte sans fermer le précédent.

Bon d'accord, à la fermeture de la fenêtre le second compte sera déconnecté, alors pour une utilisation régulière on ne coupe pas à l'utilisation de deux navigateurs différents (c'est ce que je pratique moi-même, un avec les comptes plutôt "pro", l'autre les "perso").

Si j'en vois encore qui galèrent à se déconnecter / reconnecter, ce sera la punition (en commençant par me recopier 10 fois cet article à la main. Oui j'ai bien dit A LA MAIN)

4/ Utiliser les moteurs de recherche en mode déconnecté

Navigation privée recherche en mode déconnecté

photo pixabay

Il y a plusieurs façon d'utiliser les moteurs de recherche :

- utiliser des moteurs respectueux de la vie privée qui n'enregistrent et ne trackent rien,

- utiliser n'importe quel moteur de recherche mais sans être connecté à un compte associé,

- utiliser un moteur de recherche en étant connecté, mais en ayant désactivé l'enregistrement de l'historique,

- enfin, utiliser un moteur de recherche en étant connecté et en le laissant enregistrer ce qu'il veut.

Dans le dernier cas (et peut-être aussi un peu le précédent), il peut là encore être utile de passer en mode de navigation privée de temps en temps.

J'y vois au moins deux bonnes raisons :

- pour se déconnecter de l'historique du moteur de recherche si c'est une fonction que l'on laisse activé, là encore pour la même raison que la conservation de l'historique du navigateur,

- mais aussi pour voir les résultats de recherche sans l'influence de nos recherches passées : pour parler du moteur le plus populaire, les algorithmes de Google savent utiliser l'historique de nos recherches, de nos partages sur Google+... pour proposer des résultats de recherches personnalisés. S'il faut bien admettre que cela peut améliorer la pertinence des résultats dans bien des cas, cela donne aussi une vision biaisée de la diversité du web.

6/ Éviter les publicités ciblées après une recherche sur un site marchand

Navigation privée publicité ciblée

Nous avons tous déjà fait l'expérience de chercher un produit sur un ou plusieurs sites marchands, puis de se retrouver ensuite avec des publicités pour ce produit sur tous les sites que nous fréquentons.

Toute la magie de cette publicité ciblée se produit grâce aux petits cookies stockés sur nos ordinateurs. Cela n'est pas forcément un problème, je trouve même personnellement plutôt adapté de voir ce genre de pubs lorsque je suis en phase de recherche d'un produit, plutôt que des annonces à côté de la plaque pour des sites de rencontres ou de voyance.

Cela dit, je ne suis pas certain que tu aies envie de voir apparaître partout la photo du nouvel album de Justin Bieber que tu as offert à ta petite soeur, ou de ta future brosse à dent électrique.

Sauf si tu penses à faire le ménage dans tes cookies après avoir fait ces recherches, la méthode préventive est bien entendu de passer par la navigation privée.

C'est quand même pratique.

 

Alors, qui parmi vous utilises régulièrement la navigation privée ? D'autres idées d'utilisations ?

 

sources :

Five Worthwhile Uses for Private Browsing Mode (Besides Porn)

How Private Browsing Works and Why It Doesn’t Offer Complete Privacy

 

55 infos intéressantes à propos de Google [infographie]

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55 infos intéressantes à propos de Google [infographie]

Certains sont fans de l'entreprise qui a révolutionné Internet, et qui s'apprête à faire de même dans une foule d'autres secteurs, d'autres sont extrêmement méfiants de la firme tentaculaire, dont certains services font la pluie et le beau temps dans leur secteur d'activité, et qui regroupe une quantité gigantesque de données sur les individus du monde entier.

Une chose est certaine, c'est que Google ne laisse personne indifférent.

On m'a proposé récemment une petite infographie en anglais retraçant quelques particularités de la firme californienne. Certaines assez connues, d'autres moins, retraçant une bonne partie de l'historique et des activités de l'entreprise ; ses origines, ses produits, ses finances, son étendue à travers le monde, mais aussi ses utilisateurs et ses employés.

J'ai donc demandé l'autorisation de l'auteur pour en faire une traduction, qui m'a en retour gentiment fourni les fichiers sources, merci à lui !

N'hésitez pas à me dire toute erreur qui aurait pu se glisser dans l'image. J'ai ajouté comme d'habitude quelques commentaires en-dessous, en me concentrant sur les éléments qui m'ont semblé les moins connus.

Infographie infos intéressantes Google

source : BargainFox

Les origines

Si l'histoire des origines de Google est assez connue, je ne me souvenais pas que Larry Page et Sergei Brin avait ouvert leur premier bureau en louant le garage et la chambre d'amis de Susan Wojcicki, l'actuelle CEO de YouTube. Celle-ci fit en effet partie des premiers employés de Google, elle fut en effet recrutée rapidement comme directrice du marketing, et bien leur en a pris apparemment puisqu'elle est à l'origine du programme publicitaire Adsense, a participé au lancement de services comme Google Images et a supervisé l'acquisition de sociétés comme DoubleClick et YouTube. Elle devint ensuite vice-présidente de l'entreprise chargée du secteur publicité de Google, avant d'être nommée CEO de YouTube en 2014.

L'empire du web

On se rend mieux compte de l'emprise de Google sur le monde d'Internet lorsque l'on regarde quelques chiffres de ses principaux produits :

- le nombre de recherches effectué sur le moteur de recherche chaque jour est estimé à 3.5 milliards. Pour ceux qui ont connu l'ont connu à ses débuts en 1998, ce chiffre était autour de 10 000, puis 500 000 en 1999.

- 900 millions d'utilisateurs actifs pour la messagerie Gmail,

- un trafic équivalent en 2007 pour Youtube que pour l'Internet tout entier en 2000 (alors ça, ça donne le vertige),

- 64% du marché des moteurs de recherche aux USA... mais c'est curieusement beaucoup moins qu'en France, où il dépasse les 90%,

- plus d'un milliard d'utilisateur actif par mois pour Android,

- 1.8 millions d'applications sur le Google Play Store,

- Google Traduction renseigne plus de 200 millions de personnes chaque jour,

- plus de 8 millions de km de routes photographiés pour Street View.

La croissance de l'action Google est assez dingue elle aussi, +855% en 12 ans. On comprend mieux pourquoi les premiers employés de Google qui détenaient des actions sont devenu millionnaires.

Alphabet, la maison-mère

L'annonce de la création d'une nouvelle structure "remplaçant" Google en août 2015 n'est pas passé inaperçu, pas étonnant puisque l'on parle d'une entreprise à la capitalisation boursière de plus de 500 milliards de $.

Cependant, si le rôle de cette nouvelle société est de pouvoir regrouper sous la même enseigne des activités très diversifiées (Internet, logiciels, biotechnologies, domotique, santé...), Google reste toujours l'entreprise qui gère toutes les activités liées à Internet de la firme : le moteur de recherche bien entendu, mais aussi YouTube, Android et son Google Play, Adsense...

Un geste pour l'environnement ?

Même s'il est plus difficilement perceptible que celui des industries lourdes ou de nos automobiles, l'impact du secteur Internet sur l'environnement n'est pas négligeable pour autant. On parle surtout des gigantesques centre de données qui consomment énormément d'énergie.

Compte tenue de sa taille, Google n'est pas en reste sur le sujet, mais semble faire des efforts, notamment en investissant dans des projets d'énergies propres et en cherchant à réduire la facture énergétique de ses centres de données.

Plus d'informations sur leur page dédiée Google green.

La recherche la plus chère

Alors ça, j'avoue que ça m'a intrigué, le mot-clé le plus cher de la recherche Google étant "best mesothelioma lawyers", ce qui peut se traduire par "meilleur juriste concernant le mésothéliome", une forme rare de cancer du poumon, souvent lié à une exposition à l'amiante.

La notion de prix d'un mot-clé désignant simplement la somme à débourser par un annonceur pour que sa publicité apparaisse sur le moteur de recherche lors le mot-clé correspondant est recherché.

Bien que l'on puisse imaginer aisément les sommes gigantesques pouvant être en jeu dans le cas de procès entre des malades et des entreprises, je n'aurai pas imaginé que ce type de mot-clé puisse être en tête des tarifs.

Travailler chez Google

Encore un chiffre qui laisse songeur, ces 2.5 millions de candidats qui envoient chaque année leur CV pour occuper un poste chez Google. Il faut dire que l'entreprise est régulièrement nommée parmi les meilleurs endroits où travailler.

L'égalité homme-femme ne semble pas encore acquise pour autant, avec seulement 30% de femmes, et surtout un taux encore plus bas pour les postes à responsabilité.

 

 

Bien, cela fait déjà pas mal d'infos à digérer, il y aurait encore beaucoup de choses à dire, surtout quand on pense à tous les secteurs d'activités dans lequel la firme va s'implanter, de la voiture autonome à la domotique, en passant par les biotechnologies et la santé...

J'espère que vous avez appris des choses aujourd'hui, n'hésitez pas à compléter si vous avez des infos et anecdotes à partager.

 

Plonger dans le web

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Plonger dans le web

C'est une impression étrange.

Je travaille désormais une bonne partie de mon temps depuis chez moi, seul, tout au moins au sens auquel on l'entend d'habitude ; sans contact "direct" avec un autre être humain, mais avec le filtre d'un écran, d'un clavier, d'un micro ou d'une caméra.

Et pourtant, je n'ai jamais l'impression de travailler isolé.

D'accord, je ne suis pas seul tous les jours, chaque semaine étant généralement entrecoupée de quelques journées passées chez des clients, de participation à des meetups ou autres rassemblements professionnels qui m'intéressent, de déjeuners de temps à autres avec des collègues et amis.

D'accord aussi, il y a les sonneries régulières du téléphone, les notifications du chat, des mails, des réseaux sociaux... qui font qu'il ne se passe rarement plus d'une heure sans que je n'interagisse "virtuellement" avec quelqu'un.

Mais j'ai toujours eu l'impression de quelque chose de plus... profond.

Les profondeurs du web

C'est une journée comme une autre ; réveil, douche, petit déjeuner, préparation pour commencer à travailler.

Le café a coulé, la tasse chaude est posée à côté du clavier, la vapeur qui s'en échappe dessine une légère buée sur l'écran de mon PC.

Ce dernier vient d'ailleurs de démarrer, j'ouvre machinalement mon agenda, mon lecteur de musique, et mon navigateur préféré.

Après quelques minutes passées à faire le point sur mon planning de la journée et les derniers mails arrivés, l'attraction du web - le coeur de mon métier - commence à doucement m'attirer.

La transition se fait toujours par palier, débutant par la consultation rapide de quelques sites familiers ; mon blog, quelques sites d'actualités, mes réseaux sociaux préférés.

Les yeux rivés sur l'écran, la musique en bruit de fond se fait de plus en plus lointaine, l'odeur du café finit par se faire oublier, mes doigts ne sentent plus la pression sur les touches du clavier. 

Les pages web et leurs lignes de textes, leurs couleurs, photos, illustrations,... ne sont plus affichées sur l'écran devant moi...

... elles m'entourent désormais, comme un monde virtuel s'étant peu à peu substitué dans mon esprit à la pièce dans laquelle je me trouve.

Je perçois de mieux en mieux la lumière dans les profondeurs, et commence à percevoir un monde étrange et complexe.

 

Je découvre un monde habité par une multitude d'internautes, se déplaçant parfois en solo, d'autres fois en petits groupes, très souvent en bancs suivant instinctivement les individus se trouvant devant, pour le meilleur comme pour le pire.

Je découvre un monde coloré, varié, où chacun semble chercher à laisser sa trace, du petit poisson blogueur du dimanche au gigantesque mammifère marin de la Silicon Valley, où les vastes zones insipides remplies de copié-collé côtoient des merveilles de formes et de couleurs dessinées par les webdesigners les plus talentueux.

Je découvre un écosystème complexe, fait de machines électroniques et de lignes de codes. Incompréhensibles pour le plus grand nombre, elles me paraissent plus claires au fil de ma descente dans les profondeurs, mais leur immensité ne me laisse aucun doute sur le fait que je ne pourrais jamais tout découvrir.

Je me laisse guider dans mon exploration par les moteurs de recherches, encyclopédies, réseaux sociaux, conseils de sites et personnes de confiance. Peu importe l'endroit où je me trouve, je peux rapidement revenir en terrain connu, même si j'adore m'y perdre volontairement.

Je découvre un monde qui n'est pas sans danger, parsemé de zones d'ombres qu'il vaut souvent mieux éviter, et de grands prédateurs avides de données personnelles, de coordonnées bancaires, de failles de sécurité, et de crédulité des internautes les plus fragiles.

Je découvre un monde en perpétuelle évolution, qui ne cesse de bouger, qui semble ne jamais dormir, pollué ça et là par des vendeurs de rêves et de buzz, mais dont les plus fidèles défenseurs ne relâchent jamais leurs efforts pour s'approcher au plus près d'un idéal libre et non-censuré.

Je dois régulièrement remonter à la surface, pour reprendre ma respiration... et remplir ma tasse de café qui s'est curieusement vidée sans que je m'en aperçoive.

Je me reconnecte alors doucement au monde qui m'entoure ; le soleil brille dehors, j'entends au loin des oiseaux chanter... à moins que ce soit le gazouillis des tweets qui tentent de me faire replonger ? Serait-ce le véritable chant des sirènes ?

Mais comment pourrait-on résister ? Un monde peuplé d'espèces si variées, de dangers et de tant de choses merveilleuses... comment ne pas être fasciné ?

Je le redécouvre chaque jour, mais j'en suis désormais persuadé : ce monde n'a rien de virtuel.

 

 

(disclaimer : article écrit sans consommation d'aucune substance (à l'exclusion du café). Le premier qui utilise cet article comme une démonstration de la nocivité du web, expliquant que la jeunesse va être pervertie en perdant tous ses repères avec la réalité, et qu'il faut réguler son utilisation,... finira au fond de l'océan avec un boulet au pied. Et non, ce n'est pas moi le boulet).

 

A propos de ce billet :

J'ai reçu il y a quelques semaines un email de Nicolas, un sympathique lecteur qui m'encourageait à poursuivre mes articles sur ce blog, mais qui me disait regretter mes articles de "motivation du lundi", qui se font de plus en plus rares.

C'est vrai que lorsque je me suis lancé à mon compte, je m'étais dit que cela pourrait être le lieu idéal pour partager mes aventures de néo-entrepreneur, chose que j'ai faite ponctuellement ici, ou encore , mais cela à tendance à s'espacer.

Cela fait bientôt 1 an que je suis dans le web jusqu'au cou, et l'une des remarques que l'on me fait le plus souvent concerne curieusement plutôt mon lieu de travail. En effet, en tant qu'intégrateur / développeur freelance, il m'arrive d'aller travailler directement chez certains de mes clients, et j'ai fait quelques expériences de co-working, mais je passe l'essentiel de mon temps à travailler depuis chez moi.

Et les réflexions que l'on me fait sont souvent les mêmes : "je ne sais pas comment tu fais", "moi je ne pourrais pas", voire carrément "c'est mauvais ça, de bosser chez soi" (sic).

La première réponse qui pourrait me venir en tête, c'est que ce n'est qu'une question de méthode de travail, d'organisation, de rigueur. Mais à bien y réfléchir, j'ai eu l'impression de quelque chose de plus profond que ça... ce qui m'a amené à écrire cet article.

Je ne suis pas sûr qu'il corresponde vraiment à mes articles habituels de "motivation", mais c'est un premier pas !

Merci Nicolas ;-)

 

7 raccourcis très utiles sur les appareils Android

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7 raccourcis très utiles sur les appareils Android

Android équipe aujourd'hui 84% des smartphones dans le monde (oui oui), et 71% en Europe, une écrasant majorité pour l'OS mobile de Google (chiffres ZDNet). C'est apparemment un peu moins brillant pour les tablettes, mais cela représente tout de même quelques millions d'appareils.

Si j'en crois d'ailleurs mon Google Analytics sur les 30 derniers jours, parmi les visiteurs qui viennent sur ce blog depuis un appareil nomade vous êtes 62% sur Android, 34% sur iOS, les quelques miettes restantes se partageant entre Windows Phone et quelques courageux sous BlackBerry, Playstation Vita ou Firefox OS.

Bref, je pense donc qu'un article pour améliorer l'utilisation de votre appareil préféré peut être utile. Il existe quelques raccourcis que beaucoup ignorent et qui peuvent pourtant bien nous faciliter la vie. En voici une belle liste.

Ouvrir l'appareil photo avec un double-clic sur power

photo flickr / Maurizio Pesce

Il faut parfois réagir très vite pour ne pas manquer une belle photo, et le temps nécessaire pour saisir son appareil, déverrouiller l'écran, ouvrir l'appareil photo et prendre le cliché n'aide vraiment pas dans cette tâche.

Les développeurs d'Android ont déjà proposé un raccourci pratique dans un coin de l'écran d'accueil qui permet d'ouvrir directement son appareil sur l'application dédiée.

Mais il est possible d'aller encore plus vite, en tout cas sur les smartphones pas trop anciens : depuis Android 6.0 il suffit de cliquer deux fois de suite sur le bouton d'alimentation pour lancer l'application, même l'écran éteint. C'est aussi simple que ça.

Certains constructeurs facétieux peuvent avoir changé ce comportement, comme Samsung qui préfère le double-clic sur le bouton Home, ou Motorola qui préfère que l'on se casse le poignet en secouant son appareil.

A noter que s'il t'arrive trop fréquemment de prendre des photos de tes poches par mégarde à cause de cette fonction, et que tu souhaites la désactiver, c'est possible dans Paramètres / Affichage.

Chercher rapidement une application

Lorsque l'on installe une bonne quantité d'applications sur son appareil, il peut vite devenir fastidieux de parcourir la longue liste pour trouver celle que l'on cherche.

La première chose à faire est souvent d'organiser ses écrans d'accueil pour avoir sous la main celles que l'on utilise le plus souvent. Et cela tombe bien, j'en ai fait un article complet ici.

Pour le reste, il y a deux petites astuces qui permet de gagner beaucoup de temps :

- il suffit de commencer à taper le nom de l'application recherchée depuis l'écran d'accueil dans la barre de recherche Google, pour la voir apparaître quasiment instantanément sous les résultats de recherche (capture de gauche)

- ou au cas où vous ne l'auriez pas vu, il y a une barre de recherche en haut de la liste des applications (capture de droite). On peut même atterrir directement dedans en faisant un appui long sur l'icône des applications depuis l'écran d'accueil. A noter également, le lien "accéder au Play Store" qui apparaît juste en dessous lors d'une recherche conserve le requête tapée et peut faire gagner aussi du temps pour la recherche de nouvelles applications.

Utiliser les réponses rapides pour ses SMS

Voici bien une fonction sous-estimée de nos smartphones Android, qui devient vite indispensable lorsque l'on y a pris goût.

La fonction de réponse rapide permet de rejeter poliment un appel en expliquant à notre interlocuteur par SMS la raison de notre indisponibilité.

Sur les Android classiques depuis la version 4.0, il suffit de faire glisser son doigt vers le haut au moment de l'appel, et de choisir le message souhaité parmi une petite liste (capture de gauche).

Le plus étant qu'il est bien entendu possible de personnaliser ces messages à son goût. Ça se passe dans l'application téléphone, Paramètres, Réponses rapides. 4 messages différents sont personnalisables, c'est limité mais cela doit permettre de faire face à la plupart des situations (capture de droite).

Les constructeurs facétieux qui n'ont rien d'autres à faire que de planquer les fonctions d'Android peuvent l'avoir rangé autre part, je vous laisse chercher dans leurs docs tout en les maudissant jusqu'à la 3ème génération.

Je regrette pas de m'équiper uniquement de Nexus, tiens.

Déverrouiller l'appareil en un éclair avec Smart Lock

On ne répétera jamais assez qu'il est plus que conseillé de mettre en place un système de verrouillage de l'écran un minimum sécurisé, plutôt que de se contenter du simple glissé du doigt.

Android propose tout une panoplie de solutions dans ce sens, via code PIN, schéma ou mot de passe.

Malheureusement cela a pour conséquence de considérablement ralentir le processus de prise en main de l'appareil, anéantissant ainsi tous les efforts consentis grâce à cet article.

Mais il est heureusement possible de "contourner" cette sécurité grâce à la fonction Smart Lock, qui déverrouille automatiquement l'appareil dans certains cas précis, au choix :

- lorsqu'un autre appareil "de confiance" est présent à proximité. Le plus pratique étant une montre connectée, mais on peut aussi penser au système Bluetooth de sa voiture, ou à un autocollant NFC judicieusement placé.

- lorsque l'on se trouve dans un "lieu de confiance" (il suffit d'ajouter une adresse dans Google Maps),

- grâce à la reconnaissance faciale (attention tout de même aux personnes qui nous ressemble ou à l'utilisation de photos, ce n'est pas encore une science exacte),

- grâce à la reconnaissance de sa voix (même remarque avec un timbre de voix proche ou un enregistrement),

- ou tout simplement en détectant lorsque l'appareil est en mouvement, et en ne le verrouillant uniquement lorsqu'il est posé.

Il est possible de combiner plusieurs de ces solutions pour s'adapter à son usage.

Dans tous les cas, il faut bien avoir conscience que l'on diminue le niveau de sécurité, mais que cela peut être un bon compromis pour ceux qui souhaite un minimum de tranquillité sans sacrifier leur confort d'utilisation.

Pour configurer tout ça, cela se passe dans Paramètres / Sécurité / Smart Lock.

Appeler ou envoyer un SMS à un proche en un clic (ou presque)

Une fonction très largement sous-utilisée à mon sens, et c'est sans doute bien dommage.

Nous avons tous un petit nombre de contacts que nous appelons bien plus fréquemment que les autres ; parents, enfants, conjoint, psy, meilleur ami...

Devoir les chercher dans le répertoire de ses contacts est une perte de temps inutile, même en utilisant la fonction de recherche proposée par Android.

Il est tout d'abord possible de les ajouter à nos favoris, simplement en cliquant sur la petite étoile sur la fiche de contact. Les contacts favoris se retrouvent alors dans l'onglet prévu à cet effet, ce qui met déjà un peu d'ordre.

Un classique, mais on peut faire encore bien mieux !

Ouvrez tout simplement la liste des widgets (via un appui long sur un espace inoccupé de l'écran d'accueil), et dirigez vous vers la rubrique "Contacts". Il apparaît ici sous vos yeux ébahis trois petits widget de format 1x1 (donc peu encombrants), qui permettent au choix :

- d'ouvrir la fiche du contact choisi (bof),

- d'appeler directement le contact choisi (mieux),

- d'ouvrir l'application SMS sur la conversation avec le contact choisi (encore mieux).

Voilà de quoi grappiller quelques dizaines de secondes chaque jour, qui se transformeront au fil des années en de précieuses heures gagnées pour pouvoir visionner plus de vidéos de chats sur YouTube.

Ne me remerciez pas.

Lancer directement la navigation avec une adresse pré-enregistrée

Pendant que nous sommes dans les widgets, voici une autre astuce bien pratique.

Google Maps propose en effet deux widgets qui permettent de lancer l'application de la façon suivante :

- soit en "Mode Voiture", c'est à dire directement avec la navigation activée et la barre de recherche en haut,

- soit, encore plus pratique, en lançant directement la navigation avec une adresse pré-enregistrée. Parfait pour rentrer à la maison depuis n'importe où, sans avoir besoin de chercher. Il est possible d'ajouter autant de widgets que nécessaire (maison, boulot...)  en les nommant différemment. L'icône proposée par Google se modifie selon le mode de transport choisi (voiture, transports en commun, vélo, à pied).

Bonus : piloter son appareil à la voix pour tout faire plus vite

Passé le cap de l'amusement avec cette fonction qui semble nous plonger dans un film de science-fiction, on peut se rendre compte que la commande vocale peut vraiment être très pratique si on se donne la peine de l'apprivoiser.

Tellement que j'en ai fait un article complet il y a quelques temps (qui concerne aussi Siri et Cortana, pas de jaloux). Pour résumer rapidement, il est par exemple possible de :

- faire des recherches,
- ouvrir des applications,
- contrôler son appareil et sa musique,
- fixer des alarmes et rendez-vous,
- appeler ses contacts et leur envoyer des SMS ou mails (cf capture. J'ai masqué le numéro de Chuck pour respecter sa vie privée),
- utiliser la navigation,
- traduire en temps réel,
- ...

Je vous invite vraiment à jeter un oeil à tout ça.

 

Bien, j'espère que vous avez appris des choses aujourd'hui. N'hésitez pas à partager vos propres trucs et astuces les commentaires, sont faits pour ça ;-)

 

10 façons de découvrir de la musique avec Spotify

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10 façons de découvrir de la musique avec Spotify

La bataille fait rage dans le monde de la musique en streaming, bien que la concurrence se soit un peu concentrée entre quelques gros acteurs depuis que les majors de l'industrie ont réussi à avoir la peau de certains services populaires mais à la limite de la légalité (ceux qui ont utilisé feu Grooveshark et Jiwa comprendront).

Les précurseurs Deezer et Spotify, les services des géants Apple Music et Google Play Music, ou encore Pandora qui cartonne aux États-Unis, sont les plus utilisés aujourd'hui. Reste qu'il n'est pas forcément facile de choisir l'un d'entre eux, tant les services proposés et les tarifications peuvent sembler similaires.

J'ai pour ma part fini par porter mon choix sur le suèdois Spotify, dont les applications pour PC & mobiles m'ont toujours bien plu, le catalogue pour mes styles musicaux de prédilection est assez complet, et les fonctions de découvertes et recommandations sont assez efficaces.

C'est justement sur ce dernier aspect que je voulais faire le point aujourd'hui, pour que ceux parmi vous qui utilisent le service ne passent pas à côté de certaines fonctions bien utiles.

Le menu Parcourir

Spotify - menu Parcourir

C'est le premier onglet du menu en colonne de gauche, qui est le point d'entrée de l'application pour la plupart de ses fonctions de découverte. Il est sous-divisé en 6 onglets :

- vue d'ensemble, l'onglet qui s'affiche par défaut dans ce menu parcourir, qui présente une petit sélection de playlist "du moment", puis un résumé de ce que l'on peut trouver dans d'autres onglets, comme les playlists les plus populaires, les dernières sorties, et les playlists par genre musical,

- classements ; pour les amateurs de "Top 50", cet onglet répertorie les morceaux les plus populaire du moment et les plus "viraux" dans le monde, en France, et dans une liste de 48 pays. Ceux qui comme moi ne sont généralement pas fan de musique "populaire" passeront leur chemin,

- genres et ambiances ; pour les personnes aux goûts musicaux plus pointus, il s'agit ici d'une collection de playlists rangées dans 31 grandes catégories : Variété française, Ambiance, Electro, Rock, Metal, Voyage,.... Ce qui est pratique est que chaque catégorie donne accès à la fois à plusieurs listes ; les playlists les plus populaires, les plus grands groupes, les dernières sorties, les "meilleurs" albums. De quoi trouver son bonheur,

- sorties : l'onglet fétiche des amateurs de nouveautés, bien que l'absence de filtres ne rende pas l'utilisation facile, pour ma part je ne l'utilise jamais,

- découvrir : un onglet très intéressant, où Spotify utilise les données de notre profil et de notre utilisation de son outil pour nous proposer de la musique de façon personnalisée, avec au choix : des recommandations personnalisées, des nouveautés personnalisées, des artistes considérés comme similaires à ceux que l'on a déjà écouté, des suggestions personnalisées. J'avoue avoir un peu de mal à saisir la différence exacte entre toute ces possibilités, même si j'imagine que cela à un sens dans les algorithmes de Spotify. Voilà en tout cas une sacrée bonne source pour trouver son bonheur et faire de belles découvertes. N'oubliez pas les deux petites flèches "précédent - suivant" en haut à droite de chaque ligne pour voir apparaître plus que les quelques vignettes visibles à l'écran.

- concerts : pour ceux qui ne conçoivent pas la musique sans aller à la rencontre des artistes de temps en temps, cet onglet affiche tout simplement la liste des concerts à venir, toujours avec des recommandations personnalisées (génial !), et une petite liste des événements les plus populaires. Il est très facile de voir le programme d'une autre ville grâce au bouton "Modifier l'emplacement" en haut de page. Vraiment bien vu.

Le menu Radio

Spotify - menu Radio

Appeler cette fonction "radio" me semble presque réducteur tant j'ai toujours rêvé que les vraies stations de radio puisse ressembler à ça.

Partez d'un genre de musique, d'un artiste, d'un album ou d'un morceau, et cette fonction vous créera automatiquement une playlist avec des morceaux similaires. Il y a alors de forte chance de tomber sur certaines de nos chansons préférées, et de faire de belles découvertes.

La page dédiée, accessible depuis le menu à gauche, nous propose par défaut une sélection de radios à partir des derniers morceaux écoutés, des recommandations personnalisées, et des radios prédéfinies selon 24 genres et époques.

Mais il est tout à fait possible de créer sa propre radio de 2 façons : 

- soit à partir de la page dédiée, en faisant une recherche via le bouton "créer une nouvelle radio" (en haut à droite de la page),

- soit à partir de la page d'un artiste, d'un album, ou sur la ligne d'un morceau, en faisant apparaître le menu sur le bouton "..." (ou via clic droit) et en choisissant "radio liée à l'artiste / à l'album / au titre".

A noter qu'il est possible de s'abonner à une radio qui nous plaît, qui restera alors affichée dans le menu "Radios" de la rubrique "Ma musique".

Les découvertes de la semaine

Spotify - découvertes de la semaine

Voilà bien une fonction assez géniale, que les utilisateurs de Spotify oublient parfois : une compilation personnalisée de 30 titres, crées à partir de notre utilisation du site, et qui est rafraîchit chaque lundi. N'oubliez donc pas d'enregistrer vos morceaux préférés, car ils disparaîtront la semaine suivante.

Pour trouver cette playlist personnalisée, rendez-vous dans Parcourir / onglet Découvrir, elle apparaît en principe en premier. L'idéal est je pense de s'y abonner pour la retrouver dans nos playlists.

Honnêtement, je suis toujours agréablement surpris par cette playlist automatique, avec généralement une bonne sélection de groupes que j'aime et de découvertes, j'en arrive presque à avoir hâte que le lundi arrive pour l'écouter ;-)

Les playlists des utilisateurs

Spotify - playlists des utilisateurs

Puisque la musique est aussi faite pour être partagée, une bonne façon de faire de belles découvertes est de consulter les recommandations de personnes qui ont visiblement des goûts proches des nôtres.

Lors de la recherche dans le champ tout en haut de l'application, il suffit de cliquer sur "voir tous les résultats" pour tomber sur une foule de playlists susceptibles de nous plaire.

Mon conseil lorsque l'on tombe sur l'une d'entre elles qui nous comble de joie, c'est d'aller jeter un oeil sur le profil de son créateur pour voir s'il n'a pas d'autres pépites à nous proposer.

La page d'un utilisateur est assez fournie, avec les derniers artistes écoutés, les playlists publiées, mais aussi la liste des abonnements et abonnés qui peuvent donner de bonnes pistes d'autres profil à suivre (les amis de mes amis...) Car oui, il est possible de s'abonner à un utilisateur pour ainsi ne rien manquer de son activité.

A noter également que certains utilisateurs "institutionnels" valent le coup d'oeil, comme digster.fm, et bien sûr Spotify (qui possèdent d'ailleurs tout deux plusieurs déclinaisons par pays).

Et bien sûr, il est possible de retrouver ses amis grâce au menu à droite, bouton "Trouver des amis". La connexion se fait uniquement par Facebook malheureusement.

La recherche avancée

Spotify - recherche avancée

La petite barre de recherche présente tout en haut de l'écran cache bien son jeu, car elle renferme quelques opérateurs assez puissants pour préciser ce que l'on souhaite vraiment écouter.

La saisie de mot-clé par défaut va rechercher par défaut en même temps parmi les titres, artistes, albums, playlists et profils, mais il est possible de lui préciser :

- le genre musical recherché, avec par exemple : "genre:rock"

- le titre d'un morceau, avec title:

- l'artiste souhaité, avec artist:

- l'album, avec album:

- l'année de sortie, avec year:. Il est même possible de chercher dans un intervalle de date avec par exemple year:1995-2000

- enfin le label de l'artiste, avec label:

 

(ça c'était pour être sûr que vous soyez bien au courant de mon style musical de prédilection. Mais pas d'inquiétude, il y a aussi du Brassens et du Chopin dans mes playlists. Je me repose un peu aussi parfois ;-p )

Les artistes similaires

Spotify - artistes similaires

C'est simple mais efficace : sur la page de chaque artiste apparaît une petit liste de 4 artistes similaires depuis l'onglet "Présentation" qui s'affiche par défaut, et une sélection de 20 d'entre eux lorsque l'on se rend sur l'onglet dédié "Artistes similaires".

Vus les résultats qui sortent pour mes artistes préférés, je trouve la classification de Spotify plutôt pas mal.

Voir et suivre les pages de nos artistes préférés

Spotify - pages de nos artistes préférés

Pendant que l'on est sur la page d'un artiste, il ne faut pas oublier de la scruter en profondeur : tout en bas de l'onglet présentation figure par exemple pour certains d'entre eux une playlist qu'ils ont eux-même concocté !

Cela leur est utile assez souvent pour faire leur auto-promo, mais on peut aussi dénicher quelques perles, et je trouve l'idée d'écouter une playlist faite par un de mes artistes préférés plutôt agréable.

Et pour être sûr de ne rien manquer, ne pas oublier de s'abonner à nos artistes préférés ; leur activité apparaîtra sous forme de notifications sur les différentes applications.

Voir les compilations sur lesquels nos artistes préférés apparaissent

Spotify - compilations

Un peu plus bas sur la page, une sélection de compilations sur lesquels l'artiste apparaît, là encore cela peut être l'occasion de dénicher quelques pépites.

Voir les morceaux populaires selon l'endroit où l'on se trouve

Spotify - carte musique populaire par lieu

Pour terminer, sortons un peu de l'application Spotify pour allez traîner un peu sur le web.

On peut être parfois curieux de connaître la musique qui est la plus populaire à l'endroit où l'on se trouve, je pense notamment lorsque l'on voyage, et que l'on cherche à s'imprégner au maximum de l'endroit.

Spotify propose un outil assez peu connu sous forme de carte (sous OpenStreetMap s'il vous plaît) qui donne accès aux playlists des morceaux les plus populaires dans les grandes villes.

Intéressant.

Les tags par genre

Spotify - tags par genre

On peut se demander comment fait l'entreprise suédoise pour classer et trier ces millions de titres ? Une partie de la réponse réside dans le système de tags que le service utilise pour classifier tout ce petit monde. 

L'application ne propose malheureusement pas une liste de tous ces mots-clés dans lesquels on pourrait venir piocher... mais des développeurs ont trouvé la parade !

Je t'invite par exemple à jeter un oeil à ce site génial qui les recense et affiche une playlist du genre sélectionné, avec la possibilité de l'ouvrir directement dans Spotify.

A noter dans le menu du haut la possibilité de trier par popularité mais aussi pas mal de critère plus obscur comme "feminity" ou encore "xmasness" (sic).

Marrant aussi, le bouton map qui affiche un nuage de mot clé avec la possibilité d'écouter un extrait du genre au clic. Et surtout, le champ de recherche "find artist" en haut nous affiche la liste des tags rattaché à l'artiste en question.

Bonus : remonter dans le temps !

Spotify - remonter le temps avec Taste Rewind

Un outil rigolo proposé par la firme suédoise, qui nous propose de choisir 3 artistes parmi une sélection piochée dans notre historique récent, et qui nous propose alors une playlist par décennie de 1960 à 2000.

Je n'ai pas été persuadé par la pertinence lors de mes quelques essais, mais c'est à essayer par curiosité. C'est par ici.

 

Bien, j'espère que vous allez découvrir plein de belles choses avec ces quelques astuces pour Spotify, n'hésitez pas à partager les vôtres en commentaire.

Mes préférences personnelles parmi tout ça :

- la playlist "découverte de la semaine",
- les radios,
- j'ai (re)découvert en écrivant cet article l'onglet "concert", qui est vraiment bien vu,
- et j'avoue que le site qui recense la liste des tags devrait pas mal me servir à l'avenir.

 

Note : malgré les captures d'écran assez orientée, cet article a été écrit en écoutant entre autres : Machine Head, Oasis, Claude Debussy, Soundgarden, Pearl Jam, Chopin, Lamb of God, Aretha Franklin, Rammstein, Stevie Ray Vaughan, Rodrigo y Gabriela, Placebo, Boys Noize, Stevie Wonder. Vive la diversité bordel.

 

Comment faire des choix difficiles ?

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Comment faire des choix difficiles ?

Ouf, enfin de retour ici après de longues semaines d'absence, je n'aime pas laisser ce blog abandonné mais mon activité récente m'a contraint à faire des choix sur mes priorités.

Des choix dont je ne me plains pas puisque c'est le surplus d'activité de mon entreprise qui m'a poussé à laisser temporairement de côté mes loisirs habituels, dont ce blog (ainsi que mes soirées et une partie de mes week-end, mais c'est une autre histoire). Mais je vous rassure, j'ai tout de même réussi à prendre quelques jours de vacances ;-)

J'ai donc trouvé opportun de fêter cette rentrée en vous parlant des choix difficiles que nous avons tous à faire à un moment ou à un autre. J'ai justement retrouvé cette vidéo de Ruth Chang, professeur de philosophie aux États-Unis qui a beaucoup étudié ce sujet. J'invite les curieux à découvrir son blog.

Comme d'habitude pour ce genre de vidéo, je vous invite à prendre le temps nécessaire pour la visionner en entier (15 petites minutes), les sous-titres en français sont activés, mais j'ai repris l'essentiel de la transcription avec mes commentaires en dessous (merci aux traducteurs).

Les choix difficiles révèlent un pouvoir caché qui réside en chacun de nous 

"Pensez à un choix difficile auquel vous ferez face dans un avenir proche. Il s'agit peut-être d'un choix entre deux carrières, artiste ou comptable, ou de lieu d'habitation, la ville ou la campagne, voire choisir qui épouser entre deux personnes (...) Ou il s'agit peut-être de choisir d'avoir ou non des enfants, d'avoir un parent malade qui s'installe chez vous, d'élever votre enfant dans une religion vécue par votre conjoint mais qui vous laisse de marbre. Ou s'il faut faire don de ses économies à une œuvre de bienfaisance.

Il y a gros à parier que le choix difficile auquel vous avez pensé était quelque chose de grand, de capital, quelque chose qui vous importe. Les choix difficiles semblent être des occasions de se tracasser, de se lamenter, de grincer des dents. Mais je pense que nous avons mal compris les choix difficiles et le rôle qu'ils jouent dans nos vies. Comprendre les choix difficiles révèle un pouvoir caché qui réside en chacun de nous.


Ce qui rend un choix difficile, c'est la façon dont les alternatives sont liées. Avec un choix facile, une alternative est meilleure que l'autre. Avec un choix difficile, une alternative est meilleure de certaines manières, l'autre alternative est meilleure d'autres manières, et aucune n'est meilleure que l'autre globalement. On se tourmente sur la question de garder votre poste actuel en ville, ou changer de vie pour un travail plus stimulant à la campagne, parce que rester est mieux de certaines manières, déménager est mieux dans d'autres, et ni l'un ni l'autre n'est meilleur, globalement."

Je pense que s'ajoute à cela en général la peur que nous avons de nous tromper, étant donné l'importance de l'enjeu. Alors qu'au final, il n'est jamais vraiment possible de connaître à l'avance les conséquences qu'auront notre choix.

 

Tous les choix difficiles ne sont pas forcément importants

"On ne devrait pas penser que tous les choix difficiles sont importants. Disons qu'on décide quoi manger pour le petit-déjeuner. On pourrait manger des céréales de son de blé riches en fibres, ou un beignet au chocolat. Supposons que ce qui importe dans ce choix, c'est le goût et la valeur nutritive. Les céréales sont meilleures pour la santé, le beignet a meilleur goût, mais ni l'un ni l'autre n'est meilleur, globalement, c'est un choix difficile. Prendre conscience que les petits choix peuvent aussi être difficiles, peut rendre les choix importants et difficiles moins durs à résoudre. Après tout, on réussit bien à décider quoi manger pour petit-déjeuner, donc peut-être on pourrait aussi décider s'il faut rester en ville ou se déraciner à la campagne pour un nouveau travail."

La tentation du choix le moins risqué

"On ne devrait pas penser que les choix difficiles sont difficiles parce qu'on est stupide. Quand j'ai été diplômée du lycée, je n'arrivais pas à choisir entre deux carrières, la philosophie et le droit. J'adorais vraiment la philosophie. Il y a des choses incroyables qu'on peut apprendre en tant que philosophe, tout en étant bien installé dans son fauteuil. Mais je venais d'une famille modeste d'immigrants où l'idée du luxe était pour moi d'avoir un sandwich à la langue de porc et sa gelée dans mon cartable, alors l'idée de passer toute ma vie assise dans un fauteuil, à réfléchir, représentait pour moi le comble de l'extravagance et de la frivolité. Alors, j'ai sorti mon carnet de notes, j'ai dessiné une ligne au milieu de la page, et j'ai fait de mon mieux pour réfléchir aux raisons pour et contre chaque choix. (...) Je les comparerais côte à côte, je verrais que l'une est meilleure que l'autre, et le choix serait facile. Mais (...) parce que je n'arrivais pas à trouver quel choix était meilleur, j'ai fait ce que bon nombre d'entre nous font lors de choix difficiles : j'ai choisi l'option la moins risquée. La peur d'être un philosophe au chômage m'a poussée à devenir avocate, et comme je l'ai découvert, être avocat ne m'a pas trop convenu. Ce n'était pas qui j'étais. Et donc, aujourd'hui, je suis philosophe, j'étudie les choix difficiles, et je peux vous dire que la peur de l'inconnu, bien qu'elle soit une défaillance commune de la motivation dans notre façon de faire des choix difficiles, repose sur une idée fausse de ces choix. C'est une erreur de penser que dans les choix difficiles, une alternative est vraiment meilleure que l'autre, mais nous sommes trop stupides pour savoir laquelle, et comme nous ne savons pas laquelle, nous aurions dû juste prendre l'option la moins risquée. Même en mettant deux alternatives côte à côte, avec toutes les informations, un choix reste toujours difficile. Les choix difficiles sont difficiles, non pas à cause de nous ni de notre ignorance ; ils sont difficiles car il n'existe pas d'option idéale. (...)"

Je pense que nous avons tous déjà fait cette erreur de choisir de rester dans notre zone de confort, pas par un choix rationnel, mais juste par peur du risque.

L'impossibilité de qualifier la valeur de certains choix

"Je pense que le problème survient à cause d'une hypothèse inconsciente que nous faisons à propos de la valeur. Nous pensons inconsciemment que les valeurs comme la justice, la beauté, la gentillesse, sont semblables à des quantités scientifiques, comme la longueur, la masse ou le poids. Prenez n'importe quelle question qui n'implique pas de valeurs, comme savoir laquelle de deux valises est la plus lourde. Il n'y a que trois possibilités. Le poids d'une valise est supérieur, inférieur, ou égal à celui de l'autre valise. Les propriétés comme le poids peuvent être représentées par des nombres réels -- un, deux, trois, et ainsi de suite -- et il n'y a que trois comparaisons possibles entre deux nombres réels quels qu'ils soient. Un nombre est plus grand, moins grand, ou égal à l'autre. Ce n'est pas le cas pour les valeurs. En tant que créatures héritières de l'esprit des Lumières, nous avons tendance à penser que la réflexion scientifique est la clé de tout ce qui est important dans notre monde, mais le monde des valeurs est différent du monde de la science. Les éléments d'un de ces mondes peuvent être quantifiés par des nombre réels, pas les éléments de l'autre. Nous ne devrions pas partir du principe que le monde du certain, des longueurs et des poids, a la même structure que le monde du ressenti, de ce que nous devrions faire.


Donc si ce qui compte pour nous -- la joie d'un enfant, l'amour que vous portez à votre conjoint -- ne peut pas être représenté par de vrais nombres, alors il n'y a aucune raison de penser qu'en matière de choix, il n'y a que trois possibilités -- cette alternative est meilleure, pire ou équivalente à l'autre. Il nous faut intégrer une nouvelle, une quatrième relation au delà du bien, moins bien ou équivalent, qui décrive ce qui se passe lors de choix difficiles. J'aime dire que les alternatives sont « sur un pied d'égalité ». Quand les alternatives sont sur un pied d'égalité, votre choix peut être très important, mais aucune alternative n'est meilleure que l'autre. Les alternatives sont plutôt sur le même niveau de valeur, dans la même ligue de valeurs, bien qu'elles soient en même temps très différentes en termes de type de valeur. C'est pourquoi le choix est difficile."

Tout paraît plus clair expliqué comme ça ;-)

Le choix difficile : l'occasion de se ranger corps et âme derrière une option

"Comprendre les choix difficiles de cette façon révèle quelque chose sur nous que nous ne connaissions pas. Chacun de nous a le pouvoir de créer des raisons. Imaginez un monde dans lequel chaque choix que vous devez faire est un choix simple, ainsi, il y aura toujours une solution idéale. S'il y a une option idéale, c'est celle que vous devriez choisir, parce qu'être rationnel, c'est choisir ce qui est le mieux plutôt que le pire, choisir ce que vous avez le plus de raisons de choisir. (...) Un monde rempli uniquement de choix simples nous enchaînerait à la raison.


Quand on y pense, c'est dingue de croire que les raisons qu'on nous a données ont décidé qu'il était logique de pratiquer le passe-temps que vous pratiquez, de vivre dans la maison dans laquelle vous vivez, de faire le métier que vous faites. Mais vous avez plutôt fait face à des alternatives équivalentes -- des choix difficiles-- et vous avez décidé vous-même des raisons de choisir ce passe-temps, cette maison et cet emploi. Quand les alternatives sont équivalentes, les raisons qui nous sont données, celles qui déterminent si nous faisons une erreur ou pas, ne disent rien de ce que l'on doit faire. C'est là, au moment où se font les choix difficiles, que nous devons utiliser notre pouvoir normatif, le pouvoir de créer ses propres raisons, de devenir le genre de personne qui préfère vivre à la campagne plutôt qu'en ville.

Quand l'on décide entre des options équivalentes, nous pouvons faire quelque chose de vraiment remarquable : nous pouvons nous ranger corps et âme derrière une option. C'est cela que je choisis. C'est qui je suis. Je suis faite pour la banque. Je choisis les beignets au chocolat. Cette réponse aux choix difficiles est une réponse rationnelle, mais elle n'est pas dictée par des raisons qu'on nous a données. Par contre, c'est justifié par des raisons que nous avons créées nous-mêmes. Quand nous créons nos propres raisons afin de devenir tel type de personne plutôt qu'un autre, nous devenons de tout notre cœur la personne que nous sommes. On pourrait dire que nous devenons les auteurs de notre propre vie.


Alors quand on fait face à des choix difficiles, on ne devrait pas se frapper la tête contre les murs en essayant de savoir quelle alternative est la meilleure. Il n'y a pas de meilleur choix. Au lieu de chercher des raisons n'importe où, nous devrions chercher les raisons ici : qui est-ce que je veux être ? (...) Ce que nous faisons à travers les choix difficiles dépend vraiment de chacun de nous.


Alors, les gens qui n'utilisent pas leur pouvoir normatif dans les choix difficiles sont des vagabonds. Nous connaissons tous des gens comme cela. Je me suis laissée embarquer dans une carrière d'avocate. Je n'ai pas commis mon agence. Je n'étais pas faite pour cela. Les personnes qui se laissent porter, laissent le monde écrire l'histoire de leur vie. Ils laissent les mécanismes de récompense et punition -- tapes sur la tête, la peur, la facilité d'une alternative -- déterminer ce qu'ils font. Alors la leçon en matière de choix difficiles : réfléchissez à comment vous souhaitez vivre, à ce que vous pouvez faire, et au travers des choix difficiles, devenez cette personne.

Loin d'être une source d'effroi et d'agonie, les choix difficiles sont de précieuses opportunités pour nous de célébrer ce qui est spécial à la condition humaine, que les raisons qui dictent nos choix soient correctes ou non, manquent parfois, et c'est là, au moment de faire des choix difficiles, que nous avons le pouvoir de créer nos propres raisons, de devenir la personne unique que nous sommes. Et c'est pourquoi les choix difficiles ne sont pas une malédiction mais au contraire une bénédiction."
 

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement je me suis laissé entraîné jusqu'à la fin de la vidéo en me demande ce qu'elle allait bien pouvoir nous révéler, et en effet tout s'est éclairci avec sa conclusion : les choix difficiles sont une bénédiction, car ils sont l'occasion unique d'exprimer ce que nous sommes réellement, ce que vous voulons être, notre personnalité la plus profonde, nos aspirations.

Je pense que vous êtes désormais tous armés pour affronter plus sereinement les prochaines décisions difficiles, non ? ;-)

 

 

Les applications mobiles qui me sont indispensables aujourd'hui

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Les applications mobiles qui me sont indispensables aujourd'hui

L'ami thebloom m'a fait l'honneur à nouveau de ma taguer dans sa désormais traditionnelle sélection annuelle d'applications Android.

Je m'étais ainsi plié à l'exercice l'an passé dans une sélection toute personnelle.

Pour varier un peu les plaisirs, j'ai décidé pour cette fois de prendre un peu de recul, en essayant d'analyser les applications qui sont devenues, pour mon usage, réellement indispensables au quotidien.

Je crois que tout le monde est d'accord aujourd'hui sur le fait que le mobile est un moyen d'accès au web de plus en plus utilisé, pas besoin d'être un geek-nerd-technophile pour ça, il suffit de regarder n'importe quelle foule de gens pour se rendre compte de l'ampleur du phénomène.

Il paraît même que l'Internet classique est passé devant l'Internet "fixe" depuis peu.

Et avant de critiquer les autres "qui ne sont pas capables de décrocher 2mn de leur écran", autant se tourner un peu sur son propre usage.

Pour ma part, c'est vrai que j'aurai du mal à me passer de toutes les applications suivantes :

Pour me garder au courant et tenir ma veille

Applications mobiles indispensables infos veille

Les applications d'informations sont les premières que j'utilise chaque matin, au petit déjeuner, pour me tenir au courant de l'actualité du moment (en dehors de ce qui concerne le web et la technologie, qui occupe toutes mes journées). Une bonne façon de se lever du bon pied en découvrant toutes les horreurs du monde de bon matin :-\

Cela dit, ça passe peut-être un peu mieux avec un bol de céréale et une tranche de brioche.

Pour tenir une veille efficace autour de mon coeur de métier, le bon vieux flux RSS à encore de beaux jours devant lui, toujours diablement efficace s'il est utilisé avec un outil performant.

L'autre moyen pour moi de ne rien louper de l'actualité web & tech reste les réseaux sociaux, les traditionnels mais aussi les fonctions "sociales"  d'un outil de blogging qui a su trouver sa place sur le net, j'ai nommé Medium qui me suggère une quantité d'articles de qualité.

Mes préférées :

Pour les infos : Actualités et météo de Google, simple et efficace.

Je fais confiance à Feedly depuis un bout de temps maintenant pour mes flux RSS, que j'utilise en majorité depuis ma tablette, mais aussi sur mon smartphone dès que j'ai 5 mn à tuer (transports en commun, files d'attente...). Disponible aussi sur iOS.

Quant à Medium, vous pouvez le retrouver également sur Android et iOS.

Pour rester en contact avec mes clients

Malgré la multiplication des moyens de communication en ligne, l'email reste le roi de l'échange d'informations entre professionnels, et je n'y coupe pas bien entendu. Les notifications sur les appareils mobiles permettent en plus d'être alertés en temps réel et de répondre si nécessaire depuis n'importe quel endroit.

Je n'oublie pas bien entendu le téléphone qui reste un autre moyen d'échange privilégié à titre professionnel, même si j'avoue ne pas utiliser d'application pour cet usage autre que celle fournie par défaut par mon smartphone. Je complète cependant ponctuellement en déplacement avec la VoIP pour des conférences à plusieurs, ou des échanges de fichier / partages d'écran lorsque je suis en déplacement.

Mes préférées :

Je combine Gmail et K-9 Mail pour tous mes mails perso et pro sur mon smartphone et ma tablette (sur iOS : Gmail uniquement, K-9 Mail étant spécifique à Android).

Pour la VoIP, même si je ne le porte pas particulièrement dans mon coeur, Skype reste le plus utilisé, alors je n'ai pas trop le choix (ici sur iOS)

Pour mes déplacements

Pour mes déplacements en voiture, à pied ou à vélo en ville, en ballade dans la campagne, ou en voyage, je trouve les applications de cartographie formidables et je pense même qu'elles sont l'un des apports majeurs de l'Internet mobile.

Mes déplacements en transports en commun sont également facilités par les applications proposées par les sociétés de transport, qui sont généralement loin d'être parfaites mais peuvent tout de même dépanner ponctuellement.

Je pense d'ailleurs que pour les utilisateurs intensifs, une bonne application mobile peut considérablement améliorer leur expérience de déplacement (informations en temps réel sur les retards, faciliter à connaître les itinéraires et les horaires...)

Mes préférées :

Côté cartographie Google Maps reste ma référence (ici pour iOS) Je n'ai pas encore pris le pas d'OpenStreetMap qui est pourtant utilisé par bon nombre d'applications du Play Store, notamment OsmAnd qui est sans doute la plus connue (également sur iOS)

Côté transports en commun, je me perds régulièrement parmi la douzaine d'applications proposées par la SNCF (?!), mais en règle générale c'est celle-ci que j'utilise le plus (ici pour iOS). D'un point de vue plus local c'est l'application des transports de ma ville de résidence, Lyon, qui occupe un peu d'espace sur mon smartphone, m'envoyant des notifications incessantes dès que je l'allume, et n'étant pas fichue de m'avertir en temps réel des perturbations. Mais comme je le disais plus haut, ça dépanne de temps en temps. Vu les notes de la version iOS, ça n'a pas l'air d'être mieux. C'est triste à dire mais ça me fait presque plaisir :-p

Les amateurs de vélo partagé comme moi ont le choix parmi une foule d'applications, personnellement j'utilise la version "officielle" proposé par le gestionnaire du parc de vélo, qui est loin d'être parfaite aussi, mais qui permet au moins de visualiser les stations avec le nombre de vélos et de places disponibles en temps réel (ici pour iOS)

Pour mon organisation 

 

Le numéro 1 toute catégorie dans mon organisation reste mon application d'agenda, qui me permet d'une part de noter mes rendez-vous, mais je l'utilise aussi pour noter toutes les tâches que j'ai à réaliser. Tout est ainsi planifié au fur et à mesure, la meilleure garantie pour moi que tout soit fait, et si possible dans les délais. J'ai pourtant tout essayé, mais je finis toujours par abandonner les listes de tâches "classiques". Je les utilise finalement plus pour gérer mes projets à plus long terme, pour tracer les grandes lignes de la marche à suivre et avoir une vue d'ensemble de ce que j'ai à accomplir. 

Et je suis toujours un grand fan des tableurs que j'utilise un peu à toutes les sauces, y compris pour mon organisation.

Mes préférées :

Google agenda me sert à gérer mes RDV lorsque je ne suis pas à mon bureau (ici pour iOS), mais sinon je n'organise pas mes journées et tâches sur mon mobile, mais à partir de mon PC avec thunderbird.

Côté tableur c'est Google Drive qui me permet de traiter des fichiers en mobilité (ici pour iOS)

J'ai beaucoup parlé de Trello ici, mais au final je me rends compte que je ne l'utilise plus vraiment comme un outil d'organisation, mais juste comme un bloc notes d'idées et un recueil d'articles à lire.

Pour gérer mon entreprise

En dehors des fonctions précédentes qui concernent de près mon entreprise (veille, contact client, déplacements, organisation...), il m'est parfois utile de consulter mes comptes bancaires mêmes loin d'un ordinateur, voire de faire des opérations courantes (sortir un RIB, faire un virement...), alors l'application de ma banque m'a dépanné plus d'une fois.

Sinon une nouvelle fois la bonne vieille suite bureautique permet de travailler sur des documents de n'importe où, donc elle m'accompagne aussi sur tous mes appareils.

Mes préférées :

Inutile de faire de la pub pour une banque plutôt qu'une autre, chacun trouvera son bonheur sur les stores d'applications selon son établissement bancaire.

Toujours Google Drive pour la bureautique, essentiellement Sheets (tableur), Docs (traitement de texte), plus rarement Slides (présentations).

Pour socialiser

C'est certain dans mon cas, voilà bien le type de services que j'utilise aussi bien depuis un ordinateur que depuis un appareil mobile, sans faire de différence particulière.

Je peste régulièrement contre l'application de Facebook qui est au moins aussi complexe et anti-ergonomique que son site web, mais ça ne me freine pas pour l'utiliser comme beaucoup d'entre vous j'imagine.

Mes préférées :

Facebook pour rester en contact avec mes amis, Twitter pour les contacts sympa, ma veille techno, et pour le fun, Pinterest pour découvrir un tas de choses qui me plaisent, un peu Instagram mais rarement... et j'ai presque abandonné Google+ avec le temps :-\

Je n'utilise plus que les applications officielles aujourd'hui, j'ai oublié les alternatives, j'en ai pourtant essayé un paquet mais aucune ne m'a convaincu entièrement.

Pour le contrôle de mon matériel

Je regrouperai deux aspects dans ce paragraphe :

- d'une part la gestion de mes appareils mobiles eux-même, qui n'est pleinement possible qu'à l'aide d'une application de gestion de fichier, pour aller fouiller dans les profondeurs de ses dossiers.

- ensuite la gestion d'autres appareils. Car oui, il est possible de faire un tas de truc utile avec un mobile, pour ma part :

> contrôler le Media Center de ma Freebox : depuis que ma télécommande ne fonctionne plus et que ça me fait mal de claquer 20€ pour en avoir une neuve, la solution de commander ma TV depuis mon smartphone me convient pas mal. Comme ça tout le monde à sa propre télécommande à la maison, et je me rends compte que je perds moins facilement mon smartphone que la télécommande (et entre nous, qui a déjà essayé de faire sonner sa télécommande perdue ?)

> accessoirement aussi contrôler tout ce qui touche à ma Freebox avec une application dédiée,

> enfin il existe un tas d'applications intéressantes lorsque l'on est l'heureux possesseur d'un NAS, y compris pour y accéder à distance.

Mes préférées :

ES explorateur m'accompagne depuis des années pour explorer les entrailles de mes smartphones et tablettes (android seulement)

Freemote pour le Media Center de la Freebox, l'application officielle de Free, pas parfaite d'un point de vue ergonomique, mais la plus agréable que j'ai pu utiliser (et surtout sans pub).

Enfin l'application Freebox Compagnon pour le contrôle total de ma box Internet (ici pour iOS)

Côté NAS je n'ai pas encore exploré toutes les possibilités qui m'étaient offertes, mais Synology propose une foule d'applications (sur iOS aussi)

Pour ma vie privée et ma sécurité

On ne le dira jamais assez, il faut prendre ses précautions sur le web, en particulier je pense depuis nos appareils mobiles en permanence connectés.

Deux outils majeurs pour ça :

- les systèmes de VPN pour ne pas se connecter directement à un site. Indispensable entre autre lorsque l'on se connecte à un réseau Wi-Fi tiers.

- le réseau TOR pour brouiller encore plus les pistes, à condition de ne pas y partager de données sensibles (identifiants / mots de passe entre autres)

Enfin dans un autre genre, j'essaye d'utiliser l'authentification en 2 étapes pour tous les sites web qui me propose cette solution, une sacrée mesure de sécurité supplémentaire. Et si la gestion via SMS est possible, je trouve que c'est bien plus simple à l'aide d'une application dédiée.

Mes préférées :

Côté VPN, je fais confiance à HideMyAss depuis quelques temps, l'application mobile pour Android est hyper simple à utiliser (ici pour iOS)

Pour accéder au réseau TOR depuis un mobile, rien de tel que l'application Orbot et le navigateur dérivé de Firefox Orfox. Je ne connais pas les alternatives sur iOS malheureusement, je compte sur les spécialistes pour compléter ;-)

Enfin, Google Authenticator fait le boulot pour l'authentification en 2 étapes (existe aussi sur iOS)

Pour me détendre un peu après le boulot

Je n'ai jamais été réellement un gros joueur, cela dit j'avoue avoir passé quelques glorieuses heures sur mon PC par le passé. Ces dernières années ma façon de jouer à beaucoup évolué, puisque c'est sur ma tablette que je passe le plus de temps pour cet usage, c'est quasiment la première chose que je fais le soir après une journée bien remplie, pour me vider la tête. Les puristes du jeu vidéo feront sans doute des bonds, mais pour un joueur occasionnel comme moi c'est bien suffisant.

Est-ce que ce sont vraiment des applications indispensables ? Disons qu'elles contribuent à ma santé mentale, alors oui :-D

Mes préférés :

Je suis devenu un gros fan de Dominations que je trouve bien équilibré et vraiment amusant (ici pour iOS)

Sinon dans les traditionnels jeux de sport, PES Club Manager est une pépite pour les amateurs de gestion de club de foot (je n'ai jamais accroché au plus populaire Top Eleven), Real Racing 3 est toujours la simulation auto culte sur mobile, avec sans cesse des nouveautés qui rendent sa durée de vie infinie.

Dans un autre genre j'aime bien me détendre avec un petit Golf Star de temps en temps.

Pour iOS : PES Club Manager, Real Racing et Golf Star.

Pour mes loisirs

Je conçois difficilement ma vie quotidienne sans musique, et sans de temps en temps une bonne tranche de cinéma ou quelques vidéos.

Bien entendu nos appareils mobiles sont aussi à la pointe sur tous ces sujets, nous offrant des applications multimédias et pratiques de qualité.

Mes préférées :

Spotify, qui n'a vraiment d'intérêt je crois que si l'on est abonné, ne pouvant pas écouter exactement tout ce que l'on souhaite dans le cas contraire (ici pour iOS). Je t'en parle de temps en temps ici.

Je complète ponctuellement (mais de moins en moins) avec Google Play Musique pour écouter ma musique stockée "localement" sur mes appareils (existe aussi sur iOS)

Allociné reste ma source principale d'informations pour m'informer sur les sorties cinés, regarder les bandes-annonces, vérifier les horaires près de chez moi, et même pour choisir un programme TV lorsqu'un film que je ne connais pas y est diffusé (ici pour iOS)

YouTube m'accompagne évidemment comme beaucoup d'entre vous pour le visionnage de vidéos en tout genre.

Enfin, je prends souvent un malin plaisir à envoyer tout ce petit monde sur le grand écran de ma TV grâce à ma fidèle Chromecast et son application dédiée désormais nommée Google Home (ici la version iOS)

Pour mes pulsions artistiques

Je joue depuis toujours un peu de musique à mes heures perdues, en pur plaisir personnel ; de la guitare depuis mon adolescence et depuis quelques mois un peu de piano pour enfin pouvoir apprendre à jouer quelques airs qui me fascinent.

Si mon apprentissage de la guitare s'est fait à l'époque avec les bonnes vielles méthodes livre + CD pour les bases techniques, puis en me débrouillant avec toutes les tablatures qui me tombaient sous la main, je profite aujourd'hui de la technologie pour mon nouvel apprentissage, et je peux vous dire que c'est vraiment très confortable.

Mes préférées :

Perfect Piano qui fait défiler les touches au fil de la musique, il "suffit" de reproduire sur son clavier de piano et le tour est joué ! L'application propose une belle collection de morceaux, mais il est surtout possible d'y importer des fichiers midi que l'on peut glaner sur le net, il n'y a donc pas de limite (ici pour iOS)

Dans une moindre mesure j'utilise aussi Piano + / Pianist HD qui propose le même genre de fonctionnalités. Je n'ai pas trouvé l'équivalent sur iOS.

Enfin, j'ai définitivement abandonné les "vrais" accordeurs pour guitare - qui n'ont jamais de piles quand on en a besoin - au profit de leurs équivalents pour smartphone, pour moi c'est gStrings qui fait parfaitement le boulot. Les puristes trouveront peut-être que ce n'est pas aussi précis qu'un appareil dédié, mais pour un gars qui joue essentiellement tout seul dans son salon c'est bien suffisant.

Pour me souvenir de tout

L'un des énormes intérêts d'avoir un appareil intelligent dans la poche, c'est de pouvoir seconder notre pauvre cerveau déjà bien encombré d'informations en tout genre.

J'utilise personnellement mon smartphone pour noter tout ce qui me passe par la tête et que je ne voudrais pas voir s'envoler. Et il y a plusieurs méthodes pour ça :

- évidemment par écrit, avec toutes les applications possibles de bloc-notes, listes...

- également de plus en plus dans mon cas, grâce à l'appareil photo qui capture en 2 clics tout ce que j'ai sous les yeux,

- certains trouveront aussi un intérêt à enregistrer leur jolie voix, pour ma part je ne m'en sers jamais mais pourquoi pas.

Mes préférées :

Tout d'abord l'appareil photo de mes machines, les applications par défaut me conviennent parfaitement, pas besoin d'en faire plus pour moi.

Je notais autrefois tout ce qui pouvait me servir dans l'application Evernote, mais j'avoue que je recherche une alternative depuis le récent changement de politique de l'entreprise qui limite désormais le nombre d'appareils connectables dans la version gratuite. Pourquoi pas l'applications DS Notes qui accompagne mon NAS Synology (ici pour iOS)

J'ai toujours été également un grand utilisateur de Delicious, l'application de bookmarking qui me sert à stocker tous les articles et pages web qui m'intéressent. Malheureusement depuis quelques temps l'application Android déconne totalement chez moi, m'obligeant à passer par le site web dans un navigateur pour enregistrer de nouveaux liens. Dommage, je n'ai pas encore pris le temps de chercher une alternative, mais si cela ne s'améliore pas je devrais m'y coller.

Pour faire un peu de sport

S'il y a certain sport pour lesquels je n'ai aucun besoin d'application pour me motiver ou mesurer mes efforts, en particulier tout ceux qui m'amusent et que je pratique depuis tout petit (football, VTT), passé 30 ans j'ai ressenti comme beaucoup le besoin de faire un autre type de sport, moins fun, mais juste pour entretenir la machine lorsque je n'ai pas l'occasion de faire beaucoup d'activité avec mes semaines chargées.

Je me force ainsi à aller courir de temps en temps, mon statut de freelance me laissant d'ailleurs la liberté de faire une pause au moment où j'en ai le plus envie (ou besoin). Et j'avoue que le coup de pouce d'un "coach" personnel sous forme d'application mobile est pour moi un excellent moyen de me motiver, pour enregistrer mes performances et tenter de me dépasser. Cela ajoute une sorte de dimension de compétition, très utile pour ceux comme moi qui ont du mal à se lancer s'il n'y a aucun défi à relever.

Mes préférées :

Je n'ai pas pris beaucoup de temps pour chercher, mais l'application proposée par le célèbre équipementier américain Nike, Nike+ Run Club, m'a séduit par sa simplicité et son design, et elle m'accompagne depuis quelques mois dans mes footings.

Et elle fait plutôt bien le boulot, enregistrant le parcours sur une carte, avec un tas de statistiques, des petits encouragements vocaux pendant la course, et surtout la possibilité de se voir proposer des programmes d'entraînement adaptés.

Disponible aussi sur iOS bien sûr.

Pour mes vacances et excursions touristiques

Je pense que se retrouver dans un endroit que l'on ne connaît pas décuple l'utilité d'avoir un smartphone dans la poche, avec ses multiples fonctions et surtout son accès à Internet.

Il y a pour moi 4 fonctions qui me sont vraiment essentielles dans ce contexte particulier :

- les applications type guide de voyage, référençant les choses à voir, avec les commentaires d'autres voyageurs, astuces et bons plans,

- les applications de traduction, pour être certain de s'en sortir dans toutes les situations,

- évidemment la cartographie pour ne pas se perdre et rapidement connaître une nouvelle contrée comme sa poche,

- enfin, pour garder des souvenirs de mes voyages, l'appareil photo reste un incontournable... avec une façon particulière de l'utiliser pour moi, j'y reviens plus loin.

Mes préférées :

Je suis fidèle depuis des années à TripAdvisor qui m'aide à trouver les bons plans partout où je vais, grâce notamment aux commentaires des utilisateurs que je remercie d'ailleurs au passage (ici pour iOS)

Les applications de Google restent pour moi les mieux faites pour beaucoup d'usages, avec notamment les incontournables Maps et Traduction (pour iOS : Maps et Traduction)

Enfin, je disais utiliser l'appareil photo de mon smartphone, mais pour tout dire avec modération, car je prends finalement assez peu de clichés, mais... surtout des photos spheres, via l'application par défaut ou via l'application Cardboard Camera de Google (existe aussi sur iOS). Quel bonheur que pouvoir se replonger aux endroits que l'on a aimé comme si on y était ! Le résultat avec ma petite cardboard en carton (dont je t'ai déjà parlé ici) est toujours bluffant, je prends un malin plaisir à montrer mes captures préférées à mes proches.

 

Voilà pour ce petit tour d'horizon, je me rends compte que beaucoup d'applications m'accompagnent désormais au quotidien. Il serait maladroit de dire que je ne pourrais pas m'en passer (comment faisions-nous avant ?!), mais je crois que le confort qu'elles apportent explique en grande partie l'ascension de l'usage de nos appareils mobiles.

N'hésitez pas à partager vos applications préférées dans les commentaires !

 


Mes séries "geeks" préférées

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Mes séries "geeks" préférées

J'avais fait un point il y a presque tout juste un an sur mes films "geeks" préférés, en entendant par là tous les longs métrages traitant de web, technologie, interfaces informatiques futuristes...

Si j'aime bien de temps en temps aller traîner au cinéma, ou regarder un bon film sur ma TV, je suis également amateur de séries à mes heures, et j'avoue être évidemment fortement attiré par toutes celles qui peuvent toucher de près ou de loin à mes domaines de prédilections.

En voici donc une petite sélection, histoire de lancer la discussion et que vous puissiez me donner d'autres idées ;-)

Je n'ai volontairement pas fait de classement, les séries ci-dessous étant variées, même si j'ai quelques préférences bien entendu.

Silicon Valley

Séries TV geek : Silicon Valley

Je vais être clair : si vous êtes fan de web, de développement comme de tous l'écosystème économique qui tourne autour de ce domaine, c'est LA série à ne surtout pas manquer.

Elle raconte l'histoire presque banale d'un développeur de la Silicon Valley et de sa bande de potes, inventeurs d'un algorithme de compression révolutionnaire qui affole les investisseurs de la vallée.

L'humour est présent à chaque épisode, les personnages sont drôles et attachants, avec de multiples références savoureuses à des personnages existants. Pour ceux à l'aise avec l'anglais ici un article énorme qui fait le parallèle.

Je suis fan.

Format : 26mn

3 saisons - 28 épisodes

Diffusion française :OCS Max (3e saison en cours). Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

Person of Interest

Séries TV geek : Person of Interest

Person of interest raconte l'histoire d'un ingénieur génial ayant conçu une intelligence artificielle révolutionnaire capable d'anticiper les événements tragiques avant même qu'ils ne se produisent.

Si l'objectif de départ est de pouvoir contrer la menace terroriste dans une Amérique post-11 septembre, le héros ne peut se résoudre à limiter sa créature à ce seul rôle et entreprend d'empêcher des crimes, en s'associant à un ancien agent de la CIA.

Mais l'existence d'une intelligence artificielle aussi puissante attise évidemment les convoitises pour en prendre le contrôle, ce qui amène nos héros à prendre beaucoup de risques pour le bien de tous.

Placé constamment à la frontière entre la réalité moderne et la science fiction, si quelques raccourcis techniques peuvent parfois prêter à sourire, le tout reste crédible en se raccrochant régulièrement à des événements réels. La série nous rappelle ainsi le pouvoir d'Internet et des IA, actuelles et à venir, et nous pousse à nous interroger sur le développement et notre usage de ces outils.

Les personnages sont parfois caricaturaux mais globalement attachants, et on se prend vite à suivre leurs aventures d'épisode en épisode.

La diffusion s'est terminée récemment sur TF1, personnellement je n'en ai pas manqué une miette et j'ai adoré.

Format : 42 minutes

5 saisons - 103 épisodes

Diffusion française : terminé mi-décembre sur TF1, la série redémarre sur TMC à partir du 7 janvier. Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

Humans

Séries TV geek : Humans

Humans est un remake de la série suédoise Real Humans, diffusée en France sur Arte en 2013-2014, que je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de voir. D'ailleurs je suis preneur de vos avis, surtout si vous avez vu les 2 versions.

Dans un futur proche, ou un présent "alternatif", les humains ne se contentent pas de leurs smartphone pour se simplifier la vie mais disposent dans leurs foyers de "synth", des androïdes ultra-réaliste capables de les décharger de leurs tâches quotidiennes... et bien plus encore.

Sauf que lorsqu'une famille moyenne américaine s'équipe enfin de ce gadget bourré de technologie, elle va vite se rendre compte que ce "robot" est en réalité bien plus que ça...

On se laisse entraîner facilement dans l'histoire bien ficelée de cette série de science fiction réaliste, entraînés par la curiosité du fonctionnement de ces androïdes et des secrets qu'ils renferment.

Je n'ai vu que la première saison diffusée cet été sur HD1, et j'attends avec impatience la suite.

Format : 60 minutes

2 saisons - 16 épisodes (en cours)

Diffusion française : la saison 1 a été diffusée à partir de l'été 2016 sur HD1. Je n'ai pas trouvé d'info pour la saison 2. Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

Mr. Robot

Séries TV geek : Mr Robot

Une histoire qui a tout pour plaire aux passionnés d'informatique, de réseaux et de développement ; celle d'un jeune hacker qui travaille le jour pour une société de sécurité informatique, et consacre le reste de son temps à utiliser ses talents pour espionner la vie de ses proches mais aussi faire tomber les personnes malfaisantes qui peuvent croiser sa route.

La vie de ce brillant ingénieur n'est cependant pas de tout repos, étant à la base à la fois antisocial, schizophrène et accro aux drogues en tous genres. Et cela se complique sérieusement lorsqu'il rencontre un groupe de hackers bien disposés à faire tomber une entreprise particulièrement malfaisante... qui se révèlent être le plus gros client de son employeur.

Si j'ai été emballé par les premiers épisodes, surtout par la partie hacking et ingénierie sociale utilisée par le héros, je me suis un peu lassé ensuite de l'histoire tournant finalement plus autour de la schizophrénie et l'addiction à la drogue du personnage principal.

Je me suis pour le moment arrêté à la saison 1, mais j'imagine que la curiosité me poussera à regarder le début de la suivante.

Format : 45 minutes

2 saisons - 22 épisodes

Diffusion française : depuis octobre sur France 2. Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

The Big Bang Theory

Séries TV geek : The Big Bang Theory

Une série bien plus légère que les précédentes, considérée comme culte par de nombreux geeks, qui j'en suis sûr se trouvent de nombreux points communs avec les héros.

Une bande d'amis scientifiques qui poussent assez loin la caricature du vrai geek ; passionné de sciences, de jeux de rôles, de science-fiction et de comics, ayant bien du mal à communiquer avec les êtres humains "normaux".

Jusqu'au jour où une jolie blonde bien loin de leur univers emménage à côté de chez eux, bouleversant alors peu à peu leurs habitudes pourtant bien ancrées.

C'est drôle et rafraîchissant, bourré de références à l'univers geek, je retrouve personnellement avec plaisir Sheldon & cie à chaque nouvel épisode.

Format : 22 minutes

10 saisons - 217 épisodes (en cours)

Diffusion française : il y a le choix, Saison 9 en cours sur Canal+, saison 7 sur NRJ12, saison 4 sur MTV. Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

Et la prochaine ?

C'est le moment où je vais attendre patiemment vos commentaires pour trouver LA future série dans laquelle me plonger.

Bon, c'est vrai que plusieurs sont encore en cours dans la liste ci-dessus, donc j'ai encore de quoi faire. Surtout que je ne regarde pas que des séries tournant autour de l'univers geek, je suis également avec attention House of Cards (je suis fan), Vikings (je suis fan aussi) ou encore Elementary (j'aime bien).

Cela dit, parmi celles qui me font de l'oeil, je pense par exemple à Black Mirror dont on m'a dit le plus grand bien, ou encore Westworld. Tout avis sur le sujet m'intéresse !

 

Allez, pour me faire une idée, un petit sondage pour connaître vos préférences. N'hésitez pas à compléter en commentaire !

 

 

 

Les applications mobiles méconnues de Google

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Les applications mobiles méconnues de Google

Google est un des géant du web mobile, je ne vous apprends rien, possédant l'un des deux principaux systèmes d'exploitation dédié aux appareils nomades, le célèbre Android qui équipe près de 300 millions d'appareils dans le monde (source)

L'écosystème des services Google y est évidemment bien représenté, mais également sur son concurrent iOS, la plupart des applications les plus célèbres y figurant : Gmail, YouTube, Drive... sans oublier la recherche bien entendu.

Cela dit, la galaxie des applications Google est vaste. J'ai fait l'expérience récemment de cliquer sur le lien de "l'éditeur" d'une application Google du Play Store (ne me demandez pas pourquoi), et j'ai été surpris par la quantité d'applications que je n'avais jamais testé, voire dont je ne n'avais jamais entendu parlé.

Je me suis dit qu'un petit tour parmi elle pourrait vous être utile. Alors bien sûr, les plus prudents qui n'aiment pas trop utiliser les services de la multinationale américaine préféreront chercher des alternatives libres, je ne les blâme pas bien au contraire, quelques bonnes sources à découvrir d'ailleurs ici.

Mais pour revenir aux applications Google, la liste étant longue je les ai classées dans de grandes catégories pour plus de clarté. A noter cependant que c'est un tour non-exhaustif car il existe d'autres applications réservées à des utilisateurs précis, comme Google Wifi, Google Admin... que je n'ai pas listé ici.

 

Photos

Snapseed

Nos appareils mobiles embarquent par défaut de quoi traiter nos clichés de façon basique, mais Google va plus loin avec Snapseed, un outil qui ajoute filtres et réglages en tout genre pour améliorer nos photos.

Le nombre de paramètres modifiables est assez impressionnant, on se prend vite au jeu de tout essayer les premières fois. Un outil puissant et agréable à utiliser comme Google en a le secret.

Disponible sur Google Play et iTunes

PhotoScan, par Google Photos

Un outil simple qui répond à un besoin que nous avons quasiment tous : nous avons dans nos placards ou ceux de nos proches de vieux albums photos avec des souvenirs inestimables, du temps où les appareils photos numériques n'étaient pas encore répandus.

S'il faut bien reconnaître que ces albums "physiques" comportent un charme non négligeable, ils ont l'inconvénient d'être plus difficiles à transporter et partager que leur équivalents numériques, avec en plus la peur de les voir disparaître un jour.

Passer par la case numérisation peut sembler indispensable, mais cela refroidit vite la plupart d'entre nous tant la tâche peut s'avérer fastidieuse.

PhotoScan a justement pour objectif de nous faciliter un peu les choses, en proposant une capture optimisée de nos photos papiers, quelques retouches basiques pour les améliorer, et un enregistrement direct dans Google Photos.

Pas indispensable, mais pratique.

Disponible sur Google Play et iTunes

 

YouTube & vidéos

YouTube Kids

Il y a énormément de contenu sur YouTube, une bonne partie n'étant pas vraiment approprié pour le public le plus jeune.

YouTube Kids permets de donner un accès plus sécurisé au service de vidéo de Google pour les enfants, en limitant le contenu disponible et en permettant aux parents de le paramétrer plus finement.

L'application est bien disponible en France contrairement à ce qui est indiqué dans la description, depuis une des dernières mises à jour.

Disponible sur Google Play et iTunes

YouTube Creator Studio

Les YouTubeurs en herbe comme les plus expérimentés trouveront sans doute cette application indispensable après y avoir goûté, permettant de gérer sa chaîne à partir d'un appareil mobile : accéder à toutes les statistiques de ses vidéos, recevoir des notifications, répondre aux commentaires, gérer les playlists, régler les paramètres...

Disponible sur Google Play et iTunes

YouTube Gaming

Ce sont cette fois les amateurs de jeux vidéos qui trouveront leur bonheur avec cette application, qui est une sorte de concentré de toutes les vidéos de YouTube qui concernent leur loisir préféré.

Disponible sur Google Play et iTunes

 

Musique & sons

Sound Search for Google Play

Pas vraiment une application mais plutôt un widget qui permet de trouver automatiquement le titre et l'artiste d'une chanson que l'on est en train d'écouter, à la manière du célèbre shazam.

J'avoue personnellement ne pas y trouver vraiment d'intérêt puisque la reconnaissance vocale de Google permet déjà de faire ça, et je n'ai pas l'utilité d'avoir un widget dédié, mais pourquoi pas pour les gros utilisateurs de cette fonction.

Disponible sur Google Play uniquement.

 

Communication

Google Duo

Lancé l'été dernier, Google Duo a clairement pour ambition de concurrencer le FaceTime d'Apple, proposant une application de chat vidéo disponible uniquement sur les appareils mobiles.

Une appli extrêmement simple, permettant de communiquer uniquement à 2 personnes et dépouillée de toute fonctionnalité superflue, mais qui est efficace et agréable à utiliser.

Disponible sur Google Play et iTunes

Spaces - Partage en groupe

Google propose tellement d'applications "sociales" que l'on s'y perd un peu, il faut bien l'avouer. Celle-ci a pour but de partager facilement des documents avec de petits groupes, que ce soit à titre professionnel, ou pour des occasions comme une recherche d'appartement, l'organisation d'un événement, etc...

Comme toujours avec Google c'est la simplicité et l'agrément d'utilisation qui peut faire la différence.

Disponible sur Google Play et iTunes

Google Allo

Allo est la réponse de Google à WhatsApp et SnapChat, une messagerie instantanée qui outre les désormais traditionnelles fonctions de messages, stickers et autres dessins sur l'écran, propose en supplément quelques ajouts intéressants comme Google Assistant, sorte d'intelligence artificielle à qui l'on peut poser des questions et qui peut nous suggérer des réponses au cours de notre chat.

A noter aussi un mode incognito pour passer en conversation chiffrée, avec des notifications plus discrètes et des dates d'expiration pour ses messages.

Disponible sur Google Play et iTunes

 

Voyages & déplacements

Android Auto

Android Auto est au départ une version spéciale du système d'exploitation mobile de Google dédiée à nos chères automobiles, réservée aux véhicules équipés.

Mais depuis fin 2016 Google a diffusé sur le Play Store une application qui permet d'utiliser l'interface d'Android Auto sur nos smartphones et tablettes.

Au menu une interface plus épurée pour une utilisation plus facile au volant, pour utiliser la navigation, le lecteur de musique, l'accès à ses notifications, appels et messages. Le tout pilotable plus facilement grâce aux commandes vocales.

Si comme moi vous utilisez votre smartphone comme un vrai GPS de voiture, c'est un confort supplémentaire.

Disponible sur Google Play uniquement.

Google My Maps

Les utilisateurs réguliers de Google Maps savent sans doute qu'ils peuvent créer et enregistrer leurs propres cartes personnalisées. L'application éponyme pour mobile permet de retrouver, modifier ces cartes, et d'en créer de nouvelles.

Disponible sur Google Play uniquement. Attention sur itunes il existe une application "My Maps for Google Maps" qui est payante et n'est pas éditée par Google.

Google Trips - Travel Planner

Une application intéressante pour les globe-trotter, qui réunit en un même endroit les informations utiles en voyage : lieux d'intérêts, idées de visites, toutes les réservations de vols, hôtels, restaurants pour peu qu'elles aient été faites avec un mail Gmail, etc...

Disponible sur Google Play et iTunes

 

Gestion de ses appareils

Android Device Manager

Une application qui apporte juste les fonctionnalités de la page dédiée de Google, qui ne vous sera pas utile tous les jours mais peut vous sauver la mise dans certains cas.

Elle permet en effet de localiser à distance ses appareils Android, les faire sonner si nécessaire, réinitialiser le code de verrouillage de l'écran voire effacer toutes leurs données.

Très utile en cas de perte ou de vol de son appareil.

Disponible sur Google Play.

Fonds d'écran

Une application que j'ai adoptée récemment sur mon smartphone, qui permet d'obtenir de beaux fonds d'écran en provenance de Google Earth, Google+, ou d'autres sources comme 500px, avec notamment la possibilité d'avoir un nouveau fond d'écran automatiquement chaque jour.

On aimerait voir plus de catégories, mais c'est un bon début.

Disponible sur Google Play.

Google Gesture Search

Google gesture Search

Une application que je me rappelle avoir déjà utilisé il y a fort longtemps, peut-être sur mon premier appareil android. D'ailleurs l'interface n'a pas l'air d'avoir vraiment bougée malheureusement.

Elle propose cependant une fonction intéressante : une recherche simplifiée parmi ses applications, contacts, musiques, paramètres et favoris simplement en traçant les lettres du nom recherché sur l'écran.

Utile pour les power-users de smartphones et tablettes.

Disponible sur Google Play uniquement.

Bureau à distance Chrome

Les outils de prise de contrôle à distance d'un ordinateur peuvent rendre de fiers services, par exemple pour accéder à ses données ou logiciels même lorsque l'on ne se trouve pas sur place, pour du travail collaboratif, ou pour donner un coup de main à un proche dans le besoin.

J'en utilise pour ma part régulièrement, et si je préfère personnellement les logiciels dédiés type TeamViewer, il est toujours bon de savoir que Google propose également son propre outil, sous forme d'une application mobile et d'une extension pour son navigateur Chrome.

Disponible sur Google Play et iTunes, avec ici l'extension pour Chrome.

 

Découverte

Google Goggles

De mémoire une des applications les plus anciennes de Google sur Android, qui n'a finalement jamais vraiment percé auprès du grand public. Elle est pourtant assez impressionnante, permettant d'obtenir des informations utiles à partir d'une simple photo, que ce soit d'une oeuvre d'art, d'un code barre, d'un site célèbre, et plein d'autres fonctionnalités que je vous laisse découvrir.

Disponible sur Google Play uniquement.

Google Arts & Culture

Une application qui plaira sans doute aux amateurs d'art, qui propose d'explorer des artistes, oeuvres, expositions, collections... sous de multiples formes. On se surprend vite à se perdre par plaisir parmi les pages de l'application plutôt bien faite. Je recommande.

Disponible sur Google Play et iTunes

A noter l'existence d'une déclinaison pour les amateurs de réalité virtuelle.

 

Professionnel

Google My Business

Une application qui s'adresse à un public particulier, mais qui me semble tellement importante pour ceux-ci que je ne pouvais pas passer à côté : My Business permet aux entreprises de toute taille de gérer leur profil Google en ligne, avec leurs coordonnées, horaires d'ouverture et autres informations, d'être notifié des citations et de répondre aux commentaires, sans oublier des outils de suivi et de statistiques.

Disponible sur Google Play et iTunes.

 

Divers

Google Écriture manuscrite

Une application qui ne sera pas utile à tout le monde, qui permet simplement d'écrire en mode manuscrit avec son doigt ou un stylet, la reconnaissance d'écriture faisant le reste. Pourquoi pas.

Disponible sur Google Play uniquement.

Contacts de confiance

Une idée intéressante : cette application permet de définir des contacts avec lesquels on peut partager certaines informations essentielles, notamment sa position en cas de problème, et permettant même à nos proches de solliciter une réaction de notre part en cas de doute.

Une application qui peut être utile en ces temps tristement troublés.

Disponible sur Google Play.

Crowdsource

Google Crowdsource

Pour les altruistes qui sont prêts à donner un peu de leur temps pour aider à améliorer les applications de la multinationale, l'application Crowdsource permet d'accomplir de petites tâches simples, comme traduire de courtes phrases, aider à la reconnaissance d'écriture...

Un système de badge en récompense permet de rendre le tout un peu plus fun.

Sur Google Play uniquement.

Google Opinion Rewards

Peut-être pour contrebalancer l'application précédente qui demande de donner du temps gratuitement, celle-ci propose d'être rémunéré pour répondre à quelques sondages qui seront bien utiles aux entreprises participantes.

Ne vous attendez pas à devenir millionnaires, mais pourquoi pas.

Disponible sur Google Play uniquement.

 

Voilà pour ce tour d'horizon des applications Google peu connues, j'espère que vous avez fait de belles découvertes.

N'hésitez pas à faire vos retours en commentaire sur celles que vous utilisez.

 

Les éléments indispensables à considérer avant la création de votre site web

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Les éléments indispensables à considérer avant la création de votre site web

Ceux qui passent régulièrement ici le savent sans doute ; je me suis lancé à temps plein en tant qu'intégrateur / développeur web freelance il y a bientôt 2 ans. Depuis, je mange des sites web tous les jours, pour mon plus grand plaisir car même si tout ne peut pas être rose en permanence, je peux vous assurer que je suis heureux de me mettre au boulot chaque matin (oui, ça existe).

Mon temps est divisé en deux grands types d'interventions ; d'une part comme prestataire freelance auprès d'agences web pour des missions variées, de l'autre comme "webmaster / créateur de site", dans le sens où je prends en charge sans intermédiaire la création de sites de A à Z pour les besoins de petites entreprises, associations, artisans...

Et même si chaque projet est différent, je retrouve bien entendu des similitudes, en particulier sur le processus qui conduit à leur démarrage. Et c'est malheureusement dès cette étape que de nombreuses erreurs sont commises si l'on n'a pas pris le recul et le temps d'analyse nécessaires.

Car avant de considérer l'esthétique, la technologie utilisée, le beau slider avec nos magnifiques photos de produits que l'on va mettre en page d'accueil... il y a quelques questions fondamentales à se poser.

J'ai pensé que poser ici clairement ces questions pourrait être utile, autant pour mes clients actuels et futurs que pour les internautes de passage ici.

Un site web... mais pourquoi faire ?

photo pixabay

La plus mauvaise raison de se lancer dans un chantier de création de site web est justement de ne pas vraiment en avoir ; le faire juste "parce qu'il le faut", "parce que tout le monde le fait", sans se questionner sur nos besoins et nos objectifs précis.

Ils peuvent être variés et multiples, quelques exemples :

  • présenter son activité aux curieux qui recherchent des informations sur nous,
  • se faire connaître,
  • présenter la liste de ses produits et services pour donner envie aux clients de visiter notre magasin / nous contacter,
  • vendre directement des produits,
  • se distinguer de ses concurrents,
  • créer une base de données de clients / prospects / contacts / produits...,
  • présenter un événement / inscrire les participants,
  • répondre à des questions courantes que l'on vous pose habituellement par téléphone, mail ou courrier (et donc diminuer votre charge de travail)
  • ...

Cette analyse est primordiale, car elle permettra de définir clairement ce que doit être (et ne pas être) le futur site, en déterminant :

  • le type de site à créer (site vitrine, site marchand, plateforme d'actualités,...)
  • une première idée des différents éléments indispensables / facultatifs que l'on devra y trouver,
  • une idée du budget à y consacrer. Vous comprendrez aisément que l'enjeu n'est pas le même entre un site "vitrine" présentant vos activités et répondant aux questions pratiques de vos clients, et un site e-commerce générant une grande partie de votre chiffre d'affaires.
  • éventuellement pour ceux qui ont quelques connaissances en la matière, une première idée de la ou des technologies à utiliser. Il est encore un peu tôt pour aller au bout, mais on peut au moins restreindre entre l'utilisation d'un outil de gestion de contenu ou non (CMS type Wordpress, Drupal, Prestashop...), d'un CMS spécialisé dans le e-commerce ou non... Bien entendu prendre l'avis de professionnels sur le sujet me semble indispensable.

Qui sont les cibles ? Quelles sont leurs attentes ?

photo pixabay

Dans le processus de création d'un site Internet, il est assez facile de tomber dans le panneau de développer un outil qui nous plait, avant de considérer vraiment quelles sont nos cibles, leurs attentes et leurs besoins.

La réponse à cette question découle généralement assez logiquement de l'étape précédente :

  • si notre objectif est de vendre des produits, la cible sera les clients qui veulent acheter nos produits, mais sans doute aussi obtenir des informations pratiques (caractéristiques détaillées du produit, délai et mode de livraison...)
  • si notre objectif est de permettre l'inscription à un événement, la cible sera les visiteurs potentiels qui veulent obtenir des informations utiles et s'inscrire facilement,
  • ...

Cette analyse sommaire peut (ou doit ?) aller beaucoup plus loin avec la technique des personas.

C'est une technique très utilisée en design et en marketing qui consiste à décrire assez précisément des personnes fictives correspondant à un ou plusieurs "profils types" d'utilisateurs de notre site. On décrit ainsi généralement :

  • des éléments basiques de leur identité pour les rendre "réelle",
  • des caractéristiques pouvant influer sur leur expérience avec notre site (familiarité avec le web, patience,...)
  • leurs objectifs
  • des scénarios de leur utilisation du site

L'objectif est de se mettre réellement "dans la peau" de la ou des cible(s) de son site web, afin de s'assurer de répondre du mieux possible à leurs besoins.

Pour en savoir plus sur le sujet :
- la définition sur Wikipédia,
- Apprendre à construire des personas

Quelles sont les actions que vos cibles devraient faire à l'issue de la visite sur votre site ?

photo pixabay

C'est à nouveau une question qui suit logiquement la précédente ; la description des différents utilisateurs de notre site web et de leurs attentes permet de définir précisément quelle actions on souhaiterait qu'ils effectuent à l'issue de leur visite :

- acheter un produit,
- vous contacter (par formulaire de contact, mail, téléphone, visite sur votre site...)
- se souvenir de vous,
- s'inscrire à votre événement,
- s'inscrire à votre newsletter ou vous suivre sur les réseaux sociaux,
- partager votre contenu sur les réseaux sociaux,
- ...

Toute la conception du site web devra alors être pensée pour faciliter l'atteinte de cet objectif.

On entend très souvent parler du terme de "call to action" dans le marketing web, désignant généralement les boutons bien visibles représentant l'action principale souhaitée par le propriétaire du site : "Ajouter au panier", "M'inscrire à la newsletter", "Contactez-nous"...

On s'assurera bien sûr que ces boutons d'actions soient bien mis en évidence, mais ce n'est pas tout ! La structure complète du site doit être pensée pour une navigation aisée, une information complète du visiteur pour qu'il puisse en toute circonstance atteindre son objectif... et donc le vôtre.

Que font vos concurrents / partenaires / clients, ou simplement d'autres sites du secteur ?

photo pixabay

Mieux vaut ne pas avoir d'oeillères dans le monde très riche et en perpétuel mouvement qu'est Internet. Si c'est un des pré-requis des professionnels du secteur de se tenir informé sur ce qui se fait, les évolutions, les bonnes et mauvaises pratiques, je recommande aussi souvent à mes clients de s'intéresser à ce qui se passe dans leur propre secteur d'activité.

Je leur demande ainsi s'ils connaissent les sites de leurs concurrents, partenaires, clients / fournisseurs... ainsi que ce qu'ils y trouvent pertinent, utile, ou juste bien fait à leur yeux.

Cela permet de garder un oeil sur ce qui existe dans le secteur, éventuellement de vérifier que l'on n'a rien oublié dans sa propre analyse, voire de nous donner quelques bonnes idées.

Attention, il ne s'agit pas pour autant de devenir une copie conforme de ce qui existe déjà, bien au contraire ! L'idée est justement de pouvoir déterminer comment se démarquer. J'y viens justement.

Comment vous démarquer ? Qu'est-ce qui fait votre différence ?

photo pixabay

Tout le monde "veut être sur Internet", tout le monde créé sa page Facebook ou lance son site web, mais si l'on oublie les quelques étapes de réflexions précédentes on se retrouve malheureusement avec une multitude de sites identiques qui n'ont que peu de chance de retenir l'attention de l'internaute de passage.

Il ne s'agit pas pour autant de chercher à tout bouleverser en cassant les codes existants, c'est même plutôt dangereux si on ne sait pas précisément ce que l'on fait.

Mais il faut bien réfléchir en amont sur ce qui fait notre particularité, notre valeur ajoutée, ce qui nous démarque de la masse existante. Cela ne s'applique pas d'ailleurs qu'au site web, puisque c'est la réflexion globale qui doit être menée pour définir l'identité d'une marque.

On entend parfois parler de l'anagramme anglophone UVP pour Unique Value Proposition :  qu'est-ce qui fait mon identité, la promesse de ma marque, qu'est-ce qui me différencie de la concurrence ?

Un site Internet est un excellent moyen de rappeler ces éléments, et doit donc être pensé pour les intégrer.

Pour en savoir plus sur le sujet :

De l’USP (unique selling point) à l’UVP (unique value proposition): évolution d’un concept
 

Comment allez-vous assurer sa visibilité ?

photo pixabay

Croire qu'il suffit de mettre en ligne quelques pages dans l'immensité du web pour connaître dès le lendemain la notoriété est se bercer de douces illusions.

Il existe de nombreuses façons de faire connaître son site, mais il vaut sans doute mieux commencer à y réfléchir en amont :

  • si on cherche le meilleur positionnement sur les moteurs de recherche, cela commencera dès le départ par une bonne structuration du site : arborescence des pages, hiérarchie des contenus, bonne utilisation des balises HTML et des balises META... C'est une base indispensable à n'importe quel site web.
  • si on cherche une bonne diffusion sur les réseaux sociaux il faudra veiller à bien positionner les boutons de partage, les boutons d'abonnements à son compte, voire à envisager l'utilisation de widgets proposés par les réseaux... sans oublier de réfléchir à la bonne façon de diffuser le contenu que l'on va ajouter sur le site : il est par exemple possible de programmer une diffusion manuelle ou automatique directement à partir du site, sans avoir à se connecter sur les pages de chaque réseau.
  • si on cherche à promouvoir sa newsletter il faudra mettre en bonne place le formulaire d'abonnement, et réfléchir au système de création / diffusion de cette newsletter (sera-t-il interne au site ? ou préférera-t-on utiliser un outil externe ? dans ce dernier cas quelle intégration possible avec le site ?...)
  • ...

Il ne faudrait pas oublier les actions de promotion que je qualifierai "d'externe" au site que l'on pourra faire une fois le site en ligne : si certaines sont gratuites et pourront être pensées a posteriori (promotion interne, ajout de l'adresse à sa signature de mail, diffusion à son réseau de contacts...), ne pas négliger des actions plus couteuses comme l'appel à une agence spécialisée dans le SEO, ou l'achat de publicité ciblée... Je pense que ces options sont à envisager dès la phase de réflexion, ne serait-ce que pour se demander si leur budget sera compris dans l'enveloppe global de la création de votre site.

Comment allez-vous le faire vivre ?

photo pixabay

Il ne faut pas non plus imaginer que le travail est terminé une fois le site mis en ligne. Au contraire même, c'est là que tout commence !

Pour être utile, visible, efficace, un site web doit vivre, la plupart du temps en étant enrichi de nouveaux contenus (produits, services, articles d'actualités...) et dans tous les cas en étant au moins mis à jour régulièrement (coordonnées, horaires d'ouverture...) Rien ne fait plus mauvaise impression qu'un site web au contenu obsolète, faisant ainsi contre-emploi par rapport à son but initial.

Pas de secret, cela demande aussi d'y consacrer un peu de temps, et donc de se poser quelques bonnes questions dès le début : qui s'en chargera ? Est-ce quelqu'un en a les compétences en interne ? (ne pas négliger l'importance de la documentation et / ou de la formation lors des demandes de devis) Quelle périodicité pour les mises à jour / ajout de contenus ? Et côté technique, qui s'occupera de la maintenance ? A-t-on les compétences en interne ? Ou doit-on également demander à un prestataire ?

 

Bien, avec tout ça vous devriez déjà partir sur de bonnes bases, et vous avez désormais les cartes en main pour débuter la rédaction d'un cahier des charges détaillé que vous pourrez diffuser pour trouver un prestataire. Ce sera sans doute l'objet d'un prochain article.

Certains remarqueront peut-être que je n'ai pas détaillé la question du budget dans cet article, c'est à mon avis un peu tôt sans avoir le cahier des charges qui va détailler les fonctionnalités demandées. Néanmoins comme il est toujours utile d'avoir quelques chiffres en tête, j'ai déjà balayé un peu le sujet.

Et comme toujours, n'hésitez pas à compléter et / ou poser des questions en commentaire.

 

Sources et compléments :

Création site web professionnel : 10 conseils essentiels (infographie)

Own a Business? These Website Mistakes Could Cost You Money

et bien sûr avant tout ma propre expérience ;-)

La concentration du freelance (ou pourquoi ce blog est en pause depuis 8 mois)

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La concentration du freelance

J'ai presque honte.

Le dernier article sur ce blog remonte à plus de 8 mois, moi qui m'évertuais autrefois à écrire régulièrement, même si mon rythme de publication s'était quelque peu affaibli au fil des années.

Mais 8 mois ! Que m'arrive-t-il donc ? Ai-je définitivement abandonné ce moyen d'expression que je chérissais tant ? Me suis-je laissé convaincre par les pseudo-prédicateurs du web qui annoncent sans relâche la mort prochaine des blogs ? Ai-je cédé à la tentation de ne plus qu'écrire que par réseau social interposé ?

Pas tout à fait.

Je fais face en réalité à un phénomène que connaissent bien tous les travailleurs indépendants et autres entrepreneurs.

La concentration du freelance... ou le besoin vital de fixer ses priorités

Concentration freelance environnement flou

photo pixabay

S'il y a bien un élément à appréhender lorsque l'on travaille à son compte, c'est celui d'évoluer quotidiennement dans un contexte totalement flou. Flou sur la charge de travail, flou sur la visibilité financière, flou sur l'intérêt voire le sérieux des missions qui nous sont proposées, flou sur la multitude de tâches à faire entrer dans ses journées. D'abord le travail pour le compte de ses clients, mais aussi le service après vente, la prospection, l'auto-formation, les tâches administratives, le relationnel avec les clients-prospects-partenaires-concurrents...

Loin de moi l'idée de me plaindre de cette situation professionnelle. J'ai sciemment choisi la liberté plutôt que la sécurité, et je ne l'abandonnerai pour rien au monde.

Elle m'a cependant fait me rendre compte de l'importance capitale de prioriser absolument tout. Dois-je répondre d'abord à ce client ? Faire patienter celui-là ? Lever un peu le pied côté mission pour me consacrer à mes projets perso ?... Et bien entendu, les tâches considérées comme non-essentielles sont souvent reportées indéfiniment.

C'est ainsi que l'écriture de mes articles s'est considérablement ralentie, jusqu'à cet arrêt complet qui m'a conduit jusqu'à aujourd'hui.

Pourquoi considérer l'écriture sur ce blog comme une tâche me direz-vous ? C'est vrai, lorsque j'étais salarié c'était sur mon temps libre que je bloguais. Mais c'est cette fois une question d'équilibre personnel ; le web étant devenu mon métier, je passe jusqu'à 10h par jour devant mon PC, autant dire que je me force à m'en éloigner un peu le reste du temps.

Dois-je donc me résoudre à abandonner ce blog ? 

Des bonnes résolutions pour relancer la machine ?

Résolutions 2018

photo pixabay

Je ne suis pas un grand fan de la tradition annuelle à base de "meilleurs-voeux-bonne-année-et-surtout-la-santé". C'est cela dit l'occasion de faire un point sur ses priorités à défaut de le faire le reste du temps, tête dans le guidon oblige.

Et pour ce début d'année le constat est simple : j'aime ce blog. Je l'ai de plus toujours vu comme un espace d'expérimentation, et comme une part importante de mon identité numérique, qui peut m'être aussi utile à titre professionnel.

Faire ce constat est une première étape nécessaire. Mais comment trouver du temps pour m'en occuper ? 

Tout d'abord en me forçant à lui consacrer une case sur mon agenda. J'ai donc programmé une heure chaque soir pour laisser courir mes doigts sur le clavier, autrement que pour écrire des lignes de codes. Je ne dis pas que je m'y tiendrais tous les jours, surtout en cas de surcharge de travail, mais l'idée est de remettre l'habitude en route.

Je compte aussi pour me motiver sur le fait que je me sois remis à lire assidûment. L'ami Cascador faisait récemment le pont entre lecture et écriture, pour ma part la lecture me donne l'envie irrémédiable d'écrire. De la même façon qu'écouter de la musique m'a toujours donné envie de jouer d'un instrument.

Et puis il faut dire que j'ai plein d'idées dans mes cartons, y compris celle d'une refonte complète de ce blog, plus orienté vers le "story-telling"... mais je n'en dis pas plus pour le moment, tâchons déjà de reprendre en douceur !

Je vous souhaite à tous une excellente année 2018.

Typologie non-officielle des métiers du web : les chefs de projet

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Typologie non-officielle des métiers du web : les chefs de projet

S'il y a bien une chose qu'ont pu constater les vieux comme moi qui ont quasiment connu l'origine du web, c'est que ce fantastique milieu s'est fortement professionnalisé au fil des années. C'est ainsi que tout un tas de nouveaux métiers ont vu le jour pour essayer de créer / modifier / personnaliser / monétiser son petit bout d'Internet.

Comme je fais partie de ce petit monde depuis maintenant quelques années, j'ai eu envie de te le décrire depuis ma petite lorgnette personnelle, celle d'un développeur freelance.

C'est avant tout pour rigoler, hein, je ne veux froisser personne, c'est donc une grosse caricature dans laquelle chacun pourra se reconnaître ainsi que ses clients / concurrents / partenaires. Personne d'ailleurs ne correspondra à 100% à l'un ou l'autre profil, mais sera sans doute une synthèse d'un peu tout ça.  

C'est donc le début d'une petite série qui commence aujourd'hui avec un individu singulier qui se veut être le chef d'orchestre de tout projet web qui se respecte ; j'ai nommé le / la chef de projet web (*).

Voici donc selon moi les principaux types de cette étrange espèce friande de planning, tableaux de suivi, reporting et autres listes de tâches :

Le désorganisé

Chef de projet désorganisé

photo pixabay

Assez commun, il se reconnait facilement en t'appellant le vendredi à 18h pour savoir si tu peux bloquer 5 jours pour lui la semaine suivante.

Ses projets sont toujours urgents et lancés à la dernière minute, et lorsque tu as livré ta part dans les temps il peut se passer des semaines avant d'avoir les premiers retours.

Le plus : pour les freelances, il peut dépanner le jour où un trou dans l'emploi du temps se libère à la dernière minute ; il aura forcément quelque chose sur le feu à traiter. A traiter pour hier par contre.

Le moins : bien entendu tu devras lui dire non une fois sur 2, ou négocier âprement pour trouver 1 heure ou 2 de-ci de-là pour le dépanner.   

Le désorganisé - version documents et outils

Chef de projet désorganisé outils

photo unsplash

Celui-ci peut très bien gérer son planning comme un chef, en revanche il n'arrive pas à se mettre d'accord avec lui-même pour choisir le bon moyen de communiquer avec tout le petit monde qui l'entoure.

Tous se retrouvent donc à gérer les tâches du projet avec 3 tableaux Excel, 6 PDF, 3 documents Word, 2 powerpoint, 1 trello, plus un vrai outil de gestion de projets / tickets qui vient se greffer en cours de projet, mais en version usine à gaz sortie des années 90 que personne ne comprend vraiment. Et que du coup personne n'utilise bien sûr.
Ne rigolez pas, c'est du vécu (à peine exagéré).

Le plus : pour les fourbes qui n'assument pas d'avoir oublié une tâche quelque part, ils peuvent toujours dire qu'ils ont posé une question à la page 3 du document 2 version 1.18.16. Personne n'ira vérifier.

Le moins : dans ces conditions tu peux être sûr que chaque participant au projet aura zappé au moins une tâche ou information essentielle. Ou même que certains membres finiront par ne jamais réapparaître, noyés sous l'infinie documentation ayant trait au projet. 

L'oeil qui voit tout

Chef de projet contrôle

photo pixabay

Celui-ci est en permanence sur le dos de tous les participants au projet : il appelle 6 fois par jour, demande de faire un point à la fin de chaque 1/2 journée, plus 3 réunions avec le client par semaine.

Il veut généralement tout contrôler : les outils utilisés, les échanges entre tous les prestataires et avec le client, et que chacun inscrive à la minute près le temps passé pour chacune des tâches.

Le plus : il est au courant de tout, et sais donc précisément l'état d'avancement du projet, les problèmes rencontrés, etc... 

Le moins :évidemment avec autant de reporting difficile de ne pas exploser le timing si cela n'avait pas été intégré au départ. Ce qui bien sûr n'est jamais le cas.

Le solitaire

Chef de projet solitaire

photo unsplash

C'est l'exact opposé du précédent : il te fera le brief de lancement, et tu n'en entendras plus parler jusqu'à la livraison si tu ne le sollicites pas pour lui poser des questions.

Le plus : ce sentiment grisant, d'être LIBÉRÉ, DÉLIVRÉ... limite livré à soi-même. Ce qui peut très bien convenir à certains prestataires expérimentés friands d'autonomie.

Le moins : cela ne convient pas à tout le monde, certains auront du mal à s'impliquer en l'absence de chef d'orchestre. Sans compter évidemment les risques d'incompréhension et le manque de suivi du projet.

Le borné

Chef de projet borné

photo unsplash

Tu ne sais pas comment c'est arrivé, peut-être l'envie de réitérer le succès d'un précédent projet qui s'est particulièrement bien déroulé, mais il a une idée très précise sur le moindre élément qui a trait au projet, et accepte difficilement d'en déroger.

Charte graphique, outils de développement, stratégie SEO,... tout y passe, et les spécialistes qu'il doit faire travailler ont bien du mal à imposer leurs idées.

Le plus : au moins tout le monde à un cap précis à suivre... et les contraintes qui vont avec.

Le moins : évidemment avec cette façon de faire difficile de répondre du mieux possible au besoin du client, dans les meilleurs délais, au meilleur prix.

L'indécis

Chef de projet indécis

photo pixabay

Il change d'avis 10 fois par jour, soit après qu'un prestataire ait parlé plus fort que les autres, soit parce que le client a eu nouvelle idée et qu'il n'a surtout pas voulu le contredire, soit tout seul juste parce qu'il a lu un truc sur Internet qui lui a semblé pertinent sur le moment... jusqu'à sa prochaine découverte.

Le plus : impossible de s'ennuyer à cause d'un projet qui ronronne, d'un cahier des charges stable et d'une méthode de travail fixe...

Le moins :  ce projet ne finira jamais, crois-moi.

Le paumé

Chef de projet perdu

photo pixabay

Bon celui là est extrême, personnellement je n'en ai jamais rencontré (du moins pas à ce point là), mais je suis sûr qu'il existe : tout le monde se demande quelle erreur de parcours il a suivi pour arriver là, car il ne comprend visiblement pas grand chose au web, a des notions très vagues de la façon de conduire un projet, et galère à utiliser le moindre outil informatique, comme une poule qui aurait trouvé un couteau (j'adore cette expression. Disons que c'est mon "poudre de perlimpimpin").

Le plus : l'occasion idéal de développer tes compétences de chef de projet, en plus de celle que l'on te demande pour cette mission.

Le moins : pas sûr qu'on te paye la facture supplémentaire pour avoir exercé 2 métiers en même temps.

Le webmaster

Chef de projet webmaster

photo pixabay

Mon préféré, celui-ci connaît son sujet et a des notions sur tout ce qui se trouve en périphérie, que ce soit le développement, le webdesign, le marketing numérique... En gros il possède ce que j'appelle une "culture web", qui fait qu'il se balade comme un poisson dans l'eau à son poste.

Pour prendre l'exemple du développement : il connaît en gros les différents langages qui existent, a quelques notions en HTML / CSS, sait quels sont les CMS et frameworks du moment et à une idée des avantages et inconvénients, sait à quoi sert un dépôt GIT... Bref tu peux discuter avec lui tranquillement sans qu'il fasse de gros yeux comme si tu venais d'une autre planète.

Le profil qui a mon sens devrait être recherché en priorité par les agences. De mon point de vue de développeur, forcément partial ;-)

Le plus : Il possède souvent son ou ses propre(s) site(s) web à côté sur lesquels il expérimente plein de choses.

Le moins : attention à l'excès de confiance pour celui qui sait plein de choses et serait tenté d'imposer ses choix sans être réellement un spécialiste. 

 

Alors, qui s'est reconnu ? C'est bon je n'ai vexé personne ? ( si oui il ne faut pas hein, dans l'ensemble je vous aime bien).

Cette liste étant loin d'être exhaustive, n'hésitez pas à ajouter d'autres idées en commentaires bien entendu. Pas de raison qu'il n'y ait que moi qui bosse.

Pour le prochain article j'hésite entre m'attaquer aux graphistes / webdesigners ou une auto-critique sur les développeurs, j'ai de la matière ;-)

 

(* puisque le sujet est largement d'actualité : j'ai fait tous les accords au masculin dans cet article uniquement pour faire court, mais je travaille autant avec des chefs de projets homme que femme, et globalement ils se placent tous aussi bien dans chacune des catégories de cet article. Voilà c'est dit)

 

Révélation : auto-entrepreneur, ce n'est pas un métier

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Révélation : auto-entrepreneur, ce n'est pas un métier

Les uns y voient une évolution incontournable et salutaire de la façon d'appréhender le monde du travail, les autres une attaque sans précédent contre des décennies de lutte pour le code du travail, toujours est-il que le statut d'indépendant ne laisse pas indifférent, à en croire les relais médiatiques dont il bénéficie régulièrement.

J'ai personnellement du mal à être objectif sur le sujet, m'épanouissant avec bonheur sous ce statut depuis quelques années. Cela dit... je suis loin, très loin de le conseiller à tout le monde. Et je bondis régulièrement lorsque je lis ou j'entends des inepties à ce sujet, que ce soit pour en faire la promotion, ou au contraire pour le dénoncer.

C'est ainsi que je suis tombé au hasard sur un tweet qui m'a tout de suite parlé.

(merci Orange Médiatique, bonne source d'infos pour les freelances en passant)

Je ne vous cache pas mon incrédulité quant au contenu de l'article cité : établir un tas de généralités à partir de l'échec d'une seule auto-entrepreneuse, qui a écrit un livre pour raconter ses expériences, cela me semblait un raccourci journalistique un peu médiocre, mais qui ne méritait pas que j'y accorde plus d'intérêt.

C'est lorsque je suis tombé quelques jours plus tard sur ce second article de promotion du bouquin que j'ai commencé à bouillir de lire autant d'absurdités.

Voici donc un petit mix de tout ça avec quelques évidences qu'il me semblait utile de rappeler.

Dans auto-entreprise, il y a... entreprise (hé oui)

Auto-entreprise

photo unsplash

Mais au fait : quel est son coeur de métier ? 

Je ne connais personnellement pas d'entreprise viable qui ne sache pas précisément ce qu'elle sait faire et ce qu'elle peut proposer à ses clients. Dans le cas de l'auto-entreprise, la force de travail principale c'est vous, il est donc plus que nécessaire d'évaluer les compétences que vous pourriez utiliser pour vos futurs clients.

Et n'imaginez pas qu'il suffise d'avoir monté 2 sites Wordpress dans sa vie pour pouvoir se prétendre "webmaster", ou d'avoir 2000 abonnés sur les réseaux sociaux pour être community manager. Car cela ne suffira certainement pas pour se faire une place parmi la multitude de concurrents, et surtout pas pour satisfaire vos futurs clients. Oui, car n'oubliez pas qu'ils payent pour le service que vous êtes censés leur rendre.

Alors bien sûr, on peut imaginer "réunir une petite équipe" pour compléter les compétences qui nous manqueraient, mais... il faudra bien les payer, et le statut d'AE n'étant pas fait pour embaucher se seront vraisemblablement aussi des freelances, avec pour eux aussi des cotisations sociales à payer, des charges, une marge à prendre pour vivre... autant dire qu'il faudra être certain de votre valeur ajoutée pour pouvoir vous y retrouver.

Avoir le sentiment de n'être qu'un opérateur multitâche mal payé, c'est peut-être révélateur que l'on ne propose aucune valeur ajoutée pour laquelle des clients seraient prêts à payer décemment.  

Le défi d'une entreprise : trouver (et fidéliser) ses clients

C'est sûr que rien n'est simple au début, surtout si on démarre de zéro. Il faut du temps pour se faire un carnet d'adresse, des clients initiaux qui pourront peut-être un jour se muer en clients réguliers, voir en prescripteurs pour d'autres contrats... il faut s'attendre à devoir se serrer la ceinture au moins quelques mois.

Même après plusieurs années d'activité, il m'est toujours difficile personnellement d'avoir une visibilité au-delà de quelques mois.

Cela dit si vous n'arrivez pas à vous en sortir au bout de la première année, il est sans doute plus que temps de faire une bonne remise en question... de vous-même, avant de critiquer le statut. Le secteur d'activité choisi est-il complètement bouché ? Vos tarifs sont-ils compétitifs par rapport à la concurrence ? Avez-vous réussi les missions qu'on vous a confié ? Si oui pourquoi n'ont-elles pas débouchées sur d'autres contrats ? 

Bien intégrer que l'on passe d'une relation employeur-salarié à une relation client-prestataire

Je ne résiste pas à l'envie de reprendre un extrait de l'interview : 

"Quand quelqu'un embauche un autoentrepreneur, il pense qu'on doit être tout à lui. Il se conduit moins bien qu'avec un salarié. Un salarié a des droits. L'autoentrepreneur, qui va-t-il saisir ? Et dans quel délai ?"

Cette phrase me laisse penser qu'un déclic ne s'est pas fait dans la tête de cette néo-indépendante : en tant qu'auto-entrepreneur vous êtes chef d'entreprise (si si), et vous êtes donc libre de conclure des contrats avec d'autres entreprises.

Personne ne vous embauche, personne n'est votre "employeur" (terme utilisé également dans l'article). Si votre client pense que vous êtes tout à lui, c'est peut-être que la relation que vous avez instauré n'est pas bonne. Ou que vous n'auriez pas dû accepter de travailler avec lui.

Des tâches administratives trop complexes, vraiment ?

Si les histoires déprimantes autour de feu le RSI ne manquent pas, il faut tout de même avouer que le statut d'auto-entrepreneur représente le degré zéro des difficultés administratives si on le compare aux autres statuts d'entreprises.

La création peut quasiment se faire en quelques clics, et s'il y a quelques obligations à bien intégrer (obligation de posséder d'un compte bancaire distinct,...) vous vous en sortez ensuite avec une déclaration de chiffre d'affaire par trimestre, hyper simplifiée, et quelques paperasses supplémentaires à remplir / payer de temps en temps (CFE et autres joyeusetés). Je caricature mais c'est à peine plus complexe.

Moi qui souffre pourtant d'une "phobie administrative" que certains ex-secrétaire d'état connaissent bien, je dois bien dire que la tâche est loin d'être insurmontable. Même si je râle régulièrement face à l'inertie de l'administration lorsque je dois régler un quelconque problème, ce qui m'est arrivé quelques fois. Mais sauf gros accident, je pense que quiconque qui sait lire, compter, et aller chercher l'information où il faut, devrait être capable de s'en sortir de ce point de vue.

C'est pourquoi j'ai du mal à comprendre le besoin de "se former à l'informatique et aux tâches administratives", d'autant plus pour une ancienne salarié dans le secteur des services. On ne parle pas d'une personne sans aucune formation débarquant sur le marché du travail.

Honnêtement si vous ne vous sortez pas des tâches administratives en étant seulement auto-entrepreneur, j'ai tendance à penser que vous deviez peut-être laisser tomber toute forme d'entrepreneuriat. Désolé d'être un peu rude.

L'idée fausse que l'on se fait de la liberté au travail

C'est sans doute l'un des éléments que l'on met le plus souvent en avant pour comparer le salariat et le travail indépendant. Et pourtant, c'est sans doute une erreur.

D'accord, le freelancing apporte la liberté de choisir les missions pour lesquelles on va travailler (ça, c'est dans le cas où on a le choix), la liberté d'organiser ses journées, de travailler où et comment on le souhaite...

Mais la liste des contreparties n'est pas négligeable pour peu que l'on possède un tant soit peu de conscience professionnelle : travailler plus, toujours chercher la satisfaction de ses clients, communiquer, gérer l'administration même si elle reste basique,...

Alors non, travailler à son compte ce n'est pas abandonner tout sentiment de liberté, je crois qu'il faut plutôt reconsidérer sa définition : la liberté n'est pas de ne avoir de règles, c'est de se les fixer soi-même.

Et c'est à ce moment que certains découvriront être en fait le pire des patrons.

Travailleur indépendant : un projet longuement mûri, et pas un choix par défaut  

Auto-entreprise

photo unsplash

Morceaux choisis : 

"Pour trouver une idée d'entreprise, j'ai pensé 'out of the box', autrement dit, j'ai réfléchi différemment pour développer une pensée créative salutaire dans ma situation sans issue."

"Il fallait que j'aille vite. Devenir autoentrepreneuse était pour moi la seule issue possible. Je ne touchais pas d'indemnités de chômage et je n'avais pas le temps de chercher un travail avec les méthodes classiques"

Voici pour moi deux des pires raisons qui peuvent vous pousser à travailler pour votre propre compte.

D'abord partir sans vraiment savoir ce que l'on va faire et en se laissant berner par le langage bullshit-startup-marketing à la mode du moment à base de "pensée créative salutaire out-of-the-box".

Ensuite, considérer cette option comme le choix par défaut lorsque tout le reste a échoué. Pour gagner votre vie à votre compte, il vous faudra travailler beaucoup, apprendre tous les jours, posséder une motivation sans faille pour espérer au minimum lancer un début d'activité viable.

Ce n'est pas insurmontable, mais cela exige un investissement total, et je n'ai pas l'impression que ce soit compatible avec un choix fait par défaut. 

On entend parfois parler du mythe de développeurs freelances nomades capables de générer des chiffres d'affaires mensuels à 5 chiffres. Cela existe peut-être, mais vous pouvez être sûr qu'il s'agit d'experts dans leurs domaines, qui ont des années d'expériences et des carnets d'adresses qui débordent. Si ça n'est pas votre cas, attendez-vous à devoir travailler dur. Très dur.

Non, tout le monde n'est pas fait pour travailler à son compte

C'est la conclusion la plus évidente et le meilleur conseil que je pourrais donner à tous ceux qui seraient tentés par l'aventure freelance : demandez-vous sincèrement si vous êtes faits pour travailler en tant qu'indépendant.

Si vous vous sentez vraiment autonome, rigoureux, passionné par votre métier, prêt à apprendre de nouvelles choses, à l'aise dans vos relations professionnelles ; rien ne vous empêche de tenter votre chance. Le statut d'auto-entrepreneur a l'avantage pour ça de la facilité de création et de gestion, et de payer des cotisations sociales sur le chiffre d'affaires réellement réalisé, l'idéal pour tester son idée sans prendre (trop) de risques.

Ne vous attendez pas pour autant à un chemin facile et tranquille ; le doute, l'incertitude, et les choix difficiles feront partie de votre quotidien, c'est bien là où le terme "d'entrepreneur" prend tout son sens.

Et même avec toutes les qualités requises rien ne dit que vous réussirez à vous construire votre propre emploi sur le long terme.

Mais si cela ne marche pas, par pitié commencez par faire votre propre introspection avant de diffuser des conclusions générales sur le statut, du genre "Le régime d'autoentrepreneur ne devrait concerner que des personnes qui testent une reconversion ou qui cherchent une activité complémentaire, comme il était présenté au début."

J'ai peut-être eu la dent dure dans cet article avec l'apprentie auto-entrepreneuse qui a malheureusement échoué, et j'ose espérer que son livre apporte des réflexions plus poussées que celles de ces quelques extraits d'interview. Mais j'avais envie d'apporter une lumière un peu différente sur le sujet.  

Je serais très heureux d'ailleurs que d'autres freelances (en statut d'auto-entrepreneur ou autre) apportent également leur témoignage.

 

Écran LCD en panne ? Il est sans doute possible de le réparer

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Article initialement écrit le 12/11/2013, mis à jour le 19/12/22 :

9 ans plus tard (!), mon écran réparé fonctionne toujours très bien, et le second exactement similaire a commencé à présenter les mêmes symptômes.
Comme quoi les questions d'obsolescence sont vraiment très variables, d'un appareil à un autre la durée de vie peut vraiment être très différente. Même pour exactement la même référence de produit, achetée en même temps chez le même vendeur.
J'ai d'ailleurs noté quelques différences internes entre mes photos de l'époque et ce nouvel écran à réparer, le circuit n'étant pas exactement identique.
Autrement le diagnostic était le même : des condensateurs légèrement gonflés voir ouverts sur le dessus.
J'ai retrouvé les 3 condensateurs supplémentaires que j'avais acheté à l'époque (oui après 9 ans et 2 déménagements, je m'étonne moi-même), dessoudé les anciens, racheté un meilleur fer à souder que mon faiblard d'origine, ressoudé...
Et c'est reparti pour un tour. Un quatrième condensateur d'une autre capacité semble un peu gonflé aussi, n'en ayant pas de rechange sous la main je n'y ai pas touché, ça n'a pas l'air de gêner le fonctionnement pour le moment.

Article du 12/11/2013 :

Scène d'horreur il y a plusieurs mois : un des écrans de mon PC a commencé à clignoter à l'allumage, au départ quelques secondes, puis quelques minutes, puis plusieurs dizaines de minutes. Le retour de veille de l'écran amenant le même résultat, autant dire qu'il devint assez vite inutilisable. J'ai heureusement bien dit "un des écrans", car voici l'un des avantages du double écran : pouvoir continuer à travailler si l'un d'entre eux nous lâche.

Avec un écran dans cet état, surtout s'il a déjà quelques années de service derrière lui (de mémoire environ 4 ans), on a rapidement tendance à imaginer qu'il va falloir le remplacer par un tout neuf, l'appareil n'étant bien évidemment plus couvert par la garantie.

Remarque que cela peut-être l'occasion d'acquérir du matériel de meilleure qualité, ou de plus grande dimension. Mais lorsqu'on a pris le temps de faire de nombreuses recherches pour acheter du matériel de qualité, il est assez frustrant de le voir déjà hors d'usage au bout de seulement 4 petites années. Avec bien entendu les coûts que cela implique.

Cependant, avant d'abandonner ce pauvre petit écran à cette mort tragique, j'ai bien sûr fait quelques recherches pour voir ce que le web allait pouvoir m'apprendre.

Quelques mois plus tard, le résultat est là à l'heure où j'écris ces lignes, fier et vaillant devant mes yeux : mon écran fonctionne parfaitement, comme si rien de tout ça ne s'était passé.

Et je suis tellement fier qu'il fallait que je t'en parle. cheeky

Préambule : certaines pièces de nos écrans ont une durée de vie programmée

Ecran LCD cassé

On entend parler tous les jours d'obsolescence programmée, et pas seulement pour les écrans, cette pratique des constructeurs consistant à limiter volontairement la durée de vie de leurs produits pour nous inciter à les renouveler plus rapidement.

Avant de leur faire un procès d'intention, il faut déjà reconnaître que certaines pièces électroniques sont intrinsèquement prévue pour ne durer qu'un certains nombre d'heures. C'est par exemple le cas des condensateurs, pièces très communes de nos appareils qui servent à stocker un potentiel électrique.

Cette durée de vie sera variable selon des paramètres pas facile à mesurer, mais bien sûr aussi selon la qualité des composants.

La tentation peut alors être grande pour les constructeurs de faire quelques économies à ce niveau, en limitant par la même occasion la durée de vie globale de leurs produits. Bien entendu, tant que l'appareil est sous garantie, un retour en SAV doit permettre de réparer le problème sans difficulté. Mais une fois passée cette période bénie, reste à savoir si le coût d'une réparation ne va pas revenir plus cher que l'achat d'un produit neuf.

Tout dépend de la panne, il va donc falloir en savoir un peu plus.

Étape 1 : faire un pré-diagnostic

écran LCD diagnostic

Grâce à la magie du web, faire une petite recherche sur son moteur préféré avec la référence de son modèle et une description rapide du problème peut déjà amener quelques pistes intéressantes.

Car il y a toujours quelqu'un qui a rencontré le même problème quelque part sur la planète, et qui a également cherché des réponses sur le net.

Si tu ne trouves pas facilement de résultats du premier coup, il faudra peut-être élargir avec une gamme de produit plutôt que ton modèle précis. Remarque également qu'être un minimum à l'aise avec l'anglais est un plus pour obtenir davantage de résultats.

Pour ma part "Samsung SyncMaster 931BW clignote démarrage" a été efficace et m'a mis sur une bonne piste. J'ai ainsi pu constater :

- que beaucoup de monde avait le même problème sur le même écran, ou tout au moins sur des écrans assez proches de la même marque.

- qu'a priori le problème n'avait pas l'air grave, puisque beaucoup annonçaient un défaut de certains condensateurs à la durée de vie limitée, comme je l'évoquais plus haut.

- qu'a priori on pouvait vérifier assez facilement si c'était bien l'origine du problème, les condensateurs grillés étant généralement un peu bombés, ou comportant carrément des coulures visibles.

- que c'est une pièce qui ne coûte presque rien, généralement entre 0.5 € et 1€ pièce.

- que c'est assez facile à changer, certains amateurs s'étant lancé dans la réparation eux-mêmes. Et même sans vouloir jouer à l'apprenti réparateur, cela ne devrait pas coûter trop cher en le confiant à un professionnel honnête.

Au final donc plutôt de bonnes nouvelles, qui m'ont donné l'espoir de voir mon cher écran retrouver une deuxième jeunesse.

Remarque que c'est là un exemple concret, ne t'attends pas à avoir les mêmes résultats selon le problème que tu rencontres. Il va falloir compter sur Google pour te donner des réponses. Et en l'absence de piste fiable, faire appel à quelqu'un qui pourra t'aider.

Solution n°1 : confier le travail à un professionnel

écran LCD réparation

On ne le sait pas forcément, mais il y a dans la plupart des villes de notre beau pays des réparateurs d'électronique dont le métier est justement de redonner vie à nos appareils n'étant plus sous garantie. Et il vaut mieux leur demander au moins un avis avant de réinvestir dans du matériel neuf.

J'ai ainsi eu la surprise de découvrir un réparateur pas loin de chez moi, justement spécialisé dans la réparation d'écran LCD !

La description de leur site est d'ailleurs assez clair : "Vous possédez un téléviseur LCD PLASMA .....hors garantie ? en panne ? NE LE JETEZ PAS !! Nos 20 années d'expérience montrent que la majorité de ces appareils sont réparables au composant à des tarifs très raisonnables."

Ils annoncent d'ailleurs explicitement "entreprendre des réparations dont le montant ne dépasse pas 30% maximum du prix d'achat de votre matériel". Et ça, c'est plutôt rassurant.

Je les ai contacté pour avoir une estimation dans mon cas, il m'ont simplement annoncé un tarif de main d'oeuvre de 50€ / heure.

D'autres boutiques partenaires ont l'air d'exister un peu partout en France, et il y en a sans doute d'autres, n'hésite donc pas à te renseigner. J'ai aussi appris l'existence d'un "portail des appareils durables", qui donne quelques tutos détaillés et illustrés. Ils organisent d'ailleurs des formations pour les réparateurs.

N'hésite pas également à poser la question sur le web (blogs, forums, réseaux sociaux...) pour trouver un prestataire sérieux.

Solution n°2 : réparer soi-même, à condition de prendre toutes les précautions

Avertissement très important :

Il faut savoir ce que l'on fait en se lançant dans de telles manipulations, et prendre des précautions.

Toute manipulation d'un appareil électronique, alimenté dans son fonctionnement normal par une prise de courant, n'est pas sans risque car de l'électricité peut rester stockée à l'intérieur des circuits et peut délivrer des décharges électriques importantes en cas de mauvaise manipulation.

Si les constructeurs affichent des avertissement "ne pas ouvrir", "danger", ce n'est pas uniquement pour que l'on ne répare pas nous-même, le risque est réel.

Ensuite, il y a aussi le risque de faire plus de mal que de bien et de détériorer davantage le produit, rendant toute réparation ultérieure par un professionnel plus onéreuse et plus difficile.

Donc j'insiste, même si ça n'est pas très compliqué, ne te lance là-dedans que si tu sais ce que tu fais et si tu prends toutes les précautions nécessaires.

Pour ma part mon appareil est resté débranché relativement longtemps (2 mois, n'ayant pas trouvé de temps pour m'en occuper avant), et je me suis équipé de matériel pour pouvoir vérifier que je pouvais opérer sans risque (petit multimètre pour tester le courant à l'intérieur du circuit,  et dans les condensateurs à démonter).

Les précautions précédents étant prises, voici comment j'ai procédé.

Un peu de matériel

écran LCD réparation outilsSauf si tu es déjà équipé, un peu de matériel est nécessaire pour ce genre d'opération.

- de bons tutos sur le net (exemple de perle que l'on peut trouver, merci à tous les auteurs qui prennent le temps de les rédiger)

- un appareil photo (ou smartphone) pour immortaliser toutes les étapes du démontage et être sûr de ne rien remonter de travers.

- un petit matériel de soudage (fer à souder, étain, pompe à dessouder...). J'ai pour ma part acheté un petit kit à 24 € plutôt complet (cf photo).

- quelques petits outils : tournevis, pinces coupantes...

Démontage pour confirmer le diagnostic

écran LCD condensateurs défectueuxAvec un peu de chance tu auras trouvé de bons tutos pour démonter ton écran, ce qui te facilitera la tâche en t'évitant de te creuser trop la tête sur la façon de faire.

Je te conseille plus que vivement de prendre des notes et / ou des photos lors du démontage, car cela paraît souvent simple mais il ne faudra rien oublier lors du remontage : branchements, pièces de protection, sens des composants que l'on va dessouder...

Une fois arrivé sur la carte avec les composants, j'ai pour ma part pu vérifier que comme prévu, 3 condensateurs semblaient défectueux, confirmant le diagnostic initial.

On en voit deux sur la photo ci-contre, tu remarques peut-être que leurs faces supérieures sont légèrement bombées (clic sur la photo pour l'agrandir)

Achats des composants nécessaires

condensateurs

Dans le cas présent la réparation consistant simplement à remplacer 3 condensateurs, je ne me suis pas compliqué la vie et j'ai cherché des composants identiques. Pour connaître les spécifications ce n'est pas trop compliqué, c'est marqué dessus !

On trouve en principe sans trop de mal les références soit à la boutique d'électronique du coin, soit sur le net.

Dans mon cas à 0.90€ pièce, j'en ai profité pour en acheter 3 supplémentaires pour anticiper une éventuelle panne de mon autre écran (malin le gars !)

Tu verras que différentes marques existent, pour ma part n'y connaissant rien je n'ai pas trop cherché non plus.

Retirer les composants incriminés et souder les neufs

écran LCD soudures

Une fois l'emplacement des composants à retirer bien repéré, il va falloir dessouder, ce qui en apparence n'est pas bien compliqué.

J'ai quand même un peu galéré, pestant rapidement contre la qualité de mon fer à souder à petit prix, avant d'apprendre que les soudures industrielles sont généralement sans plomb, et fondent à une température plus élevée que les soudures que l'on peut faire nous-même.

En gros soit il faut chauffer plus, soit l'astuce consiste à réincorporer un peu d'étain sur la soudure initiale. Bingo, ça a marché pour moi.

Attention aussi à ne pas casser les pattes des composants dans les trous en les retirant.

Une fois les composants défectueux retirés, mieux vaut essayer de retirer les restes de soudure proprement. Il ne reste plus qu'à souder les composants neufs, en faisant bien sûr attention au sens de montage.

Remontage et tests

Plus qu'à remonter tranquillement le tout (merci les photos), rebrancher, et croiser les doigts au moment de la mise en route.

Pas de panique si ça ne marche pas, il faudra peut-être vérifier si tu as bien refait tous les branchements, et si tes soudures sont correctes.

Pour ma part, tout a été bon du premier coup (fier).

 

Au final dans ce cas précis, j'ai préféré réparé moi-même plutôt que faire appel à un professionnel, un peu pour le coût (même si j'ai dû acheter un peu de matériel, il me sera utile pour d'autres usages), un peu parce que je ne doute pas que mon second écran me fera le même coup dans un avenir proche, et surtout pour le défi du "Do It Yourself" que cela représentait, aimant quand même bien mettre les mains dans mes machines de temps en temps.

Cet article avait surtout pour but de t'expliquer qu'il y a des pistes à explorer avant de réparer son matériel défectueux, chacun choisira ensuite une solution différente selon son budget, son temps, ses intérêts et ses compétences.

La semaine prochaine nous apprendrons comment réparer une fusée spatiale avec de la colle et un gobelet en plastique.






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